Le second tour de l'élection présidentielle roumaine opposait ce dimanche le chrétien libéral Klaus Iohannis au Premier ministre sortant Victor Ponta, social-démocrate que les derniers sondages donnent grand favori. Le second tour de l'élection présidentielle roumaine opposait ce dimanche le chrétien libéral Klaus Iohannis au Premier ministre sortant Victor Ponta, social-démocrate que les derniers sondages donnent grand favori. Ancien procureur et pilote amateur de rallye automobile, celui qui, à 42 ans, dirige le gouvernement depuis 2012, s'est efforcé de séduire l'électorat avec des promesses de baisse d'impôts et de hausse des pensions de retraite. En cas de victoire, il deviendra le plus jeune président qu'ait eu la Roumanie. Son adversaire de centre droit, qui appartient à la minorité allemande de Roumanie, est un professeur de physique de 55 ans, maire de Sibiu, ville de Transylvanie dont il a fait un centre touristique. Au premier tour, le 2 novembre, le chef de gouvernement social-démocrate est arrivé en tête avec 40,4 % des suffrages contre 30,4 % pour Klaus Iohannis. Une présidence Ponta renforcerait l'emprise des sociaux-démocrates sur le pouvoir. En tant que Premier ministre, Victor Ponta s'est fréquemment retrouvé en conflit avec son grand rival, le président sortant Traian Basescu, et cette difficile cohabitation a entravé l'application d'une politique et débouché sur une crise constitutionnelle. Klaus Iohannis voit en Victor Ponta le représentant de l'ancien système communiste. "M. Ponta a beau être un jeune politicien, il incarne un très vieux système, il est une marionnette aux mains de fantômes", a-t-il dit. La fonction de président a été créée à l'époque du numéro un communiste Nicolae Ceausescu, en 1974, et son détenteur, qui dispose de pouvoirs étendus, nomme le Premier ministre, les magistrats et les procureurs. Il est aussi à même, comme cela fut le cas ces dernières années, de faire échec à certains projets du gouvernement en place. Ancien procureur et pilote amateur de rallye automobile, celui qui, à 42 ans, dirige le gouvernement depuis 2012, s'est efforcé de séduire l'électorat avec des promesses de baisse d'impôts et de hausse des pensions de retraite. En cas de victoire, il deviendra le plus jeune président qu'ait eu la Roumanie. Son adversaire de centre droit, qui appartient à la minorité allemande de Roumanie, est un professeur de physique de 55 ans, maire de Sibiu, ville de Transylvanie dont il a fait un centre touristique. Au premier tour, le 2 novembre, le chef de gouvernement social-démocrate est arrivé en tête avec 40,4 % des suffrages contre 30,4 % pour Klaus Iohannis. Une présidence Ponta renforcerait l'emprise des sociaux-démocrates sur le pouvoir. En tant que Premier ministre, Victor Ponta s'est fréquemment retrouvé en conflit avec son grand rival, le président sortant Traian Basescu, et cette difficile cohabitation a entravé l'application d'une politique et débouché sur une crise constitutionnelle. Klaus Iohannis voit en Victor Ponta le représentant de l'ancien système communiste. "M. Ponta a beau être un jeune politicien, il incarne un très vieux système, il est une marionnette aux mains de fantômes", a-t-il dit. La fonction de président a été créée à l'époque du numéro un communiste Nicolae Ceausescu, en 1974, et son détenteur, qui dispose de pouvoirs étendus, nomme le Premier ministre, les magistrats et les procureurs. Il est aussi à même, comme cela fut le cas ces dernières années, de faire échec à certains projets du gouvernement en place.