Le gouvernement régional basque demande la rupture des relations commerciales avec Israël Le gouvernement régional basque a demandé lundi au gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero de rompre les relations commerciales avec Israël qui est en train de commettre un «génocide» contre le peuple palestinien, alors que les manifestations de condamnation se poursuivent en Espagne. «Que le gouvernement central élève la voix, comme le fait le gouvernement basque, contre le massacre que commet actuellement le gouvernement israélien», a affirmé lors d'une conférence de presse à Bilbao le responsable des Affaires sociales du gouvernement basque, Javier Madrazo. La communauté internationale «doit rompre maintenant» les relations avec Israël «tant qu'il ne mette pas fin» à ses agressions contre la population palestinienne dans la bande de Ghaza, a-t-il ajouté. Le responsable basque a annoncé à cette occasion que son gouvernement va intensifier la coopération avec la Palestine en accordant une aide humanitaire d'urgence pour faire face aux besoins élémentaires de la population, et ce, à travers différentes ONG et organismes internationaux. M. Madrazo a exprimé l'engagement «solidaire» du gouvernement basque avec la Palestine, exigeant l'arrêt «immédiat» du «massacre» contre les Palestiniens et demandant l'instauration d'un «Etat palestinien sur son territoire légitime». Aide humanitaire suédoise de près d'un million d'euros La Suède a débloqué près d'un million d'euros pour venir en aide aux Palestiniens de la bande de Ghaza, a annoncé lundi l'Agence suédoise pour la coopération et le développement international. «La situation pour la population à Ghaza devient encore plus difficile», indique dans un communiqué de la Sida, soulignant : «Comme première étape, la Sida va envoyer 10 millions de couronnes supplémentaires (933,400 euros) à un fonds d'aide humanitaire géré par l'Onu.» Des juifs d'Australie qualifient «d'inhumaine» l'offensive israélienne Une centaine de juifs d'Australie, parmi lesquels plusieurs personnalités, ont condamné hier dans un communiqué l'offensive israélienne sur Ghaza, la qualifiant «d'inhumaine» et d'«abominable». «Nous sommes des juifs australiens qui rejoignent en Israël et partout dans le monde ceux qui condamnent les attaques militaires israéliennes sur Ghaza», ont-ils indiqué. «Ensemble, avec le groupe israélien pacifique Gush Shalom, nous condamnons la guerre actuelle, inhumaine, inutile et abominable.» L'organisation, qui compte dans ses rangs un ancien ministre de l'Environnement, Moss Cass, les romancières Linda Jaivin et Sara Dowse et un leader politique Vert, Ian Cohen, a cependant reconnu le droit à Israël de se défendre. Mais, ont-ils souligné, les tirs de roquettes en provenance de Ghaza sur Israël ne peuvent être utilisés pour justifier «cette attaque militaire complètement disproportionnée», estimant que l'Etat hébreu avait violé en novembre une fragile trêve avec le Hamas. La Belgique prête à accueillir des enfants L e gouvernement belge s'est dit hier prêt à accueillir en Belgique, aux côtés d'autres pays européens, des enfants blessés lors de l'offensive israélienne dans la bande de Ghaza «afin qu'ils soient soignés dans des conditions adéquates». «La Belgique se déclare disposée, dans le cadre d'une initiative européenne, à participer à une opération de rapatriement des enfants blessés suite aux opérations militaires actuelles de la bande de Ghaza, afin qu'ils soient soignés dans des conditions adéquates», a indiqué le gouvernement dans un communiqué. Le gouvernement du Premier ministre Herman Van Rompuy, nommé il y a une semaine, a par ailleurs débloqué «500 000 euros en aide alimentaire comme première réponse à la crise humanitaire» à Ghaza, précise-t-il. «La Belgique exprime sa vive inquiétude face à la situation humanitaire dans la bande de Ghaza» et «appelle à un cessez-le-feu immédiat et au retour aussi vite que possible à la logique d'une solution négociée», ajoute le gouvernement belge. Il souhaite également que «l'entrée des secours humanitaires dans la bande de Ghaza soit rendue possible de manière urgente par la réouverture complète des points d'accès».