La prochaine rentrée scolaire n'est pas du tout à l'abri de perturbations. Le dialogue entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats du secteur n'a pas, en effet, été concluant. La prochaine rentrée scolaire n'est pas du tout à l'abri de perturbations. Le dialogue entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats du secteur n'a pas, en effet, été concluant. Les représentants de certains syndicats sont sortis presque bredouille de leur rencontre, jeudi passé, avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. Le dialogue entre les deux parties semble avoir échoué tant les revendications des syndicats n'ont pas été satisfaites. Le spectre de la grève n'est, par voie de conséquence, pas écarté même si Nouria Benghebrit s'est de nouveau employée à donner des gages aux syndicats en leur fixant un autre rendez vous pour le mois d'octobre. C'est dire que le dialogue n'est pas rompu, mais cela semble très peu pour les syndicats qui sont restés sur leur faim. Les syndicats n'ont, dès lors, que la grève pour faire entendre leurs voix. Et c'est aux conseils nationaux des syndicats, qui vont se tenir dans quelques semaines, de décider de la démarche à suivre. C'est ce à quoi a fait allusion le coordinateur national du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), Nouar Larbi, au sortir de son entrevue avec Nouria Benghebrit. Cette dernière est restée comme muette face à quelques revendications. Il en est ainsi, comme l'a souligné Nouar Larbi, des dossiers relatifs à la médecine du travail, de la prime de zone ....etc. «On trouve qu'il est anormal que la prime de zone nne soit pas toujours pas calculée sur le nouveau salaire de base» indique le coordinateur national du Cnapest qui s'en est remis au conseil national du syndicat pour dire si oui ou non il y aura grève pour obtenir gain de cause. Il est vrai que le calcul de la prime de zone selon l'ancien salaire de base est une grande aberration. Les pouvoirs publics refusent de calculer cette prime de zone ; dont sont bénéficiaires notamment les enseignants du Sud du pays, sur la base du nouveau salaire de base et ce, malgré l'entrée en vigueur depuis des années maintenant du nouveau statut particulier et donc d'un nouveau salaire de base. « C'est une injustice qu'il faut réparer » disent les syndicats. Le coordinateur national du syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, abonde lui aussi dans ce même sens. Il a en effet évoqué lui aussi les dossiers encore en suspens et la ministre de l'Education nationale de donner des réponses satisfaisantes aux revendications des syndicats. La rencontre de jeudi entre les deux partenaires est la deuxième du genre en l'espace de quinze jours. Nouria Benghebrit a déjà reçu les syndicats au début du mois d'août et s'est engagée à saisir le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sur les questions qui ne relèvent pas de ses compétences. En effet certaines revendications des syndicats nécessitent l'approbation de la direction générale de la Fonction publique. Selon Meziane Meriane deux revendications ont, cependant, été satisfaites. Il citera particulièrement la possibilité d'accès des professeurs principaux au concours au poste de proviseur ou d'inspecteur. Très mince comme acquis. D'où la menace d'initier des grèves après la rentrée scolaire. Et sur ce plan les intendants ont d'ores et déjà annoncé la couleur. Ils comptent en effet initier une grève de trois jours à partir du 8 septembre. Les représentants de certains syndicats sont sortis presque bredouille de leur rencontre, jeudi passé, avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. Le dialogue entre les deux parties semble avoir échoué tant les revendications des syndicats n'ont pas été satisfaites. Le spectre de la grève n'est, par voie de conséquence, pas écarté même si Nouria Benghebrit s'est de nouveau employée à donner des gages aux syndicats en leur fixant un autre rendez vous pour le mois d'octobre. C'est dire que le dialogue n'est pas rompu, mais cela semble très peu pour les syndicats qui sont restés sur leur faim. Les syndicats n'ont, dès lors, que la grève pour faire entendre leurs voix. Et c'est aux conseils nationaux des syndicats, qui vont se tenir dans quelques semaines, de décider de la démarche à suivre. C'est ce à quoi a fait allusion le coordinateur national du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), Nouar Larbi, au sortir de son entrevue avec Nouria Benghebrit. Cette dernière est restée comme muette face à quelques revendications. Il en est ainsi, comme l'a souligné Nouar Larbi, des dossiers relatifs à la médecine du travail, de la prime de zone ....etc. «On trouve qu'il est anormal que la prime de zone nne soit pas toujours pas calculée sur le nouveau salaire de base» indique le coordinateur national du Cnapest qui s'en est remis au conseil national du syndicat pour dire si oui ou non il y aura grève pour obtenir gain de cause. Il est vrai que le calcul de la prime de zone selon l'ancien salaire de base est une grande aberration. Les pouvoirs publics refusent de calculer cette prime de zone ; dont sont bénéficiaires notamment les enseignants du Sud du pays, sur la base du nouveau salaire de base et ce, malgré l'entrée en vigueur depuis des années maintenant du nouveau statut particulier et donc d'un nouveau salaire de base. « C'est une injustice qu'il faut réparer » disent les syndicats. Le coordinateur national du syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, abonde lui aussi dans ce même sens. Il a en effet évoqué lui aussi les dossiers encore en suspens et la ministre de l'Education nationale de donner des réponses satisfaisantes aux revendications des syndicats. La rencontre de jeudi entre les deux partenaires est la deuxième du genre en l'espace de quinze jours. Nouria Benghebrit a déjà reçu les syndicats au début du mois d'août et s'est engagée à saisir le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sur les questions qui ne relèvent pas de ses compétences. En effet certaines revendications des syndicats nécessitent l'approbation de la direction générale de la Fonction publique. Selon Meziane Meriane deux revendications ont, cependant, été satisfaites. Il citera particulièrement la possibilité d'accès des professeurs principaux au concours au poste de proviseur ou d'inspecteur. Très mince comme acquis. D'où la menace d'initier des grèves après la rentrée scolaire. Et sur ce plan les intendants ont d'ores et déjà annoncé la couleur. Ils comptent en effet initier une grève de trois jours à partir du 8 septembre.