C'est la coopérative théâtrale "Canevas" de Bordj Bou-Arreridj, qui ouvre le bal de la compétition du 9e Festival national du théâtre professionnel (FNTP), avec"Leilet Iâdem" (Nuit de l'exécution), présenté vendredi dernier au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi. C'est la coopérative théâtrale "Canevas" de Bordj Bou-Arreridj, qui ouvre le bal de la compétition du 9e Festival national du théâtre professionnel (FNTP), avec"Leilet Iâdem" (Nuit de l'exécution), présenté vendredi dernier au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi. L' homme conçoit une nature humaine de beaucoup supérieure à la sienne, où rien, à ce qu'il lui semble, ne l'empêche de s'élever ; il recherche tous les moyens qui peuvent le conduire à cette perfection nouvelle ; tout ce qui lui semble un moyen d'y parvenir, il l'appelle le vrai bien-être ; et ce qui serait le souverain bien, ce serait d'entrer en possession, avec d'autres êtres, s'il était possible, de cette nature supérieure. Cette oeuvre théâtrale, qui entre dans le vif du sujet précité, traite du respect des vies dans leurs différences, dans un mélange qui a mêlé la tragédie au psychodrame. Ecrite et mise en scène par Sofiane Attia, le spectacle, est une invitation au bon sens, prônant, dans une forme suggérant une lecture au second degré l'acceptation de l'autre sans jugement de valeur aucun. D'une durée d'une heure et devant un public relativement nombreux, Leilet Iâdem retrace deux visions qui s'affrontent dans un dialogue contradictoire entre un prisonnier en disgrâce car condamné à mort, et son geôlier, peu indulgent, au propos discriminatoire et accablant. Pourtant, le fil des événements va montrer que le geôlier sera également condamné car il avait commis le même forfait retenu à charge contre le prisonnier, ce qui changera la donne et permettra l'émergence d'une vision plus humaine. Astreints au jeu dans des espaces réduits, adaptés aux conditions de leurs personnages respectifs de condamné et de gardien, Idris Benchernine et Salim Larbi Sassi ont bien porté le texte dans ses profondes allusions et métaphores, usant d'échanges violents, puisés dans le registre du théâtre de la cruauté. Le metteur en scène, brillamment accompagné à la guitare par Abbas Bentalbi, ponctuait au chant avec une voix puissante et limpide, les passages pertinents, dans différents styles de musiques, pour mieux souligner l'inexistence de tolérance dans toutes les sociétés du monde. Du flamenco, aux différentes musiques orientales passant par l'algérois, Sofiane Attia a été époustouflant dans ses interprétations, intervenant également par moment dans un rôle passif, à la temporalité décalée, pour faire défiler les secondes et rappeler l'imminence de l'application de la sentence. La scénographie, signée Mourad Bouchehir est faite d'un décor unique représenté par une cellule aux cloisons suggérées par des fils obliques, avec une fenêtre haute, traversée par un faisceau de lumière, et un éclairage sombre créant des atmosphères macabres qui ont bien illustré la sémantique de lakdramaturgie. Placée sous le signe de la solidarité avec Ghaza, et en hommage à l'ancien directeur du TNA et commissaire du festival M'hamed Benguettaf, cette nouvelle édition du Festival national du théâtre professionnel, qui en est à sa neuvième édition se tiendra jusqu' au 8 septembre. Elle proposera aux férus un programme relativement riche et varié. Outre les spectacles théâtraux, un autre d'une troupe égyptienne - invitée d'honneur - mettra en lumière une pièce de théâtre de Issam Abdelaziz, mise en scène par Mazen Al Gharbaoui, intitulée Les rituels de la mort et de la vie. Notons qu'une pièce sera montée aussi sur le parvis du TNA et sera itinérante. Aussi, une journée d'étude en hommage au dramaturge feu M'hamed Benguettaf aura lieu demain à l'hôtel Safir et s'articulera principalement autour de l'oeuvre Fatma. A cet effet, plusieurs participants, universitaires et spécialistes du théâtre vont se pencher sur cette oeuvre à travers différents aspects sous un angle critique objectif. On citera Waciny Laâredj, Moncef Souisi, Sonia, Abdelkrim Berchid, Boualem Ramdani, Ibrahim Nouel et Mohamed Islem Abbas. Un hommage à Benguettaf sera rendu aussi lors de la cérémonie d'ouverture, Au plan scientifique, un colloque sous le thème "Terminologie critique et discours théâtral" se tiendra les 1er et 2 septembre à l'hôtel Safir. Il sera présidé par Mustapha Fassi. Des rendez-vous littéraires en hommage à Omar Bouchemoukha se tiendront à la salle Hadj-Omar. Ils auront comme sujet le roman et le théâtre, la nouvelle et le théâtre, la poésie, etc. Un programme littéraire est aussi proposé au niveau de la salle Hadj-Omar et aussi un atelier au profit des metteurs en scène algériens pour une durée d'une quinzaine de jours. L' homme conçoit une nature humaine de beaucoup supérieure à la sienne, où rien, à ce qu'il lui semble, ne l'empêche de s'élever ; il recherche tous les moyens qui peuvent le conduire à cette perfection nouvelle ; tout ce qui lui semble un moyen d'y parvenir, il l'appelle le vrai bien-être ; et ce qui serait le souverain bien, ce serait d'entrer en possession, avec d'autres êtres, s'il était possible, de cette nature supérieure. Cette oeuvre théâtrale, qui entre dans le vif du sujet précité, traite du respect des vies dans leurs différences, dans un mélange qui a mêlé la tragédie au psychodrame. Ecrite et mise en scène par Sofiane Attia, le spectacle, est une invitation au bon sens, prônant, dans une forme suggérant une lecture au second degré l'acceptation de l'autre sans jugement de valeur aucun. D'une durée d'une heure et devant un public relativement nombreux, Leilet Iâdem retrace deux visions qui s'affrontent dans un dialogue contradictoire entre un prisonnier en disgrâce car condamné à mort, et son geôlier, peu indulgent, au propos discriminatoire et accablant. Pourtant, le fil des événements va montrer que le geôlier sera également condamné car il avait commis le même forfait retenu à charge contre le prisonnier, ce qui changera la donne et permettra l'émergence d'une vision plus humaine. Astreints au jeu dans des espaces réduits, adaptés aux conditions de leurs personnages respectifs de condamné et de gardien, Idris Benchernine et Salim Larbi Sassi ont bien porté le texte dans ses profondes allusions et métaphores, usant d'échanges violents, puisés dans le registre du théâtre de la cruauté. Le metteur en scène, brillamment accompagné à la guitare par Abbas Bentalbi, ponctuait au chant avec une voix puissante et limpide, les passages pertinents, dans différents styles de musiques, pour mieux souligner l'inexistence de tolérance dans toutes les sociétés du monde. Du flamenco, aux différentes musiques orientales passant par l'algérois, Sofiane Attia a été époustouflant dans ses interprétations, intervenant également par moment dans un rôle passif, à la temporalité décalée, pour faire défiler les secondes et rappeler l'imminence de l'application de la sentence. La scénographie, signée Mourad Bouchehir est faite d'un décor unique représenté par une cellule aux cloisons suggérées par des fils obliques, avec une fenêtre haute, traversée par un faisceau de lumière, et un éclairage sombre créant des atmosphères macabres qui ont bien illustré la sémantique de lakdramaturgie. Placée sous le signe de la solidarité avec Ghaza, et en hommage à l'ancien directeur du TNA et commissaire du festival M'hamed Benguettaf, cette nouvelle édition du Festival national du théâtre professionnel, qui en est à sa neuvième édition se tiendra jusqu' au 8 septembre. Elle proposera aux férus un programme relativement riche et varié. Outre les spectacles théâtraux, un autre d'une troupe égyptienne - invitée d'honneur - mettra en lumière une pièce de théâtre de Issam Abdelaziz, mise en scène par Mazen Al Gharbaoui, intitulée Les rituels de la mort et de la vie. Notons qu'une pièce sera montée aussi sur le parvis du TNA et sera itinérante. Aussi, une journée d'étude en hommage au dramaturge feu M'hamed Benguettaf aura lieu demain à l'hôtel Safir et s'articulera principalement autour de l'oeuvre Fatma. A cet effet, plusieurs participants, universitaires et spécialistes du théâtre vont se pencher sur cette oeuvre à travers différents aspects sous un angle critique objectif. On citera Waciny Laâredj, Moncef Souisi, Sonia, Abdelkrim Berchid, Boualem Ramdani, Ibrahim Nouel et Mohamed Islem Abbas. Un hommage à Benguettaf sera rendu aussi lors de la cérémonie d'ouverture, Au plan scientifique, un colloque sous le thème "Terminologie critique et discours théâtral" se tiendra les 1er et 2 septembre à l'hôtel Safir. Il sera présidé par Mustapha Fassi. Des rendez-vous littéraires en hommage à Omar Bouchemoukha se tiendront à la salle Hadj-Omar. Ils auront comme sujet le roman et le théâtre, la nouvelle et le théâtre, la poésie, etc. Un programme littéraire est aussi proposé au niveau de la salle Hadj-Omar et aussi un atelier au profit des metteurs en scène algériens pour une durée d'une quinzaine de jours.