Le secrétaire d'Etat, John Kerry, s'est envolé mardi pour le Moyen-Orient, où il doit rallier les pays arabes à l'offensive contre l'Etat islamique (EI). Le secrétaire d'Etat, John Kerry, s'est envolé mardi pour le Moyen-Orient, où il doit rallier les pays arabes à l'offensive contre l'Etat islamique (EI). Barack Obama doit présenter ce soir à Washington son plan d'action contre le califat djihadiste, dont une grande part du succès dépend de la solidité de la coalition actuellement en cours d'élaboration. John Kerry, à Amman puis à Djedda en Arabie saoudite, doit s'entretenir avec les chefs de la diplomatie des pays du Golfe, d'Irak, de Jordanie, d'Egypte et de Turquie. Le Liban doit aussi participer à la réunion. Lors de cette tournée, il effectuera le «service après-vente» du plan exposé la veille par le président américain. Les pays de la Ligue arabe ont déjà affirmé dimanche leur détermination commune à « affronter les groupes terroristes », à commencer par ceux de cet Etat islamique qui occupe de vastes territoires en Irak et en Syrie, où a été proclamé en juillet un « califat ». L'Egypte, pays clé dans la région, a précisé mardi soutenir « politiquement » les Etats-Unis dans la lutte contre le « terrorisme » de l'EI. Tout en avertissant qu'une participation à des mesures sécuritaires devait «se faire sous mandat de l'Onu et dans le cadre d'une résolution du Conseil de sécurité». Le 24 septembre, une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue sur cette question. La presse syrienne a vivement critiqué le blanc-seing donné par ces pays arabes aux Etats-Unis, qui «reviennent » au Moyen-Orient «sous un faux prétexte qui est la lutte contre le terrorisme », selon le quotidien al-Baas. Barack Obama doit présenter ce soir à Washington son plan d'action contre le califat djihadiste, dont une grande part du succès dépend de la solidité de la coalition actuellement en cours d'élaboration. John Kerry, à Amman puis à Djedda en Arabie saoudite, doit s'entretenir avec les chefs de la diplomatie des pays du Golfe, d'Irak, de Jordanie, d'Egypte et de Turquie. Le Liban doit aussi participer à la réunion. Lors de cette tournée, il effectuera le «service après-vente» du plan exposé la veille par le président américain. Les pays de la Ligue arabe ont déjà affirmé dimanche leur détermination commune à « affronter les groupes terroristes », à commencer par ceux de cet Etat islamique qui occupe de vastes territoires en Irak et en Syrie, où a été proclamé en juillet un « califat ». L'Egypte, pays clé dans la région, a précisé mardi soutenir « politiquement » les Etats-Unis dans la lutte contre le « terrorisme » de l'EI. Tout en avertissant qu'une participation à des mesures sécuritaires devait «se faire sous mandat de l'Onu et dans le cadre d'une résolution du Conseil de sécurité». Le 24 septembre, une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue sur cette question. La presse syrienne a vivement critiqué le blanc-seing donné par ces pays arabes aux Etats-Unis, qui «reviennent » au Moyen-Orient «sous un faux prétexte qui est la lutte contre le terrorisme », selon le quotidien al-Baas.