La désertification est un phénomène rampant mais menaçant. Près de 30 millions de terres arables sont touchées par l'avancée des sables et 12 millions d'hectares de surfaces forestières sont également menacés par l'érosion hydrique. Il faut un plan de reboisement total pour éviter le pire dans les années à venir. La désertification est un phénomène rampant mais menaçant. Près de 30 millions de terres arables sont touchées par l'avancée des sables et 12 millions d'hectares de surfaces forestières sont également menacés par l'érosion hydrique. Il faut un plan de reboisement total pour éviter le pire dans les années à venir. Selon un rapport de la direction générale des forêts, les pertes de sédiments sont évaluées à 120 millions de tonnes par an. Un impact des plus préjudiciables sur la diminution des stocks d'eau sur les barrages. Le rapport mentionne que « la sédimentation de certains barrages a atteint un taux de 100 % ». La menace se fait de plus en plus apparente au niveau de la steppe avec 600.000 hectares déjà gagnés par la désertification indique le même rapport. La déforestation, due en partie à des glissements de terrain, est l'autre cause de l'érosion. Pour la direction générale des forêts, le « patrimoine forestier le plus vulnérable est évalué à 7 millions d'hectares alors que seulement 3 millions d'hectares sont traités ». Le plan de reboisement reste l'un des moyens sûrs pour freiner, un tant soit peu, la désertification. Selon la même source « un programme spécifique a permis des plantations de 6573 hectares et la fixation de dunes de 7.000 hectares ». Mais le reboisement total des surfaces de 2000 à 2008 a été de l'ordre de 372.000 hectares. Un chercheur de l'INA indique pour sa part que « la destruction de la végétation a été d'une telle ampleur que les différents plans de reboisement ont accusé des lenteurs. Si 3 millions d'hectares devaient être reboisés en 10 ans, il n'y en a eu que 160.000 en 20 ans ». C'est peu par rapport à l'avancée rapide des sables stimulées par les vents sahariens. Selon ce chercheur, il « faut laisser en moyenne 5 ans pour les plans de pousse en assurant un contrôle sur les plantations ». Une telle démarche peut s'avérer positive sur les surfaces agricoles, notamment l'arboriculture dont dépend le plan global de végétation. De plus, la lutte contre les incendies de forêt qui laissent peu de chance à un reboisement rapide fait qu'il reste urgent de trouver d'autres surfaces pour la végétation rapide. Les autorités doivent également se pencher sur l'état du barrage vert. Une importante réalisation des années 70 qui a permis, jusque-là, de stopper l'avancée des sables des grandes dunes. Dans un entretien récent à la radio Chaîne 3, Mme Lakhdari, une chercheuse du centre de recherches scientifiques des zones arides de Biskra, estime que « le plus important maintenant c'est de tirer des leçons de l'expérience du barrage vert, faire un véritable bilan de ce grand projet, évaluer le taux de réalisation de ses objectifs et étudier les zones où ce patrimoine a porté ses fruits et les zones où ça n'a pas marché » et d'ajouter « qu'il faudrait dresser un réel bilan pour ne pas refaire les même erreurs ». Selon un rapport de la direction générale des forêts, les pertes de sédiments sont évaluées à 120 millions de tonnes par an. Un impact des plus préjudiciables sur la diminution des stocks d'eau sur les barrages. Le rapport mentionne que « la sédimentation de certains barrages a atteint un taux de 100 % ». La menace se fait de plus en plus apparente au niveau de la steppe avec 600.000 hectares déjà gagnés par la désertification indique le même rapport. La déforestation, due en partie à des glissements de terrain, est l'autre cause de l'érosion. Pour la direction générale des forêts, le « patrimoine forestier le plus vulnérable est évalué à 7 millions d'hectares alors que seulement 3 millions d'hectares sont traités ». Le plan de reboisement reste l'un des moyens sûrs pour freiner, un tant soit peu, la désertification. Selon la même source « un programme spécifique a permis des plantations de 6573 hectares et la fixation de dunes de 7.000 hectares ». Mais le reboisement total des surfaces de 2000 à 2008 a été de l'ordre de 372.000 hectares. Un chercheur de l'INA indique pour sa part que « la destruction de la végétation a été d'une telle ampleur que les différents plans de reboisement ont accusé des lenteurs. Si 3 millions d'hectares devaient être reboisés en 10 ans, il n'y en a eu que 160.000 en 20 ans ». C'est peu par rapport à l'avancée rapide des sables stimulées par les vents sahariens. Selon ce chercheur, il « faut laisser en moyenne 5 ans pour les plans de pousse en assurant un contrôle sur les plantations ». Une telle démarche peut s'avérer positive sur les surfaces agricoles, notamment l'arboriculture dont dépend le plan global de végétation. De plus, la lutte contre les incendies de forêt qui laissent peu de chance à un reboisement rapide fait qu'il reste urgent de trouver d'autres surfaces pour la végétation rapide. Les autorités doivent également se pencher sur l'état du barrage vert. Une importante réalisation des années 70 qui a permis, jusque-là, de stopper l'avancée des sables des grandes dunes. Dans un entretien récent à la radio Chaîne 3, Mme Lakhdari, une chercheuse du centre de recherches scientifiques des zones arides de Biskra, estime que « le plus important maintenant c'est de tirer des leçons de l'expérience du barrage vert, faire un véritable bilan de ce grand projet, évaluer le taux de réalisation de ses objectifs et étudier les zones où ce patrimoine a porté ses fruits et les zones où ça n'a pas marché » et d'ajouter « qu'il faudrait dresser un réel bilan pour ne pas refaire les même erreurs ».