Deux approches totalement divergentes s'affrontent. Pour Alger, l'instabilité qui règne dans ces pays ne peut être résolue que par une solution politique négociée... Deux approches totalement divergentes s'affrontent. Pour Alger, l'instabilité qui règne dans ces pays ne peut être résolue que par une solution politique négociée... Alger, Washington et Paris discutent, Paris fait entendre les bruits de bottes sur la crise libyenne. La France qui s'est faite une spécialité de vat- en-guerre, opterait pour des opérations militaires, elle est déjà présente militairement au Nord-Mali, l'opération Serval, pour résoudre la crise malienne. Si dans la crise malienne Washington a laissé faire la France, il en est autrement de la Libye où des compagnies pétrolières américaines sont fortement présentes. Les intérêts américains dans ce pays sont très grands. Alger, ne peut accepter « en aucune façon une intervention militaire étrangère en Libye », a déclaré mercredi à Madrid le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. « Le rôle des institutions internationales consiste à aider et ne pas de se substituer (dans les affaires internes des pays souverains). Par conséquent, nous ne pouvons accepter l'intervention militaire étrangère en aucune façon en Libye », a affirmé le chef de la diplomatie algérienne, en marge de la conférence internationale de soutien et de développement de la Libye, organisée à l'initiative de l'Espagne. Washington n'a pas fait connaître sa position sur la crise libyenne. Pour ou contre l'intervention militaire dans ce pays ? On le saura très prochainement. Washington a exprimé son intention de s'impliquer totalement dans la recherche d'une solution, sûrement négociée entre les différentes parties libyennes. Lors d'un échange avec Ramtane Lamamra qu'il recevait, jeudi dernier à Washington, John Kerry le secrétaire d'Etat américain US, a annoncé une prochaine réunion restreinte à New York qui regroupera des « pays- clés concernés par la situation prévalant en Libye ». Pour l'heure, une intervention militaire envisagée par François Hollande est mise sous le boisseau. Les ardeurs guerrières de la France n'ont pas trouvé un écho favorable au sein de la communauté internationale qui a été convaincue par les arguments présentés par l'Algérie qui a estimé qu'une intervention militaire étrangère ouvrirait la boite à Pandore. Le secrétaire d'Etat US n'ignore pas la complexité et la difficulté du cas libyen. « Nous savons tous que la Libye fait actuellement face à des défis. L'Algérie de par son état de proche voisin de ce pays est concernée par cette situation ainsi que l'Egypte », a-t-il relevé, ajoutant que l'ensemble de la région « travaille très dur pour aider à faire face à cette question », a indiqué le chef de la diplomatie américaine. « Nous voulons être un soutien et nous voulons travailler en collaboration, et j'aimerai ne pas me contenter de la discussion que nous avons aujourd'hui, mais poursuivre nos efforts lors de la réunion restreinte qui aura lieu à New York », a précisé M. Kerry. « Nous avons tous besoin de compter les uns sur les autres et de travailler en collaboration », a-t-il encore déclaré en ayant à l'esprit sans doute les déclarations de Lamamra qui a exposé la vision de l'Algérie sur ce problème lors de la Conférence de Madrid. Le dialogue intermalien en référence Le chef de la diplomatie algérienne a fait observer que ce pays est « en difficulté sérieuse, mais il n'est pas en faillite », soulignant à ce propos que « la solution doit être libyenne et trouvée par les Libyens eux-mêmes ». « La diplomatie algérienne est parvenue, de manière effective, à convaincre tout un chacun que le maillon fort du processus de règlement de la crise en Libye consistait -en sus du peuple libyen lui-même - en les pays voisins qui sont les mieux placés pour comprendre la culture et l'histoire de ce pays et qui sont directement concernés par les incidences de la situation interne sur leurs frontières », a-t-il souligné lors d'un entretien accordé à une chaîne de télévision privée algérienne. Encore fautilque les Libyens ne répondent pas à l'initiative américaine de réunir une réunion restreinte sur la Libye à New-York ! « Si les Libyens estiment que l'Algérie est le lieu qui convient pour se réunir et amorcer un processus réunificateur dans le cadre d'une réconciliation nationale, alors l'Algérie est favorable à cette démarche », avait en effet estimé, le 15 septembre dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, alors qu'il recevait son homologue portugais avant de se rendre à Washington quelques jours plus tard où il a été annoncé par John Kerry la réunion restreinte sur la Libye. « L'Algérie approuvera toute solution proposée par les Libyens eux-mêmes », avait-il dit, estimant que « si ces derniers jugent que l'Algérie en tant que pays frère et voisin est le pays qui peut abriter les différentes rencontres permettant d'aboutir à une solution, l'Algérie ne voit pas d'inconvénient à cela ». L'Algérie avait, dans ce contexte, pris l'initiative d'appeler à la création d'un groupe des Etats voisins de la Libye pour trouver une solution à la crise politique. Autre crise pour laquelle la diplomatie emploie tout son savoir- faire pour un règlement négocié. La crise malienne ! L'Algérie espère que le dialogue intermalien, mené sous ses auspices, ferait sortir le Mali du cycle de l'instabilité qui le ronge. Un précédent qui servira de référence aux milices libyennes qui s'entretuent pour le pouvoir. L'équipe de médiation est optimiste et confiante pour la conclusion d'un accord. Les représentants de la communauté internationale, qui sont les médiateurs de ces négociations, travaillent dur pour convaincre les protagonistes à conclure un accord qui ramène la paix et la stabilité dans le Nord de ce pays. Les premiers pas du dialogue entre les Mouvements armés et le camp gouvernemental, a été « très constructif », selon une source au fait du dossier. Alger, Washington et Paris discutent, Paris fait entendre les bruits de bottes sur la crise libyenne. La France qui s'est faite une spécialité de vat- en-guerre, opterait pour des opérations militaires, elle est déjà présente militairement au Nord-Mali, l'opération Serval, pour résoudre la crise malienne. Si dans la crise malienne Washington a laissé faire la France, il en est autrement de la Libye où des compagnies pétrolières américaines sont fortement présentes. Les intérêts américains dans ce pays sont très grands. Alger, ne peut accepter « en aucune façon une intervention militaire étrangère en Libye », a déclaré mercredi à Madrid le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. « Le rôle des institutions internationales consiste à aider et ne pas de se substituer (dans les affaires internes des pays souverains). Par conséquent, nous ne pouvons accepter l'intervention militaire étrangère en aucune façon en Libye », a affirmé le chef de la diplomatie algérienne, en marge de la conférence internationale de soutien et de développement de la Libye, organisée à l'initiative de l'Espagne. Washington n'a pas fait connaître sa position sur la crise libyenne. Pour ou contre l'intervention militaire dans ce pays ? On le saura très prochainement. Washington a exprimé son intention de s'impliquer totalement dans la recherche d'une solution, sûrement négociée entre les différentes parties libyennes. Lors d'un échange avec Ramtane Lamamra qu'il recevait, jeudi dernier à Washington, John Kerry le secrétaire d'Etat américain US, a annoncé une prochaine réunion restreinte à New York qui regroupera des « pays- clés concernés par la situation prévalant en Libye ». Pour l'heure, une intervention militaire envisagée par François Hollande est mise sous le boisseau. Les ardeurs guerrières de la France n'ont pas trouvé un écho favorable au sein de la communauté internationale qui a été convaincue par les arguments présentés par l'Algérie qui a estimé qu'une intervention militaire étrangère ouvrirait la boite à Pandore. Le secrétaire d'Etat US n'ignore pas la complexité et la difficulté du cas libyen. « Nous savons tous que la Libye fait actuellement face à des défis. L'Algérie de par son état de proche voisin de ce pays est concernée par cette situation ainsi que l'Egypte », a-t-il relevé, ajoutant que l'ensemble de la région « travaille très dur pour aider à faire face à cette question », a indiqué le chef de la diplomatie américaine. « Nous voulons être un soutien et nous voulons travailler en collaboration, et j'aimerai ne pas me contenter de la discussion que nous avons aujourd'hui, mais poursuivre nos efforts lors de la réunion restreinte qui aura lieu à New York », a précisé M. Kerry. « Nous avons tous besoin de compter les uns sur les autres et de travailler en collaboration », a-t-il encore déclaré en ayant à l'esprit sans doute les déclarations de Lamamra qui a exposé la vision de l'Algérie sur ce problème lors de la Conférence de Madrid. Le dialogue intermalien en référence Le chef de la diplomatie algérienne a fait observer que ce pays est « en difficulté sérieuse, mais il n'est pas en faillite », soulignant à ce propos que « la solution doit être libyenne et trouvée par les Libyens eux-mêmes ». « La diplomatie algérienne est parvenue, de manière effective, à convaincre tout un chacun que le maillon fort du processus de règlement de la crise en Libye consistait -en sus du peuple libyen lui-même - en les pays voisins qui sont les mieux placés pour comprendre la culture et l'histoire de ce pays et qui sont directement concernés par les incidences de la situation interne sur leurs frontières », a-t-il souligné lors d'un entretien accordé à une chaîne de télévision privée algérienne. Encore fautilque les Libyens ne répondent pas à l'initiative américaine de réunir une réunion restreinte sur la Libye à New-York ! « Si les Libyens estiment que l'Algérie est le lieu qui convient pour se réunir et amorcer un processus réunificateur dans le cadre d'une réconciliation nationale, alors l'Algérie est favorable à cette démarche », avait en effet estimé, le 15 septembre dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, alors qu'il recevait son homologue portugais avant de se rendre à Washington quelques jours plus tard où il a été annoncé par John Kerry la réunion restreinte sur la Libye. « L'Algérie approuvera toute solution proposée par les Libyens eux-mêmes », avait-il dit, estimant que « si ces derniers jugent que l'Algérie en tant que pays frère et voisin est le pays qui peut abriter les différentes rencontres permettant d'aboutir à une solution, l'Algérie ne voit pas d'inconvénient à cela ». L'Algérie avait, dans ce contexte, pris l'initiative d'appeler à la création d'un groupe des Etats voisins de la Libye pour trouver une solution à la crise politique. Autre crise pour laquelle la diplomatie emploie tout son savoir- faire pour un règlement négocié. La crise malienne ! L'Algérie espère que le dialogue intermalien, mené sous ses auspices, ferait sortir le Mali du cycle de l'instabilité qui le ronge. Un précédent qui servira de référence aux milices libyennes qui s'entretuent pour le pouvoir. L'équipe de médiation est optimiste et confiante pour la conclusion d'un accord. Les représentants de la communauté internationale, qui sont les médiateurs de ces négociations, travaillent dur pour convaincre les protagonistes à conclure un accord qui ramène la paix et la stabilité dans le Nord de ce pays. Les premiers pas du dialogue entre les Mouvements armés et le camp gouvernemental, a été « très constructif », selon une source au fait du dossier.