C'est hier que le monde a commémoré la Journée internationale de la lutte contre le cancer. Une date importante pour notre pays surtout lorsqu'on sait que des milliers de cancéreux perdent la vie en raison du manque de soins et de moyens qui gangrènent le secteur de la santé. Une situation dramatique qui s'amplifie chaque année où les malades algériens désarmés, attendent toujours que des places soient libérées pour pouvoir se faire traiter. C'est hier que le monde a commémoré la Journée internationale de la lutte contre le cancer. Une date importante pour notre pays surtout lorsqu'on sait que des milliers de cancéreux perdent la vie en raison du manque de soins et de moyens qui gangrènent le secteur de la santé. Une situation dramatique qui s'amplifie chaque année où les malades algériens désarmés, attendent toujours que des places soient libérées pour pouvoir se faire traiter. La journée d'hier a été celle où plusieurs voix se sont levées pour dire « Barakat ». « Barakat » à cette négligence qui ne cesse de sévir dans les différents centres hospitaliers. « Barakat » à cette négligence où nos malades payent le prix, de leur proprevie. Pour cela, il suffit de faire un tour au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) pour constater l'état dramatique du secteur de la santé. Dans toute la capitale, ce centre est le seul qui existe pour lutter contre le cancer et où les malades attendent leur tour pour des séances de chimiothérapie qui sont fixées avec des délais qui s'étalent sur des mois, voire des années. Pour la radiothérapie, le problème est encore plus complexe. D'ailleurs, il est arrivé un moment où ce centre ne fixait plus de rendez-vous. Ainsi, comme d'habitude, le malade algérien est livré seul a son désespoir, cela signifie en vérité la «non assistance à une personne en danger». A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer, qui coïncide avec la date du 4 février, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un rapport sombre dans lequel elle prédit une augmentation des cas de cancer dans le monde. Selon cette organisation onusienne, près de 22 millions de nouveaux cas de cancer seront enregistrés annuellement à l'horizon 2030, contre 14 millions en 2012. En Algérie, la situation est tout aussi inquiétante, particulièrement au niveau de la prise en charge qui fait cruellement défaut. Exemple : pour la prise en charge des enfants cancéreux, seuls 13 lits sont disponibles pour tout le pays, au niveau du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d'Alger. Une offre très insignifiante lorsqu'on sait qu'en moyenne, 1.000 nouveaux cas de cancer chez les enfants sont enregistrés chaque année en Algérie. Des oncologues ont appelé à Alger, à l'application du plan national de la lutte contre le cancer et à l'amélioration du système de santé algérien, pour assurer son efficacité. "Il est impératif d'appliquer le plan national de lutte contre le cancer et d'améliorer le système de santé algérien, pour plus d'efficacité de ce programme", a indiqué le Pr Kamel Bouzid, chef de service oncologie au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC).Le Pr Bouzid a estimé que le plan de lutte contre le cancer ne pouvait pas être appliqué en Algérie si le système de santé actuel n'est pas reformé et mieux organisé. Il a suggéré le remboursement de l'ensemble des traitements anti-cancers par la sécurité sociale, au même titre que les médicaments des maladies chroniques. Concernant la radiothérapie, le chef de service oncologie a proposé le transfert des patients atteints de cancer à l'étranger, en attendant que l'Algérie se dote de 20 centres anti cancers et des 55 accélérateurs prévus. Il a, par ailleurs, préconisé l'abolition du service civil pour les médecins, étant donné qu'il n'avait pas abouti aux résultats escomptés. Pour sa part, le Dr Ahmed Bendib, chef de service sénologie au CPMC a recommandé l'organisation de cycles de formations pour les médecins généralistes dans le domaine du dépistage du cancer du sein. Il a considéré que les médecins généralistes formés pouvaient être d'une grande aide aux oncologues et sénologues en matière de diagnostic et d'organisation des soins des patients. Le chef de service sénologie a aussi insisté sur l'utilité de coordonner les efforts de l'organisation des soins entre différents ministères et de designer un responsable du plan de lutte contre le cancer, à même de déterminer les actions et les objectifs de ce programme. Pour le retard dans les rendez vous en radiothérapie, le Pr Bendib a souligné que ce traitement n'était efficace que trois mois après la détection du cancer et qu'au delà de ce délai, cette thérapie devenait inutile, voire même nocive. L'avocate Fatma- Zohra Benbraham est intervenue pour aborder les droits des malades. Elle a rappelé que l'accès aux soins était un droit fondamental et que les malades devaient porter plainte en cas de manquement du personnel hospitalier à ce droit. Elle a aussi appelé les femmes atteintes de cancer et répudiées par leurs maris à demander des dommages et intérêts, rappelant que la loi les protégeait dans cette situation. De son côté, Hamida Kettab, la secrétaire générale de l'association El Amel a plaidé pour la création d'un centre de soins palliatifs, pour les malades en fin de vie. Elle a souligné que les malades en stade terminal devraient bénéficier de soins adaptés et pouvoir mourir en toute dignité. La journée d'hier a été celle où plusieurs voix se sont levées pour dire « Barakat ». « Barakat » à cette négligence qui ne cesse de sévir dans les différents centres hospitaliers. « Barakat » à cette négligence où nos malades payent le prix, de leur proprevie. Pour cela, il suffit de faire un tour au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) pour constater l'état dramatique du secteur de la santé. Dans toute la capitale, ce centre est le seul qui existe pour lutter contre le cancer et où les malades attendent leur tour pour des séances de chimiothérapie qui sont fixées avec des délais qui s'étalent sur des mois, voire des années. Pour la radiothérapie, le problème est encore plus complexe. D'ailleurs, il est arrivé un moment où ce centre ne fixait plus de rendez-vous. Ainsi, comme d'habitude, le malade algérien est livré seul a son désespoir, cela signifie en vérité la «non assistance à une personne en danger». A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer, qui coïncide avec la date du 4 février, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un rapport sombre dans lequel elle prédit une augmentation des cas de cancer dans le monde. Selon cette organisation onusienne, près de 22 millions de nouveaux cas de cancer seront enregistrés annuellement à l'horizon 2030, contre 14 millions en 2012. En Algérie, la situation est tout aussi inquiétante, particulièrement au niveau de la prise en charge qui fait cruellement défaut. Exemple : pour la prise en charge des enfants cancéreux, seuls 13 lits sont disponibles pour tout le pays, au niveau du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d'Alger. Une offre très insignifiante lorsqu'on sait qu'en moyenne, 1.000 nouveaux cas de cancer chez les enfants sont enregistrés chaque année en Algérie. Des oncologues ont appelé à Alger, à l'application du plan national de la lutte contre le cancer et à l'amélioration du système de santé algérien, pour assurer son efficacité. "Il est impératif d'appliquer le plan national de lutte contre le cancer et d'améliorer le système de santé algérien, pour plus d'efficacité de ce programme", a indiqué le Pr Kamel Bouzid, chef de service oncologie au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC).Le Pr Bouzid a estimé que le plan de lutte contre le cancer ne pouvait pas être appliqué en Algérie si le système de santé actuel n'est pas reformé et mieux organisé. Il a suggéré le remboursement de l'ensemble des traitements anti-cancers par la sécurité sociale, au même titre que les médicaments des maladies chroniques. Concernant la radiothérapie, le chef de service oncologie a proposé le transfert des patients atteints de cancer à l'étranger, en attendant que l'Algérie se dote de 20 centres anti cancers et des 55 accélérateurs prévus. Il a, par ailleurs, préconisé l'abolition du service civil pour les médecins, étant donné qu'il n'avait pas abouti aux résultats escomptés. Pour sa part, le Dr Ahmed Bendib, chef de service sénologie au CPMC a recommandé l'organisation de cycles de formations pour les médecins généralistes dans le domaine du dépistage du cancer du sein. Il a considéré que les médecins généralistes formés pouvaient être d'une grande aide aux oncologues et sénologues en matière de diagnostic et d'organisation des soins des patients. Le chef de service sénologie a aussi insisté sur l'utilité de coordonner les efforts de l'organisation des soins entre différents ministères et de designer un responsable du plan de lutte contre le cancer, à même de déterminer les actions et les objectifs de ce programme. Pour le retard dans les rendez vous en radiothérapie, le Pr Bendib a souligné que ce traitement n'était efficace que trois mois après la détection du cancer et qu'au delà de ce délai, cette thérapie devenait inutile, voire même nocive. L'avocate Fatma- Zohra Benbraham est intervenue pour aborder les droits des malades. Elle a rappelé que l'accès aux soins était un droit fondamental et que les malades devaient porter plainte en cas de manquement du personnel hospitalier à ce droit. Elle a aussi appelé les femmes atteintes de cancer et répudiées par leurs maris à demander des dommages et intérêts, rappelant que la loi les protégeait dans cette situation. De son côté, Hamida Kettab, la secrétaire générale de l'association El Amel a plaidé pour la création d'un centre de soins palliatifs, pour les malades en fin de vie. Elle a souligné que les malades en stade terminal devraient bénéficier de soins adaptés et pouvoir mourir en toute dignité.