Quelque 58 pays européens et africains se sont engagés au cours d'une réunion ministérielle à Rome à s'attaquer au problème de l'immigration de façon plus équilibrée, sans le restreindre à une simple question de police des frontières. Quelque 58 pays européens et africains se sont engagés au cours d'une réunion ministérielle à Rome à s'attaquer au problème de l'immigration de façon plus équilibrée, sans le restreindre à une simple question de police des frontières. Cette 4e conférence dans le cadre du "Processus de Rabat", instance de dialogue entre Europe et Méditerranée sur l'immigration, a été l'occasion d'un "sursaut par rapport à nos objectifs", s'est félicité le ministre sénégalais de l'Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo. Pour lui, il est, donc, nécessaire de mettre en place des programmes visant à décourager le phénomène migratoire dans les pays d'origine, mais aussi d'assurer les droits fondamentaux des migrants dans les pays d'accueil. Rome a été il y a quelques semaines le théâtre d'une bouffée de colère de la part des habitants d'un quartier défavorisé à l'encontre d'un centre d'accueil de migrants, accusés de concentrer les fonds publics et de favoriser la délinquance. La nouvelle Commission européenne, entrée en fonction au début du mois, mène aussi un travail sur l'aspect positif des flux migratoires, a expliqué, de son côté, Federica Mogherini, chef de la diplomatie européenne. En matière d'immigration, "il faut intégrer les politiques, les visions et les actions", a-t-elle souligné, en se félicitant que la réunion de Rome ait englobé ministres de l'Intérieur et ministres des Affaires étrangères venant des deux rives de la Méditerranée. La conférence de Rome a rapproché nos visions de l'immigration, s'est félicité le ministre marocain, rappelant les souffrances endurées par les migrants. Cette 4e conférence dans le cadre du "Processus de Rabat", instance de dialogue entre Europe et Méditerranée sur l'immigration, a été l'occasion d'un "sursaut par rapport à nos objectifs", s'est félicité le ministre sénégalais de l'Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo. Pour lui, il est, donc, nécessaire de mettre en place des programmes visant à décourager le phénomène migratoire dans les pays d'origine, mais aussi d'assurer les droits fondamentaux des migrants dans les pays d'accueil. Rome a été il y a quelques semaines le théâtre d'une bouffée de colère de la part des habitants d'un quartier défavorisé à l'encontre d'un centre d'accueil de migrants, accusés de concentrer les fonds publics et de favoriser la délinquance. La nouvelle Commission européenne, entrée en fonction au début du mois, mène aussi un travail sur l'aspect positif des flux migratoires, a expliqué, de son côté, Federica Mogherini, chef de la diplomatie européenne. En matière d'immigration, "il faut intégrer les politiques, les visions et les actions", a-t-elle souligné, en se félicitant que la réunion de Rome ait englobé ministres de l'Intérieur et ministres des Affaires étrangères venant des deux rives de la Méditerranée. La conférence de Rome a rapproché nos visions de l'immigration, s'est félicité le ministre marocain, rappelant les souffrances endurées par les migrants.