L'identification d'un gène dont les porteurs possèdent une forme de protection contre la fièvre typhoïde, qui touche plusieurs millions de personnes dans le monde, pourrait contribuer à améliorer les vaccins contre cette infection, selon des chercheurs. L'identification d'un gène dont les porteurs possèdent une forme de protection contre la fièvre typhoïde, qui touche plusieurs millions de personnes dans le monde, pourrait contribuer à améliorer les vaccins contre cette infection, selon des chercheurs. La maladie est due à une bactérie, une salmonelle (Salmonella Typhi ou Paratyphi), transmise lors de l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par des selles humaines. Elle sévit le plus souvent dans des zones où l'hygiène est précaire et frappe principalement les pays en voie de développement. Selon, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 21 millions de personnes sont touchées chaque année par la fièvre typhoïde et plus de 200.000 en meurent. Pour comprendre pourquoi certaines personnes qui entrent en contact avec la bactérie tombent malades et d'autres non, Sarah Jane Dunstan (Université de Melbourne, Australie) et ses collègues ont comparé la constitution génétique de gens infectés et non infectés au Vietnam et au Népal. Les chercheurs ont mis en évidence une forme particulière d'un gène HLA-DRB1 qui confère une protection contre la maladie cinq fois plus élevée qu'avec la forme alternative du même gène, selon leurs travaux parus lundi dans la revue spécialisée Nature Genetics. Ils estiment que leur découverte pourrait conduire à "l'amélioration" de la conception des vaccins contre cette infection et d'autres infections bactériennes. Cette forme du gène se trouve sur le chromosome 6 dans une région regroupant des gènes qui commandent la production de protéines responsable de la régulation du système immunitaire, selon la revue. Le traitement est antibiotique. Il existe des vaccins contre la bactérie S.Typhi, "mais d'efficacité limitée et qui ne conviennent pas aux jeunes enfants", notent les auteurs. Il n'y a actuellement aucun vaccin homologué contre cette infection causée par les souches de S. Paratyphi, alors qu'elle est en augmentation dans de nombreux pays à travers l'Asie. La maladie est due à une bactérie, une salmonelle (Salmonella Typhi ou Paratyphi), transmise lors de l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par des selles humaines. Elle sévit le plus souvent dans des zones où l'hygiène est précaire et frappe principalement les pays en voie de développement. Selon, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 21 millions de personnes sont touchées chaque année par la fièvre typhoïde et plus de 200.000 en meurent. Pour comprendre pourquoi certaines personnes qui entrent en contact avec la bactérie tombent malades et d'autres non, Sarah Jane Dunstan (Université de Melbourne, Australie) et ses collègues ont comparé la constitution génétique de gens infectés et non infectés au Vietnam et au Népal. Les chercheurs ont mis en évidence une forme particulière d'un gène HLA-DRB1 qui confère une protection contre la maladie cinq fois plus élevée qu'avec la forme alternative du même gène, selon leurs travaux parus lundi dans la revue spécialisée Nature Genetics. Ils estiment que leur découverte pourrait conduire à "l'amélioration" de la conception des vaccins contre cette infection et d'autres infections bactériennes. Cette forme du gène se trouve sur le chromosome 6 dans une région regroupant des gènes qui commandent la production de protéines responsable de la régulation du système immunitaire, selon la revue. Le traitement est antibiotique. Il existe des vaccins contre la bactérie S.Typhi, "mais d'efficacité limitée et qui ne conviennent pas aux jeunes enfants", notent les auteurs. Il n'y a actuellement aucun vaccin homologué contre cette infection causée par les souches de S. Paratyphi, alors qu'elle est en augmentation dans de nombreux pays à travers l'Asie.