Alors qu'en mois de septembre passé, le ministre des Transports, Amar Ghoul, avait annoncé que l'ouverture du transport aérien au privé "est inévitable" mais qu'elle "ne se fera pas pour le moment ", il revient sur ses propos cette fois en affirmant qu'elle ne se fera pas. Tenant ainsi en un laps de temps des discours diamétralement opposés ! Alors qu'en mois de septembre passé, le ministre des Transports, Amar Ghoul, avait annoncé que l'ouverture du transport aérien au privé "est inévitable" mais qu'elle "ne se fera pas pour le moment ", il revient sur ses propos cette fois en affirmant qu'elle ne se fera pas. Tenant ainsi en un laps de temps des discours diamétralement opposés ! Cette fois-ci Ghoul se défend en soulignant, dans un entretien au journal Echourouk, que les conditions pour une telle ouverture ne sont, pour l'heure, pas réunies et que ce n'est pas dans l'intérêt du pays. Il indique que l'ouverture à la concurrence de l'espace aérien "profiterait d'abord aux compagnies étrangères" étant donnéqu'Air Algérie "n'est pas en mesure de faire face à la compétition". Alors que précédemment, le ministre avait invité, à ce titre, la compagnie nationale Air Algérie ainsi que Tassili Airlines à se préparer pour la circonstance, car, soutient- il, "la concurrence sera rude". Mais cette fois il change d'avis en soutenant que les conditions pour une telle ouverture ne sont, pour l'heure, pas réunies et que ce n'est pas dans l'intérêt du pays. Il indique que l'ouverture à la concurrence de l'espace aérien "profiterait d'abord aux compagnies étrangères" étant donné qu'Air Algérie "n'est pas en mesure de faire face à la compétition. Nous sommes toujours à la recherche de l'intérêt suprême de l'Algérie. Une fois l'espace aérien ouvert, la compagnie nationale Air Algérie, doit se préparer à faire face à la concurrence du privé mais aussi bien des grandes compagnies mondiales", a-t-il insisté. Pour ce faire, la compagnie publique Air Algérie bénéficiera d'un programme de mise à niveau et de développement. Air Algérie, a-t-il poursuivi, bénéficiera d'un " immense programme de mise à niveau dans ses différents segments d'activité, et ce, afin de la hisser aux standards internationaux". Ce revirement de Ghoul serait-il dû au résultat du rapport préliminaire de l'inspection générale des Transports qui a effectué un audit d'Air Algérie. Ghoul n'a pas voulu divulguer les premiers résultats de l'enquête : "Je ne peux rien vous annoncer avant de soumettre le document au Premier ministre", a-t-il lancé à la presse le mois d'octobre passé. Rappelant que cet audit a été engagé suite au crash de l'appareil MD-83 affrété par Air Algérie à Gao, au Mali, causant la mort d'une centaine de personnes. La catastrophe aérienne a été suivie de plusieurs incidents survenus aussi bien dans les aéroports que sur les appareils de la compagnie nationale. Amar Ghoul a, également, refusé de commenter les résultats préliminaires de l'enquête chapeauté par le bureau d'enquête français BEA. D'ailleurs dans ce récent entretien Amar Ghoul pointe du doigt les dysfonctionnements dans l'organisation et la gestion de la compagnie aérienne publique, révélés par l'enquête diligentée par son département ministériel, suite à la série d'incidents survenus ces derniers mois. Le rapport de la commission d'enquête a été remis au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et devrait conduire à l'application de mesures correctives dès le début de l'année 2016, selon ses dires. Par ailleurs, le ministre révèle que, dans le cadre d'une réorganisation du secteur du transport aérien, celui-ci verra l'apparition d'une compagnie "low cost" (bas prix) pour les vols de courte distance. Cette fois-ci Ghoul se défend en soulignant, dans un entretien au journal Echourouk, que les conditions pour une telle ouverture ne sont, pour l'heure, pas réunies et que ce n'est pas dans l'intérêt du pays. Il indique que l'ouverture à la concurrence de l'espace aérien "profiterait d'abord aux compagnies étrangères" étant donnéqu'Air Algérie "n'est pas en mesure de faire face à la compétition". Alors que précédemment, le ministre avait invité, à ce titre, la compagnie nationale Air Algérie ainsi que Tassili Airlines à se préparer pour la circonstance, car, soutient- il, "la concurrence sera rude". Mais cette fois il change d'avis en soutenant que les conditions pour une telle ouverture ne sont, pour l'heure, pas réunies et que ce n'est pas dans l'intérêt du pays. Il indique que l'ouverture à la concurrence de l'espace aérien "profiterait d'abord aux compagnies étrangères" étant donné qu'Air Algérie "n'est pas en mesure de faire face à la compétition. Nous sommes toujours à la recherche de l'intérêt suprême de l'Algérie. Une fois l'espace aérien ouvert, la compagnie nationale Air Algérie, doit se préparer à faire face à la concurrence du privé mais aussi bien des grandes compagnies mondiales", a-t-il insisté. Pour ce faire, la compagnie publique Air Algérie bénéficiera d'un programme de mise à niveau et de développement. Air Algérie, a-t-il poursuivi, bénéficiera d'un " immense programme de mise à niveau dans ses différents segments d'activité, et ce, afin de la hisser aux standards internationaux". Ce revirement de Ghoul serait-il dû au résultat du rapport préliminaire de l'inspection générale des Transports qui a effectué un audit d'Air Algérie. Ghoul n'a pas voulu divulguer les premiers résultats de l'enquête : "Je ne peux rien vous annoncer avant de soumettre le document au Premier ministre", a-t-il lancé à la presse le mois d'octobre passé. Rappelant que cet audit a été engagé suite au crash de l'appareil MD-83 affrété par Air Algérie à Gao, au Mali, causant la mort d'une centaine de personnes. La catastrophe aérienne a été suivie de plusieurs incidents survenus aussi bien dans les aéroports que sur les appareils de la compagnie nationale. Amar Ghoul a, également, refusé de commenter les résultats préliminaires de l'enquête chapeauté par le bureau d'enquête français BEA. D'ailleurs dans ce récent entretien Amar Ghoul pointe du doigt les dysfonctionnements dans l'organisation et la gestion de la compagnie aérienne publique, révélés par l'enquête diligentée par son département ministériel, suite à la série d'incidents survenus ces derniers mois. Le rapport de la commission d'enquête a été remis au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et devrait conduire à l'application de mesures correctives dès le début de l'année 2016, selon ses dires. Par ailleurs, le ministre révèle que, dans le cadre d'une réorganisation du secteur du transport aérien, celui-ci verra l'apparition d'une compagnie "low cost" (bas prix) pour les vols de courte distance.