La bataille de Djebel Béchar, un acte d'une grande portée historique    Remise en service du train de voyageurs    Quelles sont les stipulations relatives à l'exigence de capacités minimales en matière de procédure de passation de la commande publique ?    « L'industrie génétique américaine est pionnière dans le partage de son savoir-faire »    Ooredoo partage un Iftar de solidarité avec l'Association des handicapés moteurs    L'exode sans fin des Congolais    Les pertes de Kiev ont dépassé les 70.000 militaires    Football : Suède – Algérie en amical début juin à Stockholm    Le MOB a fait trembler le CRB    Le représentant du département technique en Algérie    Arrestation de deux dealers en possession de 9000 comprimés de Prégabaline 300 mg    Un plan sécuritaire spécial Aïd El-Fitr    Le ministre des Finances inaugure les bureaux de change    Le TNA rend hommage à plusieurs figures du théâtre algérien    Le régime des laïcards français partage l'obsession du voile avec son égal islamiste    « L'Algérie et la question des territoires historiques : un droit à la revendication ? »    Des centaines de Palestiniens évacués de force par l'entité sioniste à Ghaza    Mois du patrimoine: lancement de la 1ère édition du concours "Alger Photography Marathon"    Tizi-Ouzou : Taswiqt, une tradition festive toujours vivante la veille de l'Aïd    Le Centre national de prévention et de lutte anti-drogue de Bouchaoui: une expérience pionnière dans la prise en charge des toxicomanes    Maroc: manifestations dans plusieurs villes pour demander l'arrêt de la normalisation avec l'entité sioniste    France: des députés dénoncent la présence à l'Assemblée d'une carte géographique du Maroc incluant le Sahara occidental    Tamanrasset: Inhumation du sénateur Abdallah Mesk au cimetière du village de Tiberbirt    Décès du sénateur Abdallah Mesk: Goudjil présente ses condoléances    Saihi reçoit l'ambassadeur du Zimbabwe en Algérie    Hidaoui préside une réunion d'évaluation de la mise en œuvre du programme du secteur de la jeunesse    Le ministère des Transports a mis en place une feuille de route devant renforcer la compétitivité entre les ports    Achat de vêtements de l'Aïd en ligne : confort et économies à l'ère numérique    Instructions strictes aux PDG des ports à l'effet d'accélérer le traitement des navires    Concours Taj El Coran : distinction des lauréats à la clôture de la 14e édition    Championnat d'Afrique de football scolaire 2025 : réunion de coordination FAF-DTN-FASS à Alger    Tizi-Ouzou: Le jeune, Kader Fateh, lauréat du concours Ahcene Mezani, du chant chaabi    Foot : le représentant du département technique régional de la Fifa en visite de travail en Algérie    Coupe d'Algérie: l'USM Alger et le MC El Bayadh en demi-finale    «La Présidente de la Tanzanie se félicite des relations excellentes unissant les deux pays»    « Préservons les valeurs de tolérance et de fraternité »        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Encourager le dépôt de plainte !
Violences faites aux femmes
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 11 - 2014

La violence pratiquée contre les femmes est un fléau social qui existe depuis la nuit des temps et n'est certes pas propre à l'Algérie. Cependant en Algérie, il est aggravé par un vide juridique décrié, depuis des années, par des associations féminines et des organisations des droits de l'Homme et de la famille.
La violence pratiquée contre les femmes est un fléau social qui existe depuis la nuit des temps et n'est certes pas propre à l'Algérie. Cependant en Algérie, il est aggravé par un vide juridique décrié, depuis des années, par des associations féminines et des organisations des droits de l'Homme et de la famille.
Un phénomène également cautionné par la société, voire même la famille, qui tolère et justifie la violence contre les femmes. Mais malheureusement ce fléau ne touche pas seulement des femmes dites au foyer, ou celles qui n'ont pas pu accéder à une autonomie financière, cela touche même des femmes instruites, autonomes, cadres et chefs d'entreprise. Le poids de la société et de la famille pèsent sur elles pour engager une procédure de défense.
Mais le vide juridique est la principale cause qui empêche ces femmes de faire face à tant de violence. Mais cela ne saurait tarder car d'après Mounia Meslem Si Amer, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme le gouvernement s'engage à combler ce vide.
A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la violence faite aux femmes, l'émission, L'invité de la rédaction, de la Chaîne III de la Radio algérienne recevait, hier, Mounia Meslem Si Amer. Mme Meslem considère ce phénomène récurrent comme un problème de « santé publique », en même temps qu'une atteinte aux droits fondamentaux des personnes.
Soulignant qu'un s'agit là d'un fléau qui dépasse les frontières de l'Algérie, elle signale que des politiques destinées à éradiquer tous les types de violence à l'égard des femmes « et par contre-coup contre les enfants », ont été instituées, « à travers tout un arsenal juridique ». Elle cite, à ce propos l'amendement du code pénal algérien «prévoyant des sanctions contre toutes formes de violence », précisant que son article 341 bis, fait désormais état du harcèlement sexuel. Elle ajoute que les violences conjugales sont également prises en compte dans ce code.
Commentant l'article 226 bis de ce code, présenté devant l'APN, la ministre indique que celui-ci traite de la violence conjugale sous toutes ses formes, de la violence sexuelle « dans les lieux publics et privés », comme des intimidations « et autres attitudes méprisantes ou injures ».
Elle spécifie que ce même article et le 270 bis A, prévoient que l'auteur de violences ne peut bénéficier de circonstances atténuantes « si la victime est enceinte ou handicapée ou si l'infraction a été commise en présence d'enfants mineurs ». Mme Meslem admet, cependant, que l'arsenal juridique, seul, ne peut venir à bout des violences dont sont victimes, en particulier, les femmes.
Pour elle, la société civile, autant que les médias, les experts et autres sociologues, tout comme l'école, sont susceptibles d'aider « à éradiquer ce fléau ». Faisant état d'exemples de femmes assassinées par leurs époux, elle appelle celles qui ont été victimes de violence de faire valoir leurs droits en déposant plainte contre leurs agresseurs, « d'autant, poursuit-elle, que les instruments juridiques et les associations existants sont désormais là pour les protéger, les aider, les orienter et, éventuellement, leur trouver un emploi ».
Commentant des dispositions du code de la famille, dans lequel les agressions contre les femmes « ne sont pas considérées comme une violence », la ministre de la Solidarité estime en réponse qu'il appartient, seul, à la femme de décider de déposer plainte ou non. Elle se dit, d'autre part, « scandalisée » d'apprendre que des commissariats refusent, parfois, d'enregistrer des plaintes soumises par des victimes de violence conjugale considérant que les services de police « sont obligés » de leur porter assistance en tous lieux.
Un phénomène également cautionné par la société, voire même la famille, qui tolère et justifie la violence contre les femmes. Mais malheureusement ce fléau ne touche pas seulement des femmes dites au foyer, ou celles qui n'ont pas pu accéder à une autonomie financière, cela touche même des femmes instruites, autonomes, cadres et chefs d'entreprise. Le poids de la société et de la famille pèsent sur elles pour engager une procédure de défense.
Mais le vide juridique est la principale cause qui empêche ces femmes de faire face à tant de violence. Mais cela ne saurait tarder car d'après Mounia Meslem Si Amer, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme le gouvernement s'engage à combler ce vide.
A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la violence faite aux femmes, l'émission, L'invité de la rédaction, de la Chaîne III de la Radio algérienne recevait, hier, Mounia Meslem Si Amer. Mme Meslem considère ce phénomène récurrent comme un problème de « santé publique », en même temps qu'une atteinte aux droits fondamentaux des personnes.
Soulignant qu'un s'agit là d'un fléau qui dépasse les frontières de l'Algérie, elle signale que des politiques destinées à éradiquer tous les types de violence à l'égard des femmes « et par contre-coup contre les enfants », ont été instituées, « à travers tout un arsenal juridique ». Elle cite, à ce propos l'amendement du code pénal algérien «prévoyant des sanctions contre toutes formes de violence », précisant que son article 341 bis, fait désormais état du harcèlement sexuel. Elle ajoute que les violences conjugales sont également prises en compte dans ce code.
Commentant l'article 226 bis de ce code, présenté devant l'APN, la ministre indique que celui-ci traite de la violence conjugale sous toutes ses formes, de la violence sexuelle « dans les lieux publics et privés », comme des intimidations « et autres attitudes méprisantes ou injures ».
Elle spécifie que ce même article et le 270 bis A, prévoient que l'auteur de violences ne peut bénéficier de circonstances atténuantes « si la victime est enceinte ou handicapée ou si l'infraction a été commise en présence d'enfants mineurs ». Mme Meslem admet, cependant, que l'arsenal juridique, seul, ne peut venir à bout des violences dont sont victimes, en particulier, les femmes.
Pour elle, la société civile, autant que les médias, les experts et autres sociologues, tout comme l'école, sont susceptibles d'aider « à éradiquer ce fléau ». Faisant état d'exemples de femmes assassinées par leurs époux, elle appelle celles qui ont été victimes de violence de faire valoir leurs droits en déposant plainte contre leurs agresseurs, « d'autant, poursuit-elle, que les instruments juridiques et les associations existants sont désormais là pour les protéger, les aider, les orienter et, éventuellement, leur trouver un emploi ».
Commentant des dispositions du code de la famille, dans lequel les agressions contre les femmes « ne sont pas considérées comme une violence », la ministre de la Solidarité estime en réponse qu'il appartient, seul, à la femme de décider de déposer plainte ou non. Elle se dit, d'autre part, « scandalisée » d'apprendre que des commissariats refusent, parfois, d'enregistrer des plaintes soumises par des victimes de violence conjugale considérant que les services de police « sont obligés » de leur porter assistance en tous lieux.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.