Le rôle de l'Algérie dans la résolution du dossier libyen a été, encore une fois, souligné hier à Alger par l'envoyé spécial des Nations unies en Libye, Benrardino Leon. Il a ainsi mis l'action sur son rôle qui est "vital" en privilégiant le "dialogue politique". Le rôle de l'Algérie dans la résolution du dossier libyen a été, encore une fois, souligné hier à Alger par l'envoyé spécial des Nations unies en Libye, Benrardino Leon. Il a ainsi mis l'action sur son rôle qui est "vital" en privilégiant le "dialogue politique". Le "rôle de l'Algérie est vital dans la résolution du dossier libyen en raison de sa position qui privilégie le dialogue politique soutenu par les Nations unies et la communauté internationale. L'Algérie est contre une confrontation entre les différents acteurs libyens et contre une intervention militaire étrangère", a relevé M. Leon, dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Tout en remerciant l'Algérie pour son "appui fondamental" pour les Nations unies, l'envoyé spécial pour la Libye a souligné la position "très particulière" d'Alger par rapport à ce dossier, en raison de son voisinage. "L'Algérie est un acteur très reconnu et très important pour les Nations unies et l'ensemble de la communauté internationale. L'Algérie a tout pour être un pays incontournable en raison de ses dimensions arabe, régionale, africaine et internationale", a ajouté M. Leon. "Nous avons échangé des idées qui pourraient aider la Libye dans ses moments difficiles et dans les prochains jours nous allons agir dans le cadre d'un effort combiné de la communauté internationale. Je ne peux accomplir ma mission sans l'appui fondamental de l'Algérie", a-t-il conclu avant de rappeler qu'il s'agit de sa troisième visite dans le pays, en l'espace de quelques semaines. "Nous sommes préoccupés par la situation dans le pays voisin et sommes annimés par la même volonté que l'Onu et d'autres capitales du monde, de faire converger les bonnes volontés vers un seul agenda, celui de la préservation de l'unité et de la souveraineté de ce pays voisin", a indiqué, de son côté, Abdelkader Messahel. L'agenda consiste, par ailleurs, à "amener tous les acteurs libyens à l'exception des groupes terroristes identifiés en tant que tels, à la recherche d'un dialogue politique avec un consensus international", a ajouté le ministre délégué, rappelant l'existence de "contacts" aussi bien avec des acteurs libyens internes qu'avec des acteurs internationaux. "L'agenda est en train d'aller vers la recherche de cette solution, il y a une question de temps qu'il faut combler par la concertation et par un processus qui conduirait à lancer la reconstruction, ne serait-ce que dans un cadre transitoire, d'institutions représentatives qui pourraient parler au nom du peuple libyen", a explicité M. Messahel. Soulignant la "complexité" de ce dossier, il a qualifié de "complémentaire" le travail accompli par l'Algérie avec celui des Nations unies pour la résolution de la crise en Libye. "Cela peut faire évoluer positivement la situation, il y a urgence à le faire car s'il n'a y a pas de solution rapide, l'on risque d'aller vers une dérive qui ne serait pas sans conséquences pour le peuple libyen, mais aussi pour tout le voisinage", a-t-il averti. Rappelant que la Libye est un pays "frère et ami" ayant soutenu l'Algérie durant sa guerre de Libération, Messahel a conclu que c'est un "devoir de solidarité" envers ce pays que de l'"accompagner", réitérant le refus de l'Algérie de "s'ingérer" dans les affaires internes de son voisin ou d'"appuyer certains contre d'autres", mais qu'il s'agit d'accomplir un travail de "facilitation". Il est à rappeler également que l'Union africaine (UA) a également exprimé sa profonde préoccupation du regain de violence en Libye, soulignant, l'importance de l'initiative de l'Algérie pour faciliter la tenue d'un dialogue interlibyen. L'Onu poursuit ainsi ses efforts pour rapprocher les parties antagonistes et lancer un dialogue national en Libye, où la crise politique et institutionnelle s'est aggravée ses derniers jours suite à la décision de la Cour constitutionnelle d'invalider le Parlement. Dans le cadre de ses efforts pour discuter de la convocation éventuelle d'un dialogue inclusif, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour la Libye, Bernardino Leon, a multiplié, depuis dimanche passé, les contacts avec les dirigeants du gouvernement d'Abdallah al-Theni et du Parlement, reconnus par la communauté internationale et qui siègent à un millier de km à l'est de Tripoli. Début novembre, des pourparlers sous la médiation de l'Onu entre le Parlement et les personnalités de l'opposition ont été entamées dans la ville frontalière de Ghadamès. Mardi, M. Leon, également chef de la mission de l'ONU en Libye (Unsmil), s'est rendu à Tripoli, où il a rencontré Nouri Abou Sahmein, chef du Congrès général national (CGN), l'ancien Parlement qui a récemment repris du service sous l'impulsion d'une coalition de milices. Abondant dans le même sens des efforts de l'ONU visant un règlement pacifique de la crise libyenne, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé que "les efforts algériens à l'égard de la crise libyenne se poursuivent", précisant qu'"il y a une coordination avec les Nations unies". Un verdict de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême invalidant le nouveau Parlement, issu des élections du 25 juin et qui est reconnu par la communauté internationale, a accentué la crise politique et sécuritaire qui secoue le pays depuis plus de trois ans. Le "rôle de l'Algérie est vital dans la résolution du dossier libyen en raison de sa position qui privilégie le dialogue politique soutenu par les Nations unies et la communauté internationale. L'Algérie est contre une confrontation entre les différents acteurs libyens et contre une intervention militaire étrangère", a relevé M. Leon, dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Tout en remerciant l'Algérie pour son "appui fondamental" pour les Nations unies, l'envoyé spécial pour la Libye a souligné la position "très particulière" d'Alger par rapport à ce dossier, en raison de son voisinage. "L'Algérie est un acteur très reconnu et très important pour les Nations unies et l'ensemble de la communauté internationale. L'Algérie a tout pour être un pays incontournable en raison de ses dimensions arabe, régionale, africaine et internationale", a ajouté M. Leon. "Nous avons échangé des idées qui pourraient aider la Libye dans ses moments difficiles et dans les prochains jours nous allons agir dans le cadre d'un effort combiné de la communauté internationale. Je ne peux accomplir ma mission sans l'appui fondamental de l'Algérie", a-t-il conclu avant de rappeler qu'il s'agit de sa troisième visite dans le pays, en l'espace de quelques semaines. "Nous sommes préoccupés par la situation dans le pays voisin et sommes annimés par la même volonté que l'Onu et d'autres capitales du monde, de faire converger les bonnes volontés vers un seul agenda, celui de la préservation de l'unité et de la souveraineté de ce pays voisin", a indiqué, de son côté, Abdelkader Messahel. L'agenda consiste, par ailleurs, à "amener tous les acteurs libyens à l'exception des groupes terroristes identifiés en tant que tels, à la recherche d'un dialogue politique avec un consensus international", a ajouté le ministre délégué, rappelant l'existence de "contacts" aussi bien avec des acteurs libyens internes qu'avec des acteurs internationaux. "L'agenda est en train d'aller vers la recherche de cette solution, il y a une question de temps qu'il faut combler par la concertation et par un processus qui conduirait à lancer la reconstruction, ne serait-ce que dans un cadre transitoire, d'institutions représentatives qui pourraient parler au nom du peuple libyen", a explicité M. Messahel. Soulignant la "complexité" de ce dossier, il a qualifié de "complémentaire" le travail accompli par l'Algérie avec celui des Nations unies pour la résolution de la crise en Libye. "Cela peut faire évoluer positivement la situation, il y a urgence à le faire car s'il n'a y a pas de solution rapide, l'on risque d'aller vers une dérive qui ne serait pas sans conséquences pour le peuple libyen, mais aussi pour tout le voisinage", a-t-il averti. Rappelant que la Libye est un pays "frère et ami" ayant soutenu l'Algérie durant sa guerre de Libération, Messahel a conclu que c'est un "devoir de solidarité" envers ce pays que de l'"accompagner", réitérant le refus de l'Algérie de "s'ingérer" dans les affaires internes de son voisin ou d'"appuyer certains contre d'autres", mais qu'il s'agit d'accomplir un travail de "facilitation". Il est à rappeler également que l'Union africaine (UA) a également exprimé sa profonde préoccupation du regain de violence en Libye, soulignant, l'importance de l'initiative de l'Algérie pour faciliter la tenue d'un dialogue interlibyen. L'Onu poursuit ainsi ses efforts pour rapprocher les parties antagonistes et lancer un dialogue national en Libye, où la crise politique et institutionnelle s'est aggravée ses derniers jours suite à la décision de la Cour constitutionnelle d'invalider le Parlement. Dans le cadre de ses efforts pour discuter de la convocation éventuelle d'un dialogue inclusif, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour la Libye, Bernardino Leon, a multiplié, depuis dimanche passé, les contacts avec les dirigeants du gouvernement d'Abdallah al-Theni et du Parlement, reconnus par la communauté internationale et qui siègent à un millier de km à l'est de Tripoli. Début novembre, des pourparlers sous la médiation de l'Onu entre le Parlement et les personnalités de l'opposition ont été entamées dans la ville frontalière de Ghadamès. Mardi, M. Leon, également chef de la mission de l'ONU en Libye (Unsmil), s'est rendu à Tripoli, où il a rencontré Nouri Abou Sahmein, chef du Congrès général national (CGN), l'ancien Parlement qui a récemment repris du service sous l'impulsion d'une coalition de milices. Abondant dans le même sens des efforts de l'ONU visant un règlement pacifique de la crise libyenne, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé que "les efforts algériens à l'égard de la crise libyenne se poursuivent", précisant qu'"il y a une coordination avec les Nations unies". Un verdict de la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême invalidant le nouveau Parlement, issu des élections du 25 juin et qui est reconnu par la communauté internationale, a accentué la crise politique et sécuritaire qui secoue le pays depuis plus de trois ans.