Si l'on demande à un citoyen pris au hasard ce que signifie pour lui le 25 novembre, nul doute que cela ne lui évoquerait pas grand-chose. Si l'on demande à un citoyen pris au hasard ce que signifie pour lui le 25 novembre, nul doute que cela ne lui évoquerait pas grand-chose. C'est pourtant la date choisie par les Nations unies pour célébrer la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. La violence contre les femmes est un scandale mondial. Partout dans le monde, des femmes continuent à être violées, blessées ou tuées en toute impunité. C'est l'une des formes d'atteintes aux droits humains les plus répandues, mais aussi l'une des plus cachées. Presque partout dans le monde, elle reste largement sousestimée. La violence contre les femmes ignore les barrières culturelles, régionales, religieuses et économiques et touche les femmes quels que soient leur classe sociale, leur race, leur origine ethnique, leur âge, leur religion, leurs croyances, leurs handicaps, leur nationalité et leur identité sexuelle. Selon les valeurs et les croyances de nombreuses sociétés dans lesquelles les femmes sont victimes de discrimination, la violence contre les femmes est trop souvent considérée comme "naturelle" ou "normale" et n'est donc pas combattue. La violence contre les femmes en temps de guerre est généralisée et souvent systématique. Le viol et les autres formes de violence sexuelle sont souvent utilisés comme tactique de guerre pour semer la terreur et punir les femmes et les populations. Lorsque les femmes et jeunes filles sont enrôlées comme enfants soldats elles subissent là encore des violences sexuelles terribles en plus de faire la guerre. A l'occasion du 25 novembre, journée pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, Amnesty International met l'accent sur les violences sexuelles et liées au genre dirigées contre les femmes et les jeunes filles. Amnesty International a lancé, en mars 2014, une pétition internationale demandant aux Etats du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) de mettre leurs lois et pratiques en conformité avec leurs obligations internationales. Cette action a pour objectif d'adopter des réformes en droit et en pratique pour mettre fin à la discrimination contre les femmes victimes de violences sexuelles. Ainsi que de garantir l'accès aux services de santé et aux recours judiciaires pour les victimes de violences sexuelles. Près de 200.000 personnes dans plus de 50 pays à travers le monde ont signé cette pétition adressée aux autorités algériennes, marocaines et tunisiennes. Amnesty International Algérie a sollicité une audience auprès du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, afin de la lui remettre et de lui présenter les recommandations sur cette question. La violence liée au genre est la violence qui vise les femmes parce qu'elles sont femmes ou qui touche les femmes de manière disproportionnée. Elle désigne les violations des droits humains commises contre des femmes du fait des inégalités entre les genres et de l'absence de reconnaissance des droits fondamentaux des femmes par les gouvernements et la société. Elle comprend notamment la violence au foyer, les atteintes sexuelles, le viol, le harcèlement sexuel, la traite des femmes, la prostitution forcée, etc. La violence liée au genre touche également les hommes et les jeunes garçons. Les Etats ont le devoir de faire respecter le droit des femmes à vivre libres de toute violence quel que soit le contexte – guerre ou paix, à la maison ou dans la rue – et quelle que soit l'identité de l'auteur des violences – parent, compagnon, combattant ou soldat. Au cours des dix dernières années, le droit international s'est penché sur le phénomène mondial de la violence contre les femmes. Le Statut de Rome fondant la Cour pénale internationale (1998) et les résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) du Conseil de sécurité des Nations unies contiennent ainsi des dispositions spécifiques sur la violence sexuelle et le rôle des femmes dans le maintien de la paix et de la sécurité sur le plan international. L'origine de cette journée remonte à 1960, lorsqu'en République Dominicaine les soeurs Mirabal furent assassinées parce qu'elles militaient pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éradiquer ce fléau qu'est la violence à l'égard des femmes. Quelques décennies plus tard, l'événement ne parvient toujours pas à capter l'attention de la communauté internationale... pourtant, les sévices et tortures infligés par des hommes à des millions de femmes, sont bien réels et les colonnes de tous les journaux de la terre ne suffiraient pas si l'on voulait recenser la totalité de ces crimes : aux Etats-Unis, une femme est battue par son partenaire toutes les 15 secondes; en Afrique du Sud, une femme est violée toutes les 23 secondes ; au Bangladesh, près de la moitié des femmes ont subi des abus physiques de la part de leur conjoint... Plusieurs organisations humanitaires, au sein desquelles Amnesty International, ont uni leurs forces pour que cet événement constitue l'occasion d'attirer l'attention de l'opinion publique sur les violences perpétrées quotidiennement à l'encontre des femmes. La première « Journée orange » de la série a été célébrée le 25 juillet 2012. Initiée et dirigée par la campagne de l'unité du réseau Global des Jeunes, l'objectif est de mener une sensibilisation permanente du public à la question de la violence contre les femmes et les filles, et non plus seulement une fois par an, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (le 25 novembre). La Journée orange vise à susciter l'intérêt dans le monde entier sur le fait que la violence contre les femmes et les filles est une violation des droits de l'homme et d'appeler à son éradication sans réserve ni équivoque. 133 millions de femmes et de filles ont subi une mutilation génitale En 2013, la Journée orange a mis en évidence les recommandations et les conclusions émises par la 57e session de la Commission de la condition de la femme (CSW57) qui mettait l'accent sur la violence contre les femmes et les filles. La Journée était consacrée à « La sécurité au travail pour les femmes et les filles ». Les activités ont clos avec l'appel « Rendre le monde Orange en 16 jours » dont le décompte a commencé le 25 novembre et a donné lieu à 16 jours d'activisme. Au total ces « activités orange » ont eu lieu dans 50 pays et près de 76 millions de personnes ont été touchées via les réseaux sociaux. En 2014, La campagne « Tous unis » continue ses appels à l'action autour du monde sur des thèmes et questions spécifiques afin de mettre fin à toutes les formes de violence contre les femmes et les filles. Des statistiques inquiétantes indiquent qu'une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle, principalement exercée par un partenaire intime : environ 120 millions de filles ont été forcées à avoir des rapports sexuels ou à se soumettre à d'autres actes sexuels à un moment donné de leur vie et 133 millions de femmes et de filles ont subi une mutilation génitale féminine. Mettre fin à la violence à l'égard des femmes est l'une des priorités majeures d'Onu Femmes, en s'appuyant sur une multitude de programmes pour lutter contre cette pandémie à l'échelle mondiale. Onu Femmes coordonne également la campagne « Tous unis », elle promeut une mobilisation sociale généralisée par le biais de ses platesformes de mobilisation sociale « Dites NON – Tous Unis » sur Facebook et Twitter, et elle administre le Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. C'est pourtant la date choisie par les Nations unies pour célébrer la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. La violence contre les femmes est un scandale mondial. Partout dans le monde, des femmes continuent à être violées, blessées ou tuées en toute impunité. C'est l'une des formes d'atteintes aux droits humains les plus répandues, mais aussi l'une des plus cachées. Presque partout dans le monde, elle reste largement sousestimée. La violence contre les femmes ignore les barrières culturelles, régionales, religieuses et économiques et touche les femmes quels que soient leur classe sociale, leur race, leur origine ethnique, leur âge, leur religion, leurs croyances, leurs handicaps, leur nationalité et leur identité sexuelle. Selon les valeurs et les croyances de nombreuses sociétés dans lesquelles les femmes sont victimes de discrimination, la violence contre les femmes est trop souvent considérée comme "naturelle" ou "normale" et n'est donc pas combattue. La violence contre les femmes en temps de guerre est généralisée et souvent systématique. Le viol et les autres formes de violence sexuelle sont souvent utilisés comme tactique de guerre pour semer la terreur et punir les femmes et les populations. Lorsque les femmes et jeunes filles sont enrôlées comme enfants soldats elles subissent là encore des violences sexuelles terribles en plus de faire la guerre. A l'occasion du 25 novembre, journée pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, Amnesty International met l'accent sur les violences sexuelles et liées au genre dirigées contre les femmes et les jeunes filles. Amnesty International a lancé, en mars 2014, une pétition internationale demandant aux Etats du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) de mettre leurs lois et pratiques en conformité avec leurs obligations internationales. Cette action a pour objectif d'adopter des réformes en droit et en pratique pour mettre fin à la discrimination contre les femmes victimes de violences sexuelles. Ainsi que de garantir l'accès aux services de santé et aux recours judiciaires pour les victimes de violences sexuelles. Près de 200.000 personnes dans plus de 50 pays à travers le monde ont signé cette pétition adressée aux autorités algériennes, marocaines et tunisiennes. Amnesty International Algérie a sollicité une audience auprès du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, afin de la lui remettre et de lui présenter les recommandations sur cette question. La violence liée au genre est la violence qui vise les femmes parce qu'elles sont femmes ou qui touche les femmes de manière disproportionnée. Elle désigne les violations des droits humains commises contre des femmes du fait des inégalités entre les genres et de l'absence de reconnaissance des droits fondamentaux des femmes par les gouvernements et la société. Elle comprend notamment la violence au foyer, les atteintes sexuelles, le viol, le harcèlement sexuel, la traite des femmes, la prostitution forcée, etc. La violence liée au genre touche également les hommes et les jeunes garçons. Les Etats ont le devoir de faire respecter le droit des femmes à vivre libres de toute violence quel que soit le contexte – guerre ou paix, à la maison ou dans la rue – et quelle que soit l'identité de l'auteur des violences – parent, compagnon, combattant ou soldat. Au cours des dix dernières années, le droit international s'est penché sur le phénomène mondial de la violence contre les femmes. Le Statut de Rome fondant la Cour pénale internationale (1998) et les résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) du Conseil de sécurité des Nations unies contiennent ainsi des dispositions spécifiques sur la violence sexuelle et le rôle des femmes dans le maintien de la paix et de la sécurité sur le plan international. L'origine de cette journée remonte à 1960, lorsqu'en République Dominicaine les soeurs Mirabal furent assassinées parce qu'elles militaient pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éradiquer ce fléau qu'est la violence à l'égard des femmes. Quelques décennies plus tard, l'événement ne parvient toujours pas à capter l'attention de la communauté internationale... pourtant, les sévices et tortures infligés par des hommes à des millions de femmes, sont bien réels et les colonnes de tous les journaux de la terre ne suffiraient pas si l'on voulait recenser la totalité de ces crimes : aux Etats-Unis, une femme est battue par son partenaire toutes les 15 secondes; en Afrique du Sud, une femme est violée toutes les 23 secondes ; au Bangladesh, près de la moitié des femmes ont subi des abus physiques de la part de leur conjoint... Plusieurs organisations humanitaires, au sein desquelles Amnesty International, ont uni leurs forces pour que cet événement constitue l'occasion d'attirer l'attention de l'opinion publique sur les violences perpétrées quotidiennement à l'encontre des femmes. La première « Journée orange » de la série a été célébrée le 25 juillet 2012. Initiée et dirigée par la campagne de l'unité du réseau Global des Jeunes, l'objectif est de mener une sensibilisation permanente du public à la question de la violence contre les femmes et les filles, et non plus seulement une fois par an, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (le 25 novembre). La Journée orange vise à susciter l'intérêt dans le monde entier sur le fait que la violence contre les femmes et les filles est une violation des droits de l'homme et d'appeler à son éradication sans réserve ni équivoque. 133 millions de femmes et de filles ont subi une mutilation génitale En 2013, la Journée orange a mis en évidence les recommandations et les conclusions émises par la 57e session de la Commission de la condition de la femme (CSW57) qui mettait l'accent sur la violence contre les femmes et les filles. La Journée était consacrée à « La sécurité au travail pour les femmes et les filles ». Les activités ont clos avec l'appel « Rendre le monde Orange en 16 jours » dont le décompte a commencé le 25 novembre et a donné lieu à 16 jours d'activisme. Au total ces « activités orange » ont eu lieu dans 50 pays et près de 76 millions de personnes ont été touchées via les réseaux sociaux. En 2014, La campagne « Tous unis » continue ses appels à l'action autour du monde sur des thèmes et questions spécifiques afin de mettre fin à toutes les formes de violence contre les femmes et les filles. Des statistiques inquiétantes indiquent qu'une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle, principalement exercée par un partenaire intime : environ 120 millions de filles ont été forcées à avoir des rapports sexuels ou à se soumettre à d'autres actes sexuels à un moment donné de leur vie et 133 millions de femmes et de filles ont subi une mutilation génitale féminine. Mettre fin à la violence à l'égard des femmes est l'une des priorités majeures d'Onu Femmes, en s'appuyant sur une multitude de programmes pour lutter contre cette pandémie à l'échelle mondiale. Onu Femmes coordonne également la campagne « Tous unis », elle promeut une mobilisation sociale généralisée par le biais de ses platesformes de mobilisation sociale « Dites NON – Tous Unis » sur Facebook et Twitter, et elle administre le Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.