Le mouvement associatif de lutte contre le cancer a appelé, samedi à Alger, au remboursement des soins effectués dans le secteur privé en attendant l'application du plan-cancer (2015-2019). Le mouvement associatif de lutte contre le cancer a appelé, samedi à Alger, au remboursement des soins effectués dans le secteur privé en attendant l'application du plan-cancer (2015-2019). "La Caisse nationale de sécurité sociale (Cnas) doit signer une convention avec les établissements de soins privés pour le remboursement des malades ayant recours au secteur privé pour leurs soins, faute de rendez-vous dans le secteur public", a indiqué la présidente de l'association El-Amel de lutte contre le cancer, Hamida Khatab. Pour Mme Khatab, les patients se faisant traiter dans les centres anti-cancer privés déboursent des "sommes faramineuses" et doivent, donc, être remboursés par la Cnas. Elle a mentionné à ce titre que "les rendez-vous en radiothérapie dans les établissements publics sont prévus pour 2015, précisant qu'en attendant l'ouverture des nouveaux centres anti-cancer (CAC), les malades doivent être pris en charge gratuitement dans le secteur privé". Au sujet du mouvement associatif, le chef de service sénologie au Centre-Pierre-et-Marie-Curie (CPMC), le professeur Ahmed Bendib, est revenu sur le rôle important des associations qui sont le relais entre le malade et le médecin. Le Pr Bendib a, cependant, averti contre les "dérives" enregistrées au sein de certaines associations qui "outrepassent leurs prérogatives en se substituant aux médecins". Le spécialiste a aussi plaidé pour la reforme du système de santé nationale en mentionnant que la médecine "gratuite ne devait concerner que les citoyens défavorisés". S'exprimant sur les nouveaux CAC, il a appelé à la formation de radiologues, physiciens et manipulateurs car le fonctionnement des accélérateurs nécessite la maîtrise d'une technologie de pointe. Concernant le droit des malades, l'avocate Me Fatma Benbraham a rappelé que "le droit aux soins est un droit constitutionnel, tous les malades doivent bénéficier des mêmes soins quels que soit leurs origines, sexes, moyens et lieux de résidence". Me Benbraham a aussi insisté, à cette occasion, sur "le secret médical et la confidentialité des soins, droits personnels des patients sauf si ces derniers sont mineurs ou souffrent de pathologies mentales". A propos des femmes divorcées et sans emploi, l'intervenante a estimé qu'elles "sont en droit de bénéficier de l'assurance de leurs ex-maris et que les textes de loi le stipulent clairement". "La Caisse nationale de sécurité sociale (Cnas) doit signer une convention avec les établissements de soins privés pour le remboursement des malades ayant recours au secteur privé pour leurs soins, faute de rendez-vous dans le secteur public", a indiqué la présidente de l'association El-Amel de lutte contre le cancer, Hamida Khatab. Pour Mme Khatab, les patients se faisant traiter dans les centres anti-cancer privés déboursent des "sommes faramineuses" et doivent, donc, être remboursés par la Cnas. Elle a mentionné à ce titre que "les rendez-vous en radiothérapie dans les établissements publics sont prévus pour 2015, précisant qu'en attendant l'ouverture des nouveaux centres anti-cancer (CAC), les malades doivent être pris en charge gratuitement dans le secteur privé". Au sujet du mouvement associatif, le chef de service sénologie au Centre-Pierre-et-Marie-Curie (CPMC), le professeur Ahmed Bendib, est revenu sur le rôle important des associations qui sont le relais entre le malade et le médecin. Le Pr Bendib a, cependant, averti contre les "dérives" enregistrées au sein de certaines associations qui "outrepassent leurs prérogatives en se substituant aux médecins". Le spécialiste a aussi plaidé pour la reforme du système de santé nationale en mentionnant que la médecine "gratuite ne devait concerner que les citoyens défavorisés". S'exprimant sur les nouveaux CAC, il a appelé à la formation de radiologues, physiciens et manipulateurs car le fonctionnement des accélérateurs nécessite la maîtrise d'une technologie de pointe. Concernant le droit des malades, l'avocate Me Fatma Benbraham a rappelé que "le droit aux soins est un droit constitutionnel, tous les malades doivent bénéficier des mêmes soins quels que soit leurs origines, sexes, moyens et lieux de résidence". Me Benbraham a aussi insisté, à cette occasion, sur "le secret médical et la confidentialité des soins, droits personnels des patients sauf si ces derniers sont mineurs ou souffrent de pathologies mentales". A propos des femmes divorcées et sans emploi, l'intervenante a estimé qu'elles "sont en droit de bénéficier de l'assurance de leurs ex-maris et que les textes de loi le stipulent clairement".