Des spécialistes en droit international ont appelé, samedi à Alger, à la nécessité de documenter les crimes commis par l'ennemi sioniste à l'encontre du peuple palestinien à Ghaza. Des spécialistes en droit international ont appelé, samedi à Alger, à la nécessité de documenter les crimes commis par l'ennemi sioniste à l'encontre du peuple palestinien à Ghaza. Intervenant au forum du quotidien El Moudjahid sur "le Droit international humanitaire et l'agression contre Ghaza", le militant des droits de l'Homme, Mustapha Bouchachi, a souligné la nécessité de militer pour "ancrer l'agression israélienne contre Ghaza comme crime contre l'humanité dans la mémoire des peuples et de la société civile". Dans le même contexte, il a mis l'accent sur la nécessité de mettre en place des mécanismes de suivi de la mise en oeuvre des conventions internationales à l'instar des commissions des droits de l'Homme. De son côté, le spécialiste en droit international humanitaire, Fawzi Oussedik, a insisté sur la nécessité de documenter les crimes israéliens pour qu'ils soient "des preuves juridiques", affirmant qu'Israël a visé des civils en utilisant des armes prohibées. Concernant, le volet humanitaire, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Mustapha Khiati, a appelé les autorités égyptiennes à ouvrir les points de passage pour permettre l'accès des équipes médicales à Ghaza et le transfert des blessés vers des hôpitaux de pays arabes. M. Khiati a indiqué que des contacts étaient en cours avec le Croissant-Rouge algérien pour acheminer les aides humanitaires notamment après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. Pour sa part, Israël a décidé de s'approprier 400 hectares de terres situées en Cisjordanie dans le secteur de Bethléem, en réaction au meurtre de trois jeunes Israéliens en juin dans le territoire occupé, a indiqué l'armée dimanche. Il s'agit d'une décision "sans précédent" par son ampleur depuis les années 80, s'est alarmée l'organisation anticolonisation "La Paix maintenant". Les autorités ont annoncé le lancement de la procédure déclarant propriété de l'Etat israélien ces 400 hectares proches de la colonie de Gva'ot. Les parties concernées ont 45 jours pour faire appel. La décision a été prise par "les instances politiques" après le meurtre, en juin, de trois étudiants israéliens enlevés au bord de la route dans le même secteur, connu des Israéliens sous le nom de Gush Etzion, un groupe de colonies que les Israéliens entendent bien conserver dans toute éventualité de règlement avec les Palestiniens. La mort des trois jeunes Israéliens a enclenché une nouvelle spirale de violences et, le 8 juillet, le début de l'agression contre la bande de Ghaza. Israël a attribué le meurtre des trois étudiants israéliens au Hamas, l'organisation islamiste qui contrôle la bande de Ghaza. Le Hamas nie et dit que, si des membres du Hamas sont impliqués, lui-même n'a jamais été informé de leur projet. La décision d'accaparer ces 400 hectares est une "punition collective infligée aux Israéliens que l'on éloigne encore davantage d'une perspective de paix avec deux Etats pour deux peuples", a dénoncé Hagit Ofran, une responsable de l'association israélienne "La Paix maintenant", qui milite pour la fin du conflit israélo-palestinien. Selon elle, l'appropriation est fondée sur une loi ottomane de 1858 en vertu de laquelle l'Etat peut récupérer des terres non occupées et non cultivées. Le conseil des colonies de Gush Etzion a, lui, salué dans un communiqué l'annonce faite dimanche comme le prélude à l'expansion de Gva'ot et à la naissance d'une "nouvelle ville". Intervenant au forum du quotidien El Moudjahid sur "le Droit international humanitaire et l'agression contre Ghaza", le militant des droits de l'Homme, Mustapha Bouchachi, a souligné la nécessité de militer pour "ancrer l'agression israélienne contre Ghaza comme crime contre l'humanité dans la mémoire des peuples et de la société civile". Dans le même contexte, il a mis l'accent sur la nécessité de mettre en place des mécanismes de suivi de la mise en oeuvre des conventions internationales à l'instar des commissions des droits de l'Homme. De son côté, le spécialiste en droit international humanitaire, Fawzi Oussedik, a insisté sur la nécessité de documenter les crimes israéliens pour qu'ils soient "des preuves juridiques", affirmant qu'Israël a visé des civils en utilisant des armes prohibées. Concernant, le volet humanitaire, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Mustapha Khiati, a appelé les autorités égyptiennes à ouvrir les points de passage pour permettre l'accès des équipes médicales à Ghaza et le transfert des blessés vers des hôpitaux de pays arabes. M. Khiati a indiqué que des contacts étaient en cours avec le Croissant-Rouge algérien pour acheminer les aides humanitaires notamment après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. Pour sa part, Israël a décidé de s'approprier 400 hectares de terres situées en Cisjordanie dans le secteur de Bethléem, en réaction au meurtre de trois jeunes Israéliens en juin dans le territoire occupé, a indiqué l'armée dimanche. Il s'agit d'une décision "sans précédent" par son ampleur depuis les années 80, s'est alarmée l'organisation anticolonisation "La Paix maintenant". Les autorités ont annoncé le lancement de la procédure déclarant propriété de l'Etat israélien ces 400 hectares proches de la colonie de Gva'ot. Les parties concernées ont 45 jours pour faire appel. La décision a été prise par "les instances politiques" après le meurtre, en juin, de trois étudiants israéliens enlevés au bord de la route dans le même secteur, connu des Israéliens sous le nom de Gush Etzion, un groupe de colonies que les Israéliens entendent bien conserver dans toute éventualité de règlement avec les Palestiniens. La mort des trois jeunes Israéliens a enclenché une nouvelle spirale de violences et, le 8 juillet, le début de l'agression contre la bande de Ghaza. Israël a attribué le meurtre des trois étudiants israéliens au Hamas, l'organisation islamiste qui contrôle la bande de Ghaza. Le Hamas nie et dit que, si des membres du Hamas sont impliqués, lui-même n'a jamais été informé de leur projet. La décision d'accaparer ces 400 hectares est une "punition collective infligée aux Israéliens que l'on éloigne encore davantage d'une perspective de paix avec deux Etats pour deux peuples", a dénoncé Hagit Ofran, une responsable de l'association israélienne "La Paix maintenant", qui milite pour la fin du conflit israélo-palestinien. Selon elle, l'appropriation est fondée sur une loi ottomane de 1858 en vertu de laquelle l'Etat peut récupérer des terres non occupées et non cultivées. Le conseil des colonies de Gush Etzion a, lui, salué dans un communiqué l'annonce faite dimanche comme le prélude à l'expansion de Gva'ot et à la naissance d'une "nouvelle ville".