A moins d'un mois de l'Aïd El-Adha, les Algériens restent hésitants quant à l'achat du mouton. Une actualité accentuée par la fièvre aphteuse qui inquiète le citoyen algérien qui réfléchit à deux fois avant d'acquérir son mouton. Le manque de confiance ou le manque d'information, pourquoi tant d'hésitation ? A moins d'un mois de l'Aïd El-Adha, les Algériens restent hésitants quant à l'achat du mouton. Une actualité accentuée par la fièvre aphteuse qui inquiète le citoyen algérien qui réfléchit à deux fois avant d'acquérir son mouton. Le manque de confiance ou le manque d'information, pourquoi tant d'hésitation ? Pourtant la question a été auparavant soulevée et la réponse a été plus que jamais définitive par le ministère de l'Agriculture qui a affirmé qu'il n'y a eu aucun risque de transmission de la fièvre aphteuse au cheptel ovin. Un inspecteur vétérinaire, qui a voulu garder l'anonymat, a joint les différentes déclarations du ministère en soulignant qu'« aucun cas de fièvre n'a été déclaré à ce jour, de toutes les façons il y a six types de fièvre aphteuse. Je tiens à préciser que la transmission à l'humain est très exceptionnelle, et l'exception ne fait pas la règle. Même dans le cas où il y a eu transmission l'humain a été longuement en contact avec les bovins atteints, cela reste sans risque, c'est seulement une petite fièvre qui ne laisse pas de séquelles ». A la question de savoir alors pourquoi il y eu autant d'abattages, l'inspecteur vétérinaire a souligné que cela s'est fait « pour préserver l'économie nationale, si le ministère n'avait pas pris les choses en mains avec notamment une compagne de vaccination, cette fièvre aurait pu toucher au moins 80 à 90 % du cheptel bovin ». Il est d'ailleurs à noter que plus de 560.000 têtes de bovins ont été vaccinées contre la fièvre aphteuse du 8 août au 7 septembre à l'échelle nationale, Daoudi Assia, inspectrice à la direction des services vétérinaires au niveau du ministère de l'Agriculture et du Développement rural a affirmé que l'opération d'indemnisation des éleveurs se poursuit, signalant dans ce sens l'abattage sanitaire de près de 5.300 têtes bovines affectées par la fièvre aphteuse à l'échelle nationale. Elle a également annoncé que les marchés de bétail seront rouverts en fin de semaine en cours, après la maîtrise totale de la situation née suite à la déclaration de cas de fièvre aphteuse dans 25 wilayas du pays, tout en rappelant que 1.448.500 doses de vaccin ont été consacrées à la lutte contre cette maladie et que près de 6.023 médecins vétérinaires dont 2.063 du secteur public ont été mobilisés pour l'opération de vaccination. Par ailleurs, la même responsable a annoncé qu'une campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse sera lancée au mois d'octobre prochain pour les bovins vaccinés au courant d'avril et mai derniers, faisant remarquer que 900.000 têtes bovines ont été vaccinées en Algérie avant l'apparition de cette maladie en août passé, sur un cheptel bovin estimé à près de 2 millions de têtes au niveau national. Les marchés à bestiaux seront rouverts vendredi prochain, à travers tout le pays, en prévision de la célébration de la fête de l'Aïd El-Adha, a annoncé le directeur des services vétérinaires auprès du ministère de l'Agriculture et du développement rural, Karim Boughalem. M. Boughalem a souligné que des "mesures strictes" ont été prises pour surveiller de près cette opération de réouverture, notamment avec l'affectation des contrôleurs des services vétérinaires aux marchés, en compagnie des agents de la Gendarmerie nationale, qui "vérifieront et contrôleront les autorisations de la circulation des ovins octroyées par des vétérinaires aux éleveurs ou aux marchands". Concernant les points de vente des ovins en prévision de l'Aid el-Adha, M. Youssefi, inspecteur vétérinaire auprès de la wilaya d'Alger a indiqué que les services vétérinaires avaient informé toutes les communes sur les lieux de vente en attendant une décision du wali. Il a estimé que le seul marché du bétail d'El-Harrach (Alger), fermé après l'apparition de la fièvre aphteuse, est un point de vente anarchique et sa réouverture implique la responsabilité de la commune. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri avait annoncé récemment que les marchés à bestiaux seront rouverts prochainement à l'approche de l'Aid el- Adha appelant les responsables concernés à "réunir toutes les conditions nécessaires pour la réouverture de ces espaces". Il avait souligné dans ce sens qu'il n'y a plus de raison de poursuivre l'abattage de bovins, la situation née de l'apparition de la fièvre aphteuse s'étant "stabilisée" et se trouvant «maîtrisée» Pourtant la question a été auparavant soulevée et la réponse a été plus que jamais définitive par le ministère de l'Agriculture qui a affirmé qu'il n'y a eu aucun risque de transmission de la fièvre aphteuse au cheptel ovin. Un inspecteur vétérinaire, qui a voulu garder l'anonymat, a joint les différentes déclarations du ministère en soulignant qu'« aucun cas de fièvre n'a été déclaré à ce jour, de toutes les façons il y a six types de fièvre aphteuse. Je tiens à préciser que la transmission à l'humain est très exceptionnelle, et l'exception ne fait pas la règle. Même dans le cas où il y a eu transmission l'humain a été longuement en contact avec les bovins atteints, cela reste sans risque, c'est seulement une petite fièvre qui ne laisse pas de séquelles ». A la question de savoir alors pourquoi il y eu autant d'abattages, l'inspecteur vétérinaire a souligné que cela s'est fait « pour préserver l'économie nationale, si le ministère n'avait pas pris les choses en mains avec notamment une compagne de vaccination, cette fièvre aurait pu toucher au moins 80 à 90 % du cheptel bovin ». Il est d'ailleurs à noter que plus de 560.000 têtes de bovins ont été vaccinées contre la fièvre aphteuse du 8 août au 7 septembre à l'échelle nationale, Daoudi Assia, inspectrice à la direction des services vétérinaires au niveau du ministère de l'Agriculture et du Développement rural a affirmé que l'opération d'indemnisation des éleveurs se poursuit, signalant dans ce sens l'abattage sanitaire de près de 5.300 têtes bovines affectées par la fièvre aphteuse à l'échelle nationale. Elle a également annoncé que les marchés de bétail seront rouverts en fin de semaine en cours, après la maîtrise totale de la situation née suite à la déclaration de cas de fièvre aphteuse dans 25 wilayas du pays, tout en rappelant que 1.448.500 doses de vaccin ont été consacrées à la lutte contre cette maladie et que près de 6.023 médecins vétérinaires dont 2.063 du secteur public ont été mobilisés pour l'opération de vaccination. Par ailleurs, la même responsable a annoncé qu'une campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse sera lancée au mois d'octobre prochain pour les bovins vaccinés au courant d'avril et mai derniers, faisant remarquer que 900.000 têtes bovines ont été vaccinées en Algérie avant l'apparition de cette maladie en août passé, sur un cheptel bovin estimé à près de 2 millions de têtes au niveau national. Les marchés à bestiaux seront rouverts vendredi prochain, à travers tout le pays, en prévision de la célébration de la fête de l'Aïd El-Adha, a annoncé le directeur des services vétérinaires auprès du ministère de l'Agriculture et du développement rural, Karim Boughalem. M. Boughalem a souligné que des "mesures strictes" ont été prises pour surveiller de près cette opération de réouverture, notamment avec l'affectation des contrôleurs des services vétérinaires aux marchés, en compagnie des agents de la Gendarmerie nationale, qui "vérifieront et contrôleront les autorisations de la circulation des ovins octroyées par des vétérinaires aux éleveurs ou aux marchands". Concernant les points de vente des ovins en prévision de l'Aid el-Adha, M. Youssefi, inspecteur vétérinaire auprès de la wilaya d'Alger a indiqué que les services vétérinaires avaient informé toutes les communes sur les lieux de vente en attendant une décision du wali. Il a estimé que le seul marché du bétail d'El-Harrach (Alger), fermé après l'apparition de la fièvre aphteuse, est un point de vente anarchique et sa réouverture implique la responsabilité de la commune. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri avait annoncé récemment que les marchés à bestiaux seront rouverts prochainement à l'approche de l'Aid el- Adha appelant les responsables concernés à "réunir toutes les conditions nécessaires pour la réouverture de ces espaces". Il avait souligné dans ce sens qu'il n'y a plus de raison de poursuivre l'abattage de bovins, la situation née de l'apparition de la fièvre aphteuse s'étant "stabilisée" et se trouvant «maîtrisée»