Le président de Ahd54 est revenu, hier, sur les consultations autour des réformes politiques engagées par le président de la République, ainsi que sur les Assises de la société civile assurées par le Cnes, en les qualifiant de «grande pièce de théâtre». Ali-Fawzi Rébaine qui animait une conférence de presse au siège national du parti à Alger, a posé un nombre de questionnements sur la teneur et les objectifs de ces consultations, exprimant clairement son scepticisme quant à l'aboutissement de ces réformes. «Cela ne reflète aucune volonté de changement, puisque le pouvoir en place est lui-même juge et partie (…), le peuple ne croit pas trop en ce changement dont les artisans ne sont qu'une poignée de personnes», a-t-il souligné, tout en mettant en garde contre les retombées d'une telle politique à l'avenir. En effet, «même si le pouvoir en place dispose de moyens nécessaires pour acheter la paix sociale, il ne parviendra pas, pour autant à ramener la paix politique», a soutenu Ali-Fawzi Rébaine considérant, au passage, que notre pays vient de rater une occasion historique d'opérer un changement pacifique. «Est-ce que l'Instance a atteint ses objectifs ?», «Est-ce que cette élite politique est crédible ?», «Est-ce que l'opposition peut proposer une alternative ?», sont autant de questionnements soulevés par le conférencier, pour illustrer l'inutilité de ces réformes qui n'émanent pas du peuple, s'interrogeant de là même sur les vrais desseins de l'organisation des Assises de la société civile, confiées au président du Cnes, Mohamed-Seghir Babès. Néanmoins, Ahd54 qui avait décliné l'invitation de l'Instance de Abdelkader Bensalah a formulé ses propositions pour garantir une réelle transition démocratique. Il s'agit, selon le président de ce parti, de la mise en place d'un gouvernement de transition qui s'attelera à préparer une élection présidentielle anticipée dans les 60 jours qui suivront, tel que stipulé par la Constitution. «C'est la seule condition pour opérer un vrai changement», a-t-il expliqué. Et de déplorer le black-out imposé aux partis de l'opposition afin d'exprimer leur vision en dehors de l'Instance de consultations sur les réformes politiques. Par ailleurs, Ali-Fawzi Rébaine s'est exprimé sur l'étendue du phénomène de corruption dans la société, en dépit des déclarations de bonne intention des responsables pour combattre ce fléau, déplorant de la sorte le refus de se soumettre aux déclarations de patrimoine. «Rien n'est réglé pour le moment», a souligné le président de Ahd54, évoquant les affaires de l'autoroute Est-Ouest, de Sonatrach et de Khalifa qui se poursuivent sans qu'on en connaisse les épilogues. Le président de Ahd54 est revenu, hier, sur les consultations autour des réformes politiques engagées par le président de la République, ainsi que sur les Assises de la société civile assurées par le Cnes, en les qualifiant de «grande pièce de théâtre». Ali-Fawzi Rébaine qui animait une conférence de presse au siège national du parti à Alger, a posé un nombre de questionnements sur la teneur et les objectifs de ces consultations, exprimant clairement son scepticisme quant à l'aboutissement de ces réformes. «Cela ne reflète aucune volonté de changement, puisque le pouvoir en place est lui-même juge et partie (…), le peuple ne croit pas trop en ce changement dont les artisans ne sont qu'une poignée de personnes», a-t-il souligné, tout en mettant en garde contre les retombées d'une telle politique à l'avenir. En effet, «même si le pouvoir en place dispose de moyens nécessaires pour acheter la paix sociale, il ne parviendra pas, pour autant à ramener la paix politique», a soutenu Ali-Fawzi Rébaine considérant, au passage, que notre pays vient de rater une occasion historique d'opérer un changement pacifique. «Est-ce que l'Instance a atteint ses objectifs ?», «Est-ce que cette élite politique est crédible ?», «Est-ce que l'opposition peut proposer une alternative ?», sont autant de questionnements soulevés par le conférencier, pour illustrer l'inutilité de ces réformes qui n'émanent pas du peuple, s'interrogeant de là même sur les vrais desseins de l'organisation des Assises de la société civile, confiées au président du Cnes, Mohamed-Seghir Babès. Néanmoins, Ahd54 qui avait décliné l'invitation de l'Instance de Abdelkader Bensalah a formulé ses propositions pour garantir une réelle transition démocratique. Il s'agit, selon le président de ce parti, de la mise en place d'un gouvernement de transition qui s'attelera à préparer une élection présidentielle anticipée dans les 60 jours qui suivront, tel que stipulé par la Constitution. «C'est la seule condition pour opérer un vrai changement», a-t-il expliqué. Et de déplorer le black-out imposé aux partis de l'opposition afin d'exprimer leur vision en dehors de l'Instance de consultations sur les réformes politiques. Par ailleurs, Ali-Fawzi Rébaine s'est exprimé sur l'étendue du phénomène de corruption dans la société, en dépit des déclarations de bonne intention des responsables pour combattre ce fléau, déplorant de la sorte le refus de se soumettre aux déclarations de patrimoine. «Rien n'est réglé pour le moment», a souligné le président de Ahd54, évoquant les affaires de l'autoroute Est-Ouest, de Sonatrach et de Khalifa qui se poursuivent sans qu'on en connaisse les épilogues.