Le parti Ahd 54 veut se distinguer par rapport aux autres partis de l'opposition, en ce sens qu'il cultive sa propre démarche. Le parti Ahd 54 veut se distinguer par rapport aux autres partis de l'opposition, en ce sens qu'il cultive sa propre démarche. Ahd 54 ne se reconnaît, en effet, dans aucune des démarches initiées par l'opposition. « Le parti ne s'inscrit ni dans la démarche du FFS ni dans celle de la CNLTD » a indiqué le président du parti Ahd 54, Fawzi Rebaine, qui considère que « le seul acteur à même d'initier le changement et de changer le rapport de force c'est la rue ». Fawzi Rebaine, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège du parti à Alger, s'est nettement distingué des démarches entreprises par ces deux parties de l'opposition estimant ne « s'attendre à aucun résultat » ajoutant qu'il n'a « aucun problème avec le FFS et la CNLTD ou avec le pouvoir ». Mais le conférencier ne s'est pas empêché d'adresser des piques à l'adresse des initiateurs de ces deux démarches de sortie de crise qui focalisent l'attention de l'ensemble de la classe politique ces derniers temps. « Le FFS est dans un logique de négociation avec le pouvoir » a-t-il souligné sans ambages précisant : « Si je veux dialoguer avec le pouvoir, je sais le faire et je n'ai pas besoin d'intermédiaire ». Très méfiant à l'égard de ces deux initiatives, de leurs initiateurs et de ceux qui se proclament de l'opposition, Fawzi Rebaine dira que « 95 % des partis politiques ont participé au pouvoir ». Dans ce même contexte il a fait notamment montre de sa méfiance s'agissant des anciens chefs de gouvernement qui ont rallié l'opposition. L'allusion à Ali Benflis, Ahmed Benbitour ou encore à Sid-Ahmed Ghozali est, on ne peut plus évidente. Ces trois ancien chefs de gouvernement siégent, est-il besoin de le rappeler, au sein de la CNLTD. Mais que propose Ahd 54 ? Ce d'autant que son président a indiqué hier qu'il « s'inscrit dans l'après-Bouteflika » ? « Les solutions existent, il faut juste créer les conditions du changement. On pourrait organiser de élections législatives transparentes et démocratiques, dont la préparation serait confiée à un gouvernement d'union nationale » a soutenu le chef de file de AHD 54. Il a par conséquent indiqué que la confirmation, par le président Bouteflika, de la concrétisation du projet relatif à la révision de la Constitution « est un non événement car ils veulent juste gagner du temps ». Le premier responsable de Ahd 54 est revenu sur les récents événements de Touggourt dans la wilaya de Ouargla en condamnant fermement la violence policière qui a entraîné la mort de deux manifestants. « C'étaient des manifestations pacifiques pour réclamer des droits, je ne comprends pas pourquoi il y a eu des morts alors que la wilaya de Ouargla connaît des manifestations périodiques ». Il a de même critiqué les mesures prises par le ministre de l'Interieur, notamment celles relatives au limogeage du chef de daïra et le chef de sûreté de la daïra. « Il fallait sanctionner les grands responsables » a-t-il précisé avant d'aborder le problème de la corruption en s'attaquant à certains hommes politiques, à l'exemple de Amar Saïdani, le chef du FLN. « Que font les institutions en charge de la lutte contre la corruption ? » s'estil interrogé en citant encore les affaires Khalifa, Chakib Khelil ou l'autoroute Est-Ouest. Toutes ces affaires sont encore pendantes au niveau de la justice. Il s'est, par ailleurs, attaqué aux patrons du FCE qui bénéficient, dira-t-il, « uniquement de la rente pétrolière et qui ne participent pas à la croissance économique du pays ». Ahd 54 ne se reconnaît, en effet, dans aucune des démarches initiées par l'opposition. « Le parti ne s'inscrit ni dans la démarche du FFS ni dans celle de la CNLTD » a indiqué le président du parti Ahd 54, Fawzi Rebaine, qui considère que « le seul acteur à même d'initier le changement et de changer le rapport de force c'est la rue ». Fawzi Rebaine, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège du parti à Alger, s'est nettement distingué des démarches entreprises par ces deux parties de l'opposition estimant ne « s'attendre à aucun résultat » ajoutant qu'il n'a « aucun problème avec le FFS et la CNLTD ou avec le pouvoir ». Mais le conférencier ne s'est pas empêché d'adresser des piques à l'adresse des initiateurs de ces deux démarches de sortie de crise qui focalisent l'attention de l'ensemble de la classe politique ces derniers temps. « Le FFS est dans un logique de négociation avec le pouvoir » a-t-il souligné sans ambages précisant : « Si je veux dialoguer avec le pouvoir, je sais le faire et je n'ai pas besoin d'intermédiaire ». Très méfiant à l'égard de ces deux initiatives, de leurs initiateurs et de ceux qui se proclament de l'opposition, Fawzi Rebaine dira que « 95 % des partis politiques ont participé au pouvoir ». Dans ce même contexte il a fait notamment montre de sa méfiance s'agissant des anciens chefs de gouvernement qui ont rallié l'opposition. L'allusion à Ali Benflis, Ahmed Benbitour ou encore à Sid-Ahmed Ghozali est, on ne peut plus évidente. Ces trois ancien chefs de gouvernement siégent, est-il besoin de le rappeler, au sein de la CNLTD. Mais que propose Ahd 54 ? Ce d'autant que son président a indiqué hier qu'il « s'inscrit dans l'après-Bouteflika » ? « Les solutions existent, il faut juste créer les conditions du changement. On pourrait organiser de élections législatives transparentes et démocratiques, dont la préparation serait confiée à un gouvernement d'union nationale » a soutenu le chef de file de AHD 54. Il a par conséquent indiqué que la confirmation, par le président Bouteflika, de la concrétisation du projet relatif à la révision de la Constitution « est un non événement car ils veulent juste gagner du temps ». Le premier responsable de Ahd 54 est revenu sur les récents événements de Touggourt dans la wilaya de Ouargla en condamnant fermement la violence policière qui a entraîné la mort de deux manifestants. « C'étaient des manifestations pacifiques pour réclamer des droits, je ne comprends pas pourquoi il y a eu des morts alors que la wilaya de Ouargla connaît des manifestations périodiques ». Il a de même critiqué les mesures prises par le ministre de l'Interieur, notamment celles relatives au limogeage du chef de daïra et le chef de sûreté de la daïra. « Il fallait sanctionner les grands responsables » a-t-il précisé avant d'aborder le problème de la corruption en s'attaquant à certains hommes politiques, à l'exemple de Amar Saïdani, le chef du FLN. « Que font les institutions en charge de la lutte contre la corruption ? » s'estil interrogé en citant encore les affaires Khalifa, Chakib Khelil ou l'autoroute Est-Ouest. Toutes ces affaires sont encore pendantes au niveau de la justice. Il s'est, par ailleurs, attaqué aux patrons du FCE qui bénéficient, dira-t-il, « uniquement de la rente pétrolière et qui ne participent pas à la croissance économique du pays ».