La violence pratiquée contre les femmes est un fléau social qui existe depuis la nuit des temps et n'est certes pas propre à l'Algérie. Cependant en Algérie, il est aggravé par un vide juridique décrié, depuis des années, par des associations féminines et des organisations des droits de l'Homme et de la famille. La violence pratiquée contre les femmes est un fléau social qui existe depuis la nuit des temps et n'est certes pas propre à l'Algérie. Cependant en Algérie, il est aggravé par un vide juridique décrié, depuis des années, par des associations féminines et des organisations des droits de l'Homme et de la famille. Un phénomène également cautionné par la société, voire même la famille, qui tolère et justifie la violence contre les femmes. Mais malheureusement ce fléau ne touche pas seulement des femmes dites au foyer, ou celles qui n'ont pas pu accéder à une autonomie financière, cela touche même des femmes instruites, autonomes, cadres et chefs d'entreprise. Le poids de la société et de la famille pèsent sur elles pour engager une procédure de défense. Mais le vide juridique est la principale cause qui empêche ces femmes de faire face à tant de violence. Mais cela ne saurait tarder car d'après Mounia Meslem Si Amer, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme le gouvernement s'engage à combler ce vide. A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la violence faite aux femmes, l'émission, L'invité de la rédaction, de la Chaîne III de la Radio algérienne recevait, hier, Mounia Meslem Si Amer. Mme Meslem considère ce phénomène récurrent comme un problème de « santé publique », en même temps qu'une atteinte aux droits fondamentaux des personnes. Soulignant qu'un s'agit là d'un fléau qui dépasse les frontières de l'Algérie, elle signale que des politiques destinées à éradiquer tous les types de violence à l'égard des femmes « et par contre-coup contre les enfants », ont été instituées, « à travers tout un arsenal juridique ». Elle cite, à ce propos l'amendement du code pénal algérien «prévoyant des sanctions contre toutes formes de violence », précisant que son article 341 bis, fait désormais état du harcèlement sexuel. Elle ajoute que les violences conjugales sont également prises en compte dans ce code. Commentant l'article 226 bis de ce code, présenté devant l'APN, la ministre indique que celui-ci traite de la violence conjugale sous toutes ses formes, de la violence sexuelle « dans les lieux publics et privés », comme des intimidations « et autres attitudes méprisantes ou injures ». Elle spécifie que ce même article et le 270 bis A, prévoient que l'auteur de violences ne peut bénéficier de circonstances atténuantes « si la victime est enceinte ou handicapée ou si l'infraction a été commise en présence d'enfants mineurs ». Mme Meslem admet, cependant, que l'arsenal juridique, seul, ne peut venir à bout des violences dont sont victimes, en particulier, les femmes. Pour elle, la société civile, autant que les médias, les experts et autres sociologues, tout comme l'école, sont susceptibles d'aider « à éradiquer ce fléau ». Faisant état d'exemples de femmes assassinées par leurs époux, elle appelle celles qui ont été victimes de violence de faire valoir leurs droits en déposant plainte contre leurs agresseurs, « d'autant, poursuit-elle, que les instruments juridiques et les associations existants sont désormais là pour les protéger, les aider, les orienter et, éventuellement, leur trouver un emploi ». Commentant des dispositions du code de la famille, dans lequel les agressions contre les femmes « ne sont pas considérées comme une violence », la ministre de la Solidarité estime en réponse qu'il appartient, seul, à la femme de décider de déposer plainte ou non. Elle se dit, d'autre part, « scandalisée » d'apprendre que des commissariats refusent, parfois, d'enregistrer des plaintes soumises par des victimes de violence conjugale considérant que les services de police « sont obligés » de leur porter assistance en tous lieux. Un phénomène également cautionné par la société, voire même la famille, qui tolère et justifie la violence contre les femmes. Mais malheureusement ce fléau ne touche pas seulement des femmes dites au foyer, ou celles qui n'ont pas pu accéder à une autonomie financière, cela touche même des femmes instruites, autonomes, cadres et chefs d'entreprise. Le poids de la société et de la famille pèsent sur elles pour engager une procédure de défense. Mais le vide juridique est la principale cause qui empêche ces femmes de faire face à tant de violence. Mais cela ne saurait tarder car d'après Mounia Meslem Si Amer, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme le gouvernement s'engage à combler ce vide. A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la violence faite aux femmes, l'émission, L'invité de la rédaction, de la Chaîne III de la Radio algérienne recevait, hier, Mounia Meslem Si Amer. Mme Meslem considère ce phénomène récurrent comme un problème de « santé publique », en même temps qu'une atteinte aux droits fondamentaux des personnes. Soulignant qu'un s'agit là d'un fléau qui dépasse les frontières de l'Algérie, elle signale que des politiques destinées à éradiquer tous les types de violence à l'égard des femmes « et par contre-coup contre les enfants », ont été instituées, « à travers tout un arsenal juridique ». Elle cite, à ce propos l'amendement du code pénal algérien «prévoyant des sanctions contre toutes formes de violence », précisant que son article 341 bis, fait désormais état du harcèlement sexuel. Elle ajoute que les violences conjugales sont également prises en compte dans ce code. Commentant l'article 226 bis de ce code, présenté devant l'APN, la ministre indique que celui-ci traite de la violence conjugale sous toutes ses formes, de la violence sexuelle « dans les lieux publics et privés », comme des intimidations « et autres attitudes méprisantes ou injures ». Elle spécifie que ce même article et le 270 bis A, prévoient que l'auteur de violences ne peut bénéficier de circonstances atténuantes « si la victime est enceinte ou handicapée ou si l'infraction a été commise en présence d'enfants mineurs ». Mme Meslem admet, cependant, que l'arsenal juridique, seul, ne peut venir à bout des violences dont sont victimes, en particulier, les femmes. Pour elle, la société civile, autant que les médias, les experts et autres sociologues, tout comme l'école, sont susceptibles d'aider « à éradiquer ce fléau ». Faisant état d'exemples de femmes assassinées par leurs époux, elle appelle celles qui ont été victimes de violence de faire valoir leurs droits en déposant plainte contre leurs agresseurs, « d'autant, poursuit-elle, que les instruments juridiques et les associations existants sont désormais là pour les protéger, les aider, les orienter et, éventuellement, leur trouver un emploi ». Commentant des dispositions du code de la famille, dans lequel les agressions contre les femmes « ne sont pas considérées comme une violence », la ministre de la Solidarité estime en réponse qu'il appartient, seul, à la femme de décider de déposer plainte ou non. Elle se dit, d'autre part, « scandalisée » d'apprendre que des commissariats refusent, parfois, d'enregistrer des plaintes soumises par des victimes de violence conjugale considérant que les services de police « sont obligés » de leur porter assistance en tous lieux.