Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz est arrivé, hier, matin dans la wilaya de Ouargla pour s'enquérir de la situation suite aux affrontements qui ont eu lieu vendredi soir dans les environs de Touggourt entre des manifestants et les forces de l'ordre. Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz est arrivé, hier, matin dans la wilaya de Ouargla pour s'enquérir de la situation suite aux affrontements qui ont eu lieu vendredi soir dans les environs de Touggourt entre des manifestants et les forces de l'ordre. Le ministre d'Etat devait au cours de cette visite présenter ses condoléances aux familles des deux morts puis se rendre au chevet des blessés, avant de tenir une réunion avec les autorités locales. M. Belaïz est accompagné du Directeur général de Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, du secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ahmed Adli, ainsi que des cadres du même département ministériel. Des affrontements violents ont éclaté vendredi soir dans le quartier de Hai El Baroud dans la commune de Nezla entre des manifestants qui protestaient contre "les retards dans l'attribution de lots de terrains de construction et le raccordement à l'eau potable" et les forces de l'ordre, rappelle-t-on. Deux morts parmi les manifestants et près d'une vingtaine de blessés, dont des éléments de force de l'ordre ont été enregistrés lors de ces incidents, ont indiqué les services de la wilaya . Des cas graves parmi les blessés ont été également déplorés, alors que d'autres blessés ont quitté l'hôpital de Touggourt, après avoir reçu les soins nécessaires, ont fait savoir des sources hospitalières. Cette manifestation qui a débuté en fin de journée a vite dégénéré en émeute sanglante. Il faut dire que le bilan est lourd. Les deux morts sont Toumi Meftah âgé de 24 ans et Malki Nourredine âgé de 20 ans, 35 manifestants et plus de 20 policiers blessés. Des cas de blessés critiques ont été également évacués vers Ouargla, El Oued et Constantine. Ces émeutes de Haï El Baroud, commune de Nezla, dans la daïra de Touggourt, sont les plus graves qu'a connues la wilaya. Des jeunes manifestants qui réclamaient des attributions promises de lots de terrain à bâtir et un aménagement du quartier ont décidé de barrer la RN 3 reliant Touggourt à Ouargla en brûlant des pneus et en dressant une tente sur la route. Les manifestants accusent les autorités locales, commune et wilaya, d'ignorer leurs demandes de procéder à la distribution de lots de terrain promis l'année dernière, le raccordement du quartier au réseau en eau potable, le bitumage de la route ainsi que la mise en place de l'éclairage public. Selon des sources locales, la police antiémeute qui est intervenue pour dégager la RN 3 et reprendre un camion de carburants retenu par les manifestants. Une trentaine de manifestants ont été arrêtés à la suite d'affrontements au cours de l'intervention de la police anti-émeutes. Les manifestants se sont rassemblés devant le commissariat situé entre le quartier Draa El Baroud et la cité des sables pour réclamer leur libération. La situation a dégénéré en émeutes, les manifestants attaquant le commissariat et tentant, selon le correspondant d'Echourouk TV, de l'incendier. Les policiers, rapporte la même source, ont utilisé des balles en caoutchouc au cours des affrontements qui ont duré des heures. Les manifestants ont utilisé des cocktails molotovs et des pneus allumés contre le siège du commissariat. La situation s'est calmée à la suite de l'intervention de la gendarmerie nationale. Les familles des blessés se sont rassemblées devant l'hôpital Slimane-Amirat pour exiger de voir les corps des victimes et rendre visite aux blessés. La situation était encore hier dans la journée, très tendue, ajoute-t-on de même source. Le ministre d'Etat devait au cours de cette visite présenter ses condoléances aux familles des deux morts puis se rendre au chevet des blessés, avant de tenir une réunion avec les autorités locales. M. Belaïz est accompagné du Directeur général de Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, du secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Ahmed Adli, ainsi que des cadres du même département ministériel. Des affrontements violents ont éclaté vendredi soir dans le quartier de Hai El Baroud dans la commune de Nezla entre des manifestants qui protestaient contre "les retards dans l'attribution de lots de terrains de construction et le raccordement à l'eau potable" et les forces de l'ordre, rappelle-t-on. Deux morts parmi les manifestants et près d'une vingtaine de blessés, dont des éléments de force de l'ordre ont été enregistrés lors de ces incidents, ont indiqué les services de la wilaya . Des cas graves parmi les blessés ont été également déplorés, alors que d'autres blessés ont quitté l'hôpital de Touggourt, après avoir reçu les soins nécessaires, ont fait savoir des sources hospitalières. Cette manifestation qui a débuté en fin de journée a vite dégénéré en émeute sanglante. Il faut dire que le bilan est lourd. Les deux morts sont Toumi Meftah âgé de 24 ans et Malki Nourredine âgé de 20 ans, 35 manifestants et plus de 20 policiers blessés. Des cas de blessés critiques ont été également évacués vers Ouargla, El Oued et Constantine. Ces émeutes de Haï El Baroud, commune de Nezla, dans la daïra de Touggourt, sont les plus graves qu'a connues la wilaya. Des jeunes manifestants qui réclamaient des attributions promises de lots de terrain à bâtir et un aménagement du quartier ont décidé de barrer la RN 3 reliant Touggourt à Ouargla en brûlant des pneus et en dressant une tente sur la route. Les manifestants accusent les autorités locales, commune et wilaya, d'ignorer leurs demandes de procéder à la distribution de lots de terrain promis l'année dernière, le raccordement du quartier au réseau en eau potable, le bitumage de la route ainsi que la mise en place de l'éclairage public. Selon des sources locales, la police antiémeute qui est intervenue pour dégager la RN 3 et reprendre un camion de carburants retenu par les manifestants. Une trentaine de manifestants ont été arrêtés à la suite d'affrontements au cours de l'intervention de la police anti-émeutes. Les manifestants se sont rassemblés devant le commissariat situé entre le quartier Draa El Baroud et la cité des sables pour réclamer leur libération. La situation a dégénéré en émeutes, les manifestants attaquant le commissariat et tentant, selon le correspondant d'Echourouk TV, de l'incendier. Les policiers, rapporte la même source, ont utilisé des balles en caoutchouc au cours des affrontements qui ont duré des heures. Les manifestants ont utilisé des cocktails molotovs et des pneus allumés contre le siège du commissariat. La situation s'est calmée à la suite de l'intervention de la gendarmerie nationale. Les familles des blessés se sont rassemblées devant l'hôpital Slimane-Amirat pour exiger de voir les corps des victimes et rendre visite aux blessés. La situation était encore hier dans la journée, très tendue, ajoute-t-on de même source.