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A qui profite le désordre ?
Retour des tensions à Ghardaïa sur fond de grève de la police
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 10 - 2014

Affrontements entre policiers et manifestants. Affrontements intercommunautaires. La vallée du M'Zab sombre dans le chaos. La situation qui dérape risque de devenir incontrôlable.
Affrontements entre policiers et manifestants. Affrontements intercommunautaires. La vallée du M'Zab sombre dans le chaos. La situation qui dérape risque de devenir incontrôlable.
La nuit de lundi à mardi a été houleuse à Ghardaïa-Ville et Berriane où des dizaines de blessés ont été admis dans les différentes structures sanitaires de la vallée. Retour des violences intercommunautaires sur fond de mouvements de protestation de la police. Les policiers en colère ont maintenu leur sit-in de protestation devant le siège de la sûreté de wilaya, non loin du quartier chaud de Hadj-Messaoud en proie à de violentes échauffourées la nuit durant.
Des pourparlers, menés durant la nuit entre les émissaires du Directeur de la Sûreté nationale et les protestataires, n'ont pas donné de résultats, tandis que Ghardaïa et Berriane ont, une nouvelle fois, renoué avec les nuits sanglantes. « Des bandes d'émeutiers encagoulés surgissant de toutes parts, profitant de l'absence des éléments des URS, s'attaquent à des familles au sein même de leurs domiciles. Administrations, établissements scolaires, banques, bureaux de poste, toutes les portes sont closes dans un climat électrique » rapportent les correspondants de presse.
A Bellaadis une polyclinique a été incendiée tandis que la route de Daïa- Bendahoua, traversée par le quartier d'El- Ghaba à concentration mozabite, reste fermée aux Arabes. Les habitants de Daïa ne peuvent ni sortir ni rentrer. A Hadj- Messaoud et Bensmara, en plein centreville de Ghardaïa, deux maisons ont été incendiées. Les affrontements entre émeutiers et forces de l'ordre ont duré toute la nuit pour s'estomper un peu à la levée du jour dans une ville en plein chaos et où tous les commerces ont baissé les rideaux.
Lundi, deux jeunes ont été mortellement blessés et une dizaine d'agents de la police et de la Protection civile ont été légèrement blessés, suite à des échauffourées sporadiques entre groupes de jeunes, selon l'APS qui cite une source médicale à l'hôpital de Ghardaïa. Un notable et élu local a indiqué, d'après la même source, « que des groupes de jeunes ont commencé à se lancer des pierres, des cocktails Molotov et des pneus enflammés, avant que la situation ne se dégrade davantage, créant un climat d'insécurité sur le tronçon incontournable de la RN 1 traversant la ville de Berriane ».
Le trafic routier a été momentanément interrompu avant que les forces de la Gendarmerie nationale, déployées sur les lieux, ne rétablissent la circulation. « Ces incidents, qui onr éclaté dimanche entre groupes de jeunes, ont été marqués par des actes de vandalisme et l'incendie d'une dizaine de locaux commerciaux, ainsi que d'une résidence de la commune », selon le même élu.
Hier, en début d'après-midi, les policiers grévistes poursuivaient toujours leurs actions de protestation et ont refusé de prendre langue avec le général-major Abdelghani Hamel, qui se trouve sur les lieux pour s'enquérir des préoccupations des policiers protestataires.
Ces derniers exigent la venue du Premier ministre pour, disent-ils, « engager le gouvernement dans une vraie solution aux problèmes socioprofessionnel des unités d'intervention rapide de la police prises en otage entre une administration qui les méprise et des émeutiers qui les prennent pour des cibles faciles ». Abdelmalek Sellal aurait pris la décision d'envoyer sur place le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, qui était attendu en début d'après-midi d'hier dans la wilaya de Ghardaïa, selon une source gouvernementale rapportée sur un site électronique.
« Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a décidé de dépêcher Tayeb Belaïz dans la wilaya en vue de s'enquérir de près de la situation sur le terrain», précise cette source. La décision a été prise ce matin « après la dégradation de la situation ces dernières 48 heures et le décès de deux personnes », est-il indiqué.
Sur place, « Belaïz rencontrera les autorités locales, les notables, mais aussi il écoutera les doléances des policiers », ajoute la même source. Le ministre réussira-t-il alors que le Premier ministre s'est rendu plusieurs fois accompagné d'une armada de ministres de son gouvernement sans pour autant que la situation redevienne « normale » ? Pire, la situation s'est aggravée.
Les heurts intercommunautaires ont repris. Les éléments de la police sont en grève ! Ils ne veulent plus être tirés comme des lapins par des émeutiers sans foi ni loi. Tayeb Belaïz aura fort à faire pour résoudre cette quadrature du cercle.
Le temps lui est compté avant que la situation ne parvienne à un point de non retour. Aux dernières nouvelles et à l'heure où nous mettons sous presse, certaines unités, cantonnées à El Hamiz, sont à leur tour sorties dans la rue pour crier leur ras-le-bol. Les éléments de ces unités sont, pour la plupart, originaires de l'intérieur du pays et n'ont pas bénéficier depuis plusieurs mois de repos.
La nuit de lundi à mardi a été houleuse à Ghardaïa-Ville et Berriane où des dizaines de blessés ont été admis dans les différentes structures sanitaires de la vallée. Retour des violences intercommunautaires sur fond de mouvements de protestation de la police. Les policiers en colère ont maintenu leur sit-in de protestation devant le siège de la sûreté de wilaya, non loin du quartier chaud de Hadj-Messaoud en proie à de violentes échauffourées la nuit durant.
Des pourparlers, menés durant la nuit entre les émissaires du Directeur de la Sûreté nationale et les protestataires, n'ont pas donné de résultats, tandis que Ghardaïa et Berriane ont, une nouvelle fois, renoué avec les nuits sanglantes. « Des bandes d'émeutiers encagoulés surgissant de toutes parts, profitant de l'absence des éléments des URS, s'attaquent à des familles au sein même de leurs domiciles. Administrations, établissements scolaires, banques, bureaux de poste, toutes les portes sont closes dans un climat électrique » rapportent les correspondants de presse.
A Bellaadis une polyclinique a été incendiée tandis que la route de Daïa- Bendahoua, traversée par le quartier d'El- Ghaba à concentration mozabite, reste fermée aux Arabes. Les habitants de Daïa ne peuvent ni sortir ni rentrer. A Hadj- Messaoud et Bensmara, en plein centreville de Ghardaïa, deux maisons ont été incendiées. Les affrontements entre émeutiers et forces de l'ordre ont duré toute la nuit pour s'estomper un peu à la levée du jour dans une ville en plein chaos et où tous les commerces ont baissé les rideaux.
Lundi, deux jeunes ont été mortellement blessés et une dizaine d'agents de la police et de la Protection civile ont été légèrement blessés, suite à des échauffourées sporadiques entre groupes de jeunes, selon l'APS qui cite une source médicale à l'hôpital de Ghardaïa. Un notable et élu local a indiqué, d'après la même source, « que des groupes de jeunes ont commencé à se lancer des pierres, des cocktails Molotov et des pneus enflammés, avant que la situation ne se dégrade davantage, créant un climat d'insécurité sur le tronçon incontournable de la RN 1 traversant la ville de Berriane ».
Le trafic routier a été momentanément interrompu avant que les forces de la Gendarmerie nationale, déployées sur les lieux, ne rétablissent la circulation. « Ces incidents, qui onr éclaté dimanche entre groupes de jeunes, ont été marqués par des actes de vandalisme et l'incendie d'une dizaine de locaux commerciaux, ainsi que d'une résidence de la commune », selon le même élu.
Hier, en début d'après-midi, les policiers grévistes poursuivaient toujours leurs actions de protestation et ont refusé de prendre langue avec le général-major Abdelghani Hamel, qui se trouve sur les lieux pour s'enquérir des préoccupations des policiers protestataires.
Ces derniers exigent la venue du Premier ministre pour, disent-ils, « engager le gouvernement dans une vraie solution aux problèmes socioprofessionnel des unités d'intervention rapide de la police prises en otage entre une administration qui les méprise et des émeutiers qui les prennent pour des cibles faciles ». Abdelmalek Sellal aurait pris la décision d'envoyer sur place le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, qui était attendu en début d'après-midi d'hier dans la wilaya de Ghardaïa, selon une source gouvernementale rapportée sur un site électronique.
« Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a décidé de dépêcher Tayeb Belaïz dans la wilaya en vue de s'enquérir de près de la situation sur le terrain», précise cette source. La décision a été prise ce matin « après la dégradation de la situation ces dernières 48 heures et le décès de deux personnes », est-il indiqué.
Sur place, « Belaïz rencontrera les autorités locales, les notables, mais aussi il écoutera les doléances des policiers », ajoute la même source. Le ministre réussira-t-il alors que le Premier ministre s'est rendu plusieurs fois accompagné d'une armada de ministres de son gouvernement sans pour autant que la situation redevienne « normale » ? Pire, la situation s'est aggravée.
Les heurts intercommunautaires ont repris. Les éléments de la police sont en grève ! Ils ne veulent plus être tirés comme des lapins par des émeutiers sans foi ni loi. Tayeb Belaïz aura fort à faire pour résoudre cette quadrature du cercle.
Le temps lui est compté avant que la situation ne parvienne à un point de non retour. Aux dernières nouvelles et à l'heure où nous mettons sous presse, certaines unités, cantonnées à El Hamiz, sont à leur tour sorties dans la rue pour crier leur ras-le-bol. Les éléments de ces unités sont, pour la plupart, originaires de l'intérieur du pays et n'ont pas bénéficier depuis plusieurs mois de repos.


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