Une balade en extérieur par temps ensoleillé serait une solution toute simple pour réduire les épisodes graves d'asthme, selon une étude. Les rayons du Soleil n'influent pas uniquement sur le moral. Ils permettent la production de la vitamine D chez l'Homme, laquelle contribuerait de multiples façons à sa santé. Une balade en extérieur par temps ensoleillé serait une solution toute simple pour réduire les épisodes graves d'asthme, selon une étude. Les rayons du Soleil n'influent pas uniquement sur le moral. Ils permettent la production de la vitamine D chez l'Homme, laquelle contribuerait de multiples façons à sa santé. Même si des recherches précédentes ont remis en question les effets de la vitamine D sur l'asthme, le directeurd'une étude parue dans la revue Allergy, le docteur Ronit Confino-Cohen, pense maintenant que les rayons de soleil, lesquels favorisent la synthèse de la vitamine D chez l'Homme, pourraient permettre de réguler les réponses immunitaires et entraver l'emprise de l'asthme sur le système immunitaire tout entier. « La plupart des données dont nous disposions sur la vitamine D et l'asthme étaient changeantes et provenaient d'un échantillon pédiatrique de la population », a souligné le docteur Confino-Cohen. « Notre dernière étude est unique parce qu'elle concerne un panel très large de jeunes adultes non contaminés par d'autres maladies ». Pour cette étude de grande ampleur, les chercheurs ont travaillé à partir de données concernant 307.900 personnes dont les niveaux de vitamine D ont été mesurés entre 2008 et 2012. Le docteur Confino- Cohen et son équipe ont pris en compte des facteurs prédictifs de l'asthme, comme l'obésité, la cigarette et d'autres maladies chroniques. Sur les quelque 21.000 personnes étudiées atteintes d'asthme, celles qui enregistraient des carences en vitamine D étaient plus susceptibles (à hauteur de 25 %) que les autres asthmatiques d'avoir récemment eu une crise. L'asthme peut être traité à l'aide d'un bronchodilatateur en cas de crise. Mais un traitement de fond avec de la vitamine D serait partiellement protecteur. Des sources de vitamines D diverses Les médecins ont longtemps associé les carences en vitamine D et la recrudescence de crises d'asthme, mais une étude récente menée par la Washington university school of medicine de Saint Louis avait montré que l'ajout de vitamine D3 dans les corticoïdes inhalés par les patients n'avait pas entraîné d'effet positif sur le traitement. Le docteur Confino-Cohen recommande aux personnes souffrant d'asthme de faire mesurer leurs niveaux de vitamine D et, en cas de carence, il leur conseille la prise de compléments. On peut aussi en faire le plein en s'exposant aux rayons du soleil, en consommant du poisson, des oeufs, de l'huile de foie de morue et en buvant du lait enrichi. Une cure de fruits et légumes contre l'asthme ? L'alimentation influence très fortement la santé. Dans une étude récente, des chercheurs ont découvert que la consommation de fibres influençait la flore intestinale et réduisait l'inflammation au niveau des bronches. Un régime riche en fruits et légumes permettrait donc de limiter les risques d'asthme, du moins chez la souris. On savait déjà que les fruits et les légumes étaient bons pour la santé. Des chercheurs viennent de découvrir qu'ils favorisaient la réponse immunitaire et limitaient le développement de l'asthme chez la souris. Une oppression du thorax associée à une respiration difficile et sifflante : ces symptômes sont bien connus des personnes asthmatiques. Chez elles, une inflammation des bronches peut se produire ce qui rétrécit les voies respiratoires et limite la circulation de l'air vers les poumons. Les crises d'asthme sont d'autant plus invalidantes qu'elles sont souvent difficiles à prédire car elles peuvent apparaître à la suite d'événements divers et variés tels qu'un stress, une exposition à de la fumée, un exercice physique ou un contact avec un allergène. Heureusement, plusieurs médicaments efficaces peuvent dégager rapidement les bronches lors des épisodes de crise. Cependant, il est parfois assez difficile de les prévoir à temps et les asthmatiques doivent être constamment sur le qui-vive, prêts à sortir leur inhalateur rapidement. Des chercheurs du centre hospitalier universitaire vaudois à Lausanne se sont intéressés de près au lien entre les habitudes alimentaires modernes et l'asthme. Leur étude, publiée dans la revue Nature Medicine, montre une association entre l'alimentation, la flore intestinale et le développement de cette maladie respiratoire. Voici donc une raison de plus de faire particulièrement attention à ce que l'on met dans nos assiettes ! Les situations qui déclenchent de l'asthme sont très diverses : exercice physique, pollen, produits chimiques, moisissures, poussière, pollution, animaux, etc. L'énervement et la fatigue peuvent aussi le provoquer. Pour évaluer l'effet de l'alimentation sur la progression de l'asthme, les scientifiques ont donné deux types de nourriture à des souris : un riche en fruits et légumes (4 % de fibres fermentables) et un autre contenant defaibles teneurs en ces aliments (0,3 % de fibres fermentables), équivalentes à celles retrouvées dans les régimes alimentaires occidentaux. Pour déclencher une réaction allergique, les auteurs ont ensuite exposé les souris à des acariens. Ils se sont alors rendu compte que les animaux nourris avec peu de fibres fabriquaient plus de mucus dans leurs poumons que les autres au contact de ces petits arthropodes. En d'autres termes, l'ingestion de fibres protégerait les voies respiratoires des souris contre une réaction allergique excessive. La flore intestinale contrôle l'immunité dans les poumons Depuis plusieurs années déjà, les chercheurs savent que ce que nous mangeons influence la composition de la flore intestinale. Une étude récente a d'ailleurs confirmé ce point chez l'Homme. Grâce à des techniques de biologie moléculaire, les auteurs ont montré que la consommation de fibres modifiait le microbiote intestinal chez la souris et induisait une hausse de la synthèse d'acides gras volatils. Ces composés sont alors transportés par le sang et influencent la maturation de certaines cellules immunitaires, notamment des macrophages, dans la moelle osseuse. Dans ces conditions, la réponse immunitaire ne conduit pas à une réaction inflammatoire excessive dans les bronches lors du contact avec un allergène. En revanche, chez les souris nourries avec peu de fibres, le taux d'acides gras volatils est plus faible et l'inflammation des bronches devient importante. Ce n'est pas la première fois que les scientifiques découvrent un lien entre les bactéries digestives et l'asthme. Une étude récente a par exemple montré que la présence d'un chien pendant l'enfance modifiait la flore intestinale et protégeait contre les allergies. L'ensemble de ces travaux montre que l'alimentation, en dirigeant la composition et le métabolisme de la flore intestinale, peut moduler la réponse immunitaire au niveau des poumons et contrôler le développement de l'asthme. « Ces résultats sont une raison de plus pour laquelle nous devrions manger davantage de fruits et de légumes », concluent les chercheurs. De nouvelles recherches sont cependant nécessaires pour extrapoler ces résultats à l'Homme et développer de nouvelles solutions de traitement contre l'asthme. Même si des recherches précédentes ont remis en question les effets de la vitamine D sur l'asthme, le directeurd'une étude parue dans la revue Allergy, le docteur Ronit Confino-Cohen, pense maintenant que les rayons de soleil, lesquels favorisent la synthèse de la vitamine D chez l'Homme, pourraient permettre de réguler les réponses immunitaires et entraver l'emprise de l'asthme sur le système immunitaire tout entier. « La plupart des données dont nous disposions sur la vitamine D et l'asthme étaient changeantes et provenaient d'un échantillon pédiatrique de la population », a souligné le docteur Confino-Cohen. « Notre dernière étude est unique parce qu'elle concerne un panel très large de jeunes adultes non contaminés par d'autres maladies ». Pour cette étude de grande ampleur, les chercheurs ont travaillé à partir de données concernant 307.900 personnes dont les niveaux de vitamine D ont été mesurés entre 2008 et 2012. Le docteur Confino- Cohen et son équipe ont pris en compte des facteurs prédictifs de l'asthme, comme l'obésité, la cigarette et d'autres maladies chroniques. Sur les quelque 21.000 personnes étudiées atteintes d'asthme, celles qui enregistraient des carences en vitamine D étaient plus susceptibles (à hauteur de 25 %) que les autres asthmatiques d'avoir récemment eu une crise. L'asthme peut être traité à l'aide d'un bronchodilatateur en cas de crise. Mais un traitement de fond avec de la vitamine D serait partiellement protecteur. Des sources de vitamines D diverses Les médecins ont longtemps associé les carences en vitamine D et la recrudescence de crises d'asthme, mais une étude récente menée par la Washington university school of medicine de Saint Louis avait montré que l'ajout de vitamine D3 dans les corticoïdes inhalés par les patients n'avait pas entraîné d'effet positif sur le traitement. Le docteur Confino-Cohen recommande aux personnes souffrant d'asthme de faire mesurer leurs niveaux de vitamine D et, en cas de carence, il leur conseille la prise de compléments. On peut aussi en faire le plein en s'exposant aux rayons du soleil, en consommant du poisson, des oeufs, de l'huile de foie de morue et en buvant du lait enrichi. Une cure de fruits et légumes contre l'asthme ? L'alimentation influence très fortement la santé. Dans une étude récente, des chercheurs ont découvert que la consommation de fibres influençait la flore intestinale et réduisait l'inflammation au niveau des bronches. Un régime riche en fruits et légumes permettrait donc de limiter les risques d'asthme, du moins chez la souris. On savait déjà que les fruits et les légumes étaient bons pour la santé. Des chercheurs viennent de découvrir qu'ils favorisaient la réponse immunitaire et limitaient le développement de l'asthme chez la souris. Une oppression du thorax associée à une respiration difficile et sifflante : ces symptômes sont bien connus des personnes asthmatiques. Chez elles, une inflammation des bronches peut se produire ce qui rétrécit les voies respiratoires et limite la circulation de l'air vers les poumons. Les crises d'asthme sont d'autant plus invalidantes qu'elles sont souvent difficiles à prédire car elles peuvent apparaître à la suite d'événements divers et variés tels qu'un stress, une exposition à de la fumée, un exercice physique ou un contact avec un allergène. Heureusement, plusieurs médicaments efficaces peuvent dégager rapidement les bronches lors des épisodes de crise. Cependant, il est parfois assez difficile de les prévoir à temps et les asthmatiques doivent être constamment sur le qui-vive, prêts à sortir leur inhalateur rapidement. Des chercheurs du centre hospitalier universitaire vaudois à Lausanne se sont intéressés de près au lien entre les habitudes alimentaires modernes et l'asthme. Leur étude, publiée dans la revue Nature Medicine, montre une association entre l'alimentation, la flore intestinale et le développement de cette maladie respiratoire. Voici donc une raison de plus de faire particulièrement attention à ce que l'on met dans nos assiettes ! Les situations qui déclenchent de l'asthme sont très diverses : exercice physique, pollen, produits chimiques, moisissures, poussière, pollution, animaux, etc. L'énervement et la fatigue peuvent aussi le provoquer. Pour évaluer l'effet de l'alimentation sur la progression de l'asthme, les scientifiques ont donné deux types de nourriture à des souris : un riche en fruits et légumes (4 % de fibres fermentables) et un autre contenant defaibles teneurs en ces aliments (0,3 % de fibres fermentables), équivalentes à celles retrouvées dans les régimes alimentaires occidentaux. Pour déclencher une réaction allergique, les auteurs ont ensuite exposé les souris à des acariens. Ils se sont alors rendu compte que les animaux nourris avec peu de fibres fabriquaient plus de mucus dans leurs poumons que les autres au contact de ces petits arthropodes. En d'autres termes, l'ingestion de fibres protégerait les voies respiratoires des souris contre une réaction allergique excessive. La flore intestinale contrôle l'immunité dans les poumons Depuis plusieurs années déjà, les chercheurs savent que ce que nous mangeons influence la composition de la flore intestinale. Une étude récente a d'ailleurs confirmé ce point chez l'Homme. Grâce à des techniques de biologie moléculaire, les auteurs ont montré que la consommation de fibres modifiait le microbiote intestinal chez la souris et induisait une hausse de la synthèse d'acides gras volatils. Ces composés sont alors transportés par le sang et influencent la maturation de certaines cellules immunitaires, notamment des macrophages, dans la moelle osseuse. Dans ces conditions, la réponse immunitaire ne conduit pas à une réaction inflammatoire excessive dans les bronches lors du contact avec un allergène. En revanche, chez les souris nourries avec peu de fibres, le taux d'acides gras volatils est plus faible et l'inflammation des bronches devient importante. Ce n'est pas la première fois que les scientifiques découvrent un lien entre les bactéries digestives et l'asthme. Une étude récente a par exemple montré que la présence d'un chien pendant l'enfance modifiait la flore intestinale et protégeait contre les allergies. L'ensemble de ces travaux montre que l'alimentation, en dirigeant la composition et le métabolisme de la flore intestinale, peut moduler la réponse immunitaire au niveau des poumons et contrôler le développement de l'asthme. « Ces résultats sont une raison de plus pour laquelle nous devrions manger davantage de fruits et de légumes », concluent les chercheurs. De nouvelles recherches sont cependant nécessaires pour extrapoler ces résultats à l'Homme et développer de nouvelles solutions de traitement contre l'asthme.