Alger figure actuellement en tête du tableau des villes les moins vivables dans le monde. Triste réalité d'une ville qui auparavant rivalisait avec les capitales européennes. Alger figure actuellement en tête du tableau des villes les moins vivables dans le monde. Triste réalité d'une ville qui auparavant rivalisait avec les capitales européennes. Ce n'est pas la première fois qu'un tel classement (135) sur 140 villes du monde soit dévoilé. La prestigieuse publication The Economist Intelligent Unit a en effet procédé à une vaste enquête sur l'indice de vivabilité et de stabilité des importantes cités internationales. La ville australienne, Melbourne, est classée comme la première ville mondiale vivable. Par contre, Alger arrive ainsi bien après Tripoli et se classe du même côté que Douala, Karachi, Lagos ou Dhaka. C'est dire toute la régression de la capitale algérienne qui n'attire plus beaucoup de monde. Les indices de cette enquête se basent sur les critères de stabilité, l'infrastructure, la santé, l'éducation et l'environnement. Ces critères peuvent donner lieu à différentes interprétations mais le fait est là. Alger n'occupe aucun seuil d'améliorations de ces critères. La preuve fait que qu'en matière de stabilité, Alger a gagné une manche grâce à un plan de sécurité draconien. Mais son infrastructure, qui se détériore, et le peu de place accordé à un environnement salubre aggravent sa situation la transformant en ville « sale » où les immondices et détritus pullulent partout, bien qu'un léger mieux ait été relevé cet été. Par contre, nos voisins sont mieux classés en la matière puisque Tunis est à la 72e place et Rabat est au 63e rang déclassant ainsi El Bahdja. Reste que les villes précitées se situent dans des zones de conflits qui ne les aident pas à se développer contrairement à Alger qui malgré, certains déboires, n'a pas le droit d'être reléguée aux bas du classements. Ce qui, de surcroit, a une incidence sur la fréquentation de la cité et le recul du tourisme, hormis le retour sporadique des émigrés durant les vacances d'été. Il faut rappeler que le nouveau wali, depuis son investiture, a lancé un plan pour améliorer l'image de la capitale. Campagnes de collecte d'ordures ménagères, destruction de bidonvilles et opérations d'embellissements des principales artères de la capitale ont eu l'effet escompté. Or, il reste beaucoup à faire en matière d'hygiène publique comme nous l'avons signalé dans nos précédentes éditions. En outre, le surpeuplement, dans certains quartiers, et l'absence de projets d'extension à la périphérie font que la population de la capitale reste concentrée autour du centreville, ce qui se traduit par une promiscuité laissant place à l'essor de la délinquance et l'insécurité dans certains îlots. L'image d'Alger en pâtit alors que des villes de l'autre rive sont en constante amélioration. On songe notamment aux villes scandinaves, de l'Europe centrale et même de l'Europe de l'Est comme la Pologne, la Tchéquie et la Croatie qui sont devenues le choix de beaucoup de touristes de par le monde. Ce n'est pas la première fois qu'un tel classement (135) sur 140 villes du monde soit dévoilé. La prestigieuse publication The Economist Intelligent Unit a en effet procédé à une vaste enquête sur l'indice de vivabilité et de stabilité des importantes cités internationales. La ville australienne, Melbourne, est classée comme la première ville mondiale vivable. Par contre, Alger arrive ainsi bien après Tripoli et se classe du même côté que Douala, Karachi, Lagos ou Dhaka. C'est dire toute la régression de la capitale algérienne qui n'attire plus beaucoup de monde. Les indices de cette enquête se basent sur les critères de stabilité, l'infrastructure, la santé, l'éducation et l'environnement. Ces critères peuvent donner lieu à différentes interprétations mais le fait est là. Alger n'occupe aucun seuil d'améliorations de ces critères. La preuve fait que qu'en matière de stabilité, Alger a gagné une manche grâce à un plan de sécurité draconien. Mais son infrastructure, qui se détériore, et le peu de place accordé à un environnement salubre aggravent sa situation la transformant en ville « sale » où les immondices et détritus pullulent partout, bien qu'un léger mieux ait été relevé cet été. Par contre, nos voisins sont mieux classés en la matière puisque Tunis est à la 72e place et Rabat est au 63e rang déclassant ainsi El Bahdja. Reste que les villes précitées se situent dans des zones de conflits qui ne les aident pas à se développer contrairement à Alger qui malgré, certains déboires, n'a pas le droit d'être reléguée aux bas du classements. Ce qui, de surcroit, a une incidence sur la fréquentation de la cité et le recul du tourisme, hormis le retour sporadique des émigrés durant les vacances d'été. Il faut rappeler que le nouveau wali, depuis son investiture, a lancé un plan pour améliorer l'image de la capitale. Campagnes de collecte d'ordures ménagères, destruction de bidonvilles et opérations d'embellissements des principales artères de la capitale ont eu l'effet escompté. Or, il reste beaucoup à faire en matière d'hygiène publique comme nous l'avons signalé dans nos précédentes éditions. En outre, le surpeuplement, dans certains quartiers, et l'absence de projets d'extension à la périphérie font que la population de la capitale reste concentrée autour du centreville, ce qui se traduit par une promiscuité laissant place à l'essor de la délinquance et l'insécurité dans certains îlots. L'image d'Alger en pâtit alors que des villes de l'autre rive sont en constante amélioration. On songe notamment aux villes scandinaves, de l'Europe centrale et même de l'Europe de l'Est comme la Pologne, la Tchéquie et la Croatie qui sont devenues le choix de beaucoup de touristes de par le monde.