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Coalition contre l'Etat islamique

Une coalition s'esquissait hier pour épauler les Etats-Unis qui visent depuis début août les djihadistes de l'Etat islamique par des frappes aériennes en Irak, après une réunion de dix pays occidentaux en marge du sommet de l'Otan à Newport (Royaume-Uni). «Il n'y a pas de temps à perdre pour construire une large coalition visant à affaiblir et, in fine, détruire la menace représentée par l'Etat islamique», ont plaidé les secrétaires d'Etat américains John Kerry et Chuck Hagel devant leurs homologues de neuf pays. Britanniques, Français, Allemands, Italiens, Danois, Australiens, Turcs, Canadiens, Polonais, participaient à cette réunion qui semble dessiner le coeur de ce que sera la future coalition, que le secrétaire d'Etat américain John Kerry souhaite voir constituée d'ici l'Assemblée générale de l'Onu fin septembre. Toutefois, l'intervention de soldats alliés au sol est d'ores et déjà exclue : «Je pense que la ligne rouge pour tout le monde autour de cette table est : pas de troupes au sol», a souligné John Kerry. Les Etats-Unis, qui ont mené depuis le 8 août plus d'une centaine de frappes ciblées contre les djihadistes afin de freiner leur avancée dans le nord de l'Irak, veulent impliquer leurs partenaires dans la lutte contre l'EI, qui a décapité deux journalistes américains et promet le même sort à un otage britannique. «Pour être efficace, cette coalition internationale doit s'articuler autour de plusieurs axes : soutien militaire à nos partenaires irakiens, stopper le flux des combattants étrangers, contrer le financement de l'Etat islamique, traiter la crise humanitaire et délégitimer l'idéologie de l'EI», ont précisé MM. Kerry et Hagel. Les participants ont «confirmé qu'ils étaient prêts à participer pleinement à cette approche coordonnée», poursuit le texte. «Dans les jours qui viennent, nous allons continuer les discussions avec nos partenaires dans la région, qui ont un rôle important à jouer». La menace de l'Etat islamique est d'autant plus pressante pour des pays occidentaux qui redoutent l'exportation d'actes de terrorisme par l'EI, qui a attiré quelque 2.000 djihadistes européens grâce à sa très forte présence sur internet.
Plus tard dans la matinée, le Premier ministre britannique David Cameron a condamné «unanimement» au nom des Alliés les «actes barbares et ignobles» perpétrés par l'Etat islamique, qui a enlevé des milliers de civils et commis des meurtres de masse. L'EI avait déjà été au centre d'un dîner très animé entre les 28 chefs d'Etat et de gouvernement alliés jeudi soir dans un château de Cardiff. Si une coalition était formée, «on n'imagine pas agir sans un cadre légal», par exemple avec l'aval des Nations unies, a souligné une source française. Le président français François Hollande, qui devait s'entretenir avec Barack Obama vendredi matin, s'est déjà montré ouvert à une «réponse militaire», précisant toutefois que cela devrait se faire «dans le respect du droit international». Paris tente d'organiser une conférence internationale courant septembre, à condition que le gouvernement irakien soit constitué. La livraison d'armes aux combattants kurdes, en première ligne face aux djihadistes dans le nord de l'Irak, entre également dans «la stratégie globale» de lutte contre l'EI. Sept pays, dont les Etats-Unis, la France, mais aussi l'Allemagne et l'Italie, livrent ou se sont engagés à livrer des armes aux peshmergas. Rompant avec sa politique traditionnelle, l'Allemagne s'apprête notamment à fournir 30 systèmes de missiles antichar, 16.000 fusils d'assaut et 8.000 pistolets. La Grande-Bretagne, concernée au premier chef en raison des soupçons sur la nationalité britannique du bourreau qui a décapité les deux journalistes américains, laisse la porte ouverte. «Il faut une stratégie complète afin de les mettre sous pression de toutes parts. C'est ce que nous essayons de faire à ce sommet», a expliqué David Cameron, qui a appelé les Alliés à ne pas payer de rançons pour les otages car c'est «contre-productif».
Les obstacles sont nombreux, car l'Etat islamique a établi son «califat» autoproclamé à la fois sur le territoire de la Syrie et de l'Irak. «En Irak, il y a un gouvernement demandeur d'aide, c'est un cadre défini. En Syrie, vous avez un Etat, une opposition, et l'Etat islamique. C'est une opération beaucoup plus complexe au niveau politique et juridique, d'autant qu'Assad n'est pas un partenaire», souligne la source française. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry se rendra au Moyen-Orient à l'issue du sommet de l'Otan. Les six monarchies arabes du Golfe se réunissent aujourd'hui à Djeddah pour évoquer le sujet.


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