Avec des centaines de décès chaque année en Algérie et dans le monde, le monoxyde de carbone (CO), ce gaz mortel dégagé notamment par des appareils de chauffage ou des chauffe-eau défectueux ou de contrefaçon, est devenu une menace potentielle sur la santé publique. Avec des centaines de décès chaque année en Algérie et dans le monde, le monoxyde de carbone (CO), ce gaz mortel dégagé notamment par des appareils de chauffage ou des chauffe-eau défectueux ou de contrefaçon, est devenu une menace potentielle sur la santé publique. En prévision de la saison hivernale et pour lutter contre les accidents domestiques dus au monoxyde de carbone, la direction générale de la Protection civile a organisé à la mi-novembre dernier dans l'ensemble des wilayas touchées des journées de sensibilisation sur ce phénomène, qui endeuille chaque année des centaines de familles. La campagne de prévention a ciblé les dangers du monoxyde de carbone, et des appareils de chauffage en particulier, notamment ceux dont la fabrication ne répond pas aux normes et standards internationaux, ou contrefaits. Depuis le début de l'année 2014, 50 cas d'accidents domestiques dont 33 au monoxyde de carbone ont été recensés, selon un bilan provisoire de la direction de la wilaya d'Alger de la Protection civile. Parmi les personnes touchées, une est morte asphyxiée au monoxyde de carbone, alors que 16 autres cas d'asphyxie au gaz naturel et au gaz butane ont été enregistrés à la même période. Par rapport aux trois précédentes années, le nombre d'interventions dans des cas d'asphyxie due à ce gaz mortel dans la wilaya d'Alger a cependant baissé avec seulement 104 interventions effectuées en 2012 contre 70 en 2013 et 49 en 2014, selon le même bilan des 11 premiers mois de l'année 2014. Le bilan 2013 de la direction générale de la Protection civile sur les accidents domestiques dus au monoxyde de carbone s'est établi à 230 décès à l'échelle nationale, et 1.701 hospitalisations de victimes d'asphyxie due au gaz. Le fautif est vite désigné : des appareils de chauffage ou des chauffe-eau, sinon défectueux, du moins contrefaits et ne répondant pas aux normes de qualité et de sécurité requises, estiment des experts de la Protection civile. A la direction du commerce de la wilaya d'Alger, les appareils électroménagers, dont ceux servant pour le chauffage et les chauffe-eau, commercialisés sans qu'ils soient soumis aux contrôles nécessaires ou ne répondant pas aux standards internationaux, sont pointés du doigt. Un responsable au sein de cette direction a appelé les potentiels acquéreurs de ce type de produits électroménagers à éviter ceux contrefaits, et qui représentent ''un danger potentiel'' pour les usagers. Il a rappelé que les inspections chargées du contrôle luttaient contre les appareils contrefaits, qui présentent un danger pour la vie des citoyens. A El Hamiz, place forte du commerce des produits électroménagers grand public de la wilaya d'Alger, des citoyens, à la recherche d'un appareil de chauffage avec un bon rapport ''qualité/prix'', se sont pourtant demandés ''comment des appareils contrefaits pouvaient entrer sur le marché national''. ''Ici, les inspections des services de contrôle du commerce sont rares, sinon inexistantes'', témoigne de son côté un propriétaire de magasin de produits électroménagers grand public. Le contrôle qualité des produits électroménagers, entre autres produits soumis au CACQE (Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage), domicilié à Constantine, est obligatoire ''pour ce type de produits'', indique à l'APS Nouredine Boudissa, directeur général d'Alger, l'organisme national d'accréditation. 'Au niveau national, il y a des mécanismes de contrôle rigoureux de ce type d'appareils, qui ne bénéficient de l'autorisation d'entrée sur le marché algérien que sur feu vert du CACQE'', précise-t-il. En 2013, le ministère du Commerce avait bloqué au niveau de plusieurs ports du pays l'introduction sur le marché algérien de plus de 40.000 appareils de chauffage ne répondant pas aux normes. En France, la fréquence moyenne est de 100 décès par an et plus de 6.000 personnes hospitalisées. Les accidents dus au monoxyde de carbone sont la première cause de mortalité par intoxication en France, et en Europe, en particulier en hiver. Aux Etats-Unis, il y a annuellement quelque 40.000 cas d'intoxication. Le coût des accidents domestiques dus au monoxyde de carbone en France est évalué à plusieurs milliards d'euros, notamment pour les prises en charge et les hospitalisations, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le CO comme première cause de mortalité dans le monde par intoxication. La solution contre ce gaz incolore, inodore et insipide, qui peut être par ailleurs également produit par le charbon ou le bois de chauffage, a été trouvée par les spécialistes de la recherchedéveloppement : un détecteur de CO, commercialisé actuellement dans plusieurs pays européens. il s'agit d'un capteur électrochimique de monoxyde de carbone qui fonctionne avec une pile Alcaline d'une durée de 12 mois, et doté d'un petit écran LCD où est mentionné le taux de CO, qui se calcule en ppm (parties par million). A 12.800 ppm (1,28 %), il y a perte de connaissance après deux à trois respirations, la mort survient en trois minutes. En prévision de la saison hivernale et pour lutter contre les accidents domestiques dus au monoxyde de carbone, la direction générale de la Protection civile a organisé à la mi-novembre dernier dans l'ensemble des wilayas touchées des journées de sensibilisation sur ce phénomène, qui endeuille chaque année des centaines de familles. La campagne de prévention a ciblé les dangers du monoxyde de carbone, et des appareils de chauffage en particulier, notamment ceux dont la fabrication ne répond pas aux normes et standards internationaux, ou contrefaits. Depuis le début de l'année 2014, 50 cas d'accidents domestiques dont 33 au monoxyde de carbone ont été recensés, selon un bilan provisoire de la direction de la wilaya d'Alger de la Protection civile. Parmi les personnes touchées, une est morte asphyxiée au monoxyde de carbone, alors que 16 autres cas d'asphyxie au gaz naturel et au gaz butane ont été enregistrés à la même période. Par rapport aux trois précédentes années, le nombre d'interventions dans des cas d'asphyxie due à ce gaz mortel dans la wilaya d'Alger a cependant baissé avec seulement 104 interventions effectuées en 2012 contre 70 en 2013 et 49 en 2014, selon le même bilan des 11 premiers mois de l'année 2014. Le bilan 2013 de la direction générale de la Protection civile sur les accidents domestiques dus au monoxyde de carbone s'est établi à 230 décès à l'échelle nationale, et 1.701 hospitalisations de victimes d'asphyxie due au gaz. Le fautif est vite désigné : des appareils de chauffage ou des chauffe-eau, sinon défectueux, du moins contrefaits et ne répondant pas aux normes de qualité et de sécurité requises, estiment des experts de la Protection civile. A la direction du commerce de la wilaya d'Alger, les appareils électroménagers, dont ceux servant pour le chauffage et les chauffe-eau, commercialisés sans qu'ils soient soumis aux contrôles nécessaires ou ne répondant pas aux standards internationaux, sont pointés du doigt. Un responsable au sein de cette direction a appelé les potentiels acquéreurs de ce type de produits électroménagers à éviter ceux contrefaits, et qui représentent ''un danger potentiel'' pour les usagers. Il a rappelé que les inspections chargées du contrôle luttaient contre les appareils contrefaits, qui présentent un danger pour la vie des citoyens. A El Hamiz, place forte du commerce des produits électroménagers grand public de la wilaya d'Alger, des citoyens, à la recherche d'un appareil de chauffage avec un bon rapport ''qualité/prix'', se sont pourtant demandés ''comment des appareils contrefaits pouvaient entrer sur le marché national''. ''Ici, les inspections des services de contrôle du commerce sont rares, sinon inexistantes'', témoigne de son côté un propriétaire de magasin de produits électroménagers grand public. Le contrôle qualité des produits électroménagers, entre autres produits soumis au CACQE (Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage), domicilié à Constantine, est obligatoire ''pour ce type de produits'', indique à l'APS Nouredine Boudissa, directeur général d'Alger, l'organisme national d'accréditation. 'Au niveau national, il y a des mécanismes de contrôle rigoureux de ce type d'appareils, qui ne bénéficient de l'autorisation d'entrée sur le marché algérien que sur feu vert du CACQE'', précise-t-il. En 2013, le ministère du Commerce avait bloqué au niveau de plusieurs ports du pays l'introduction sur le marché algérien de plus de 40.000 appareils de chauffage ne répondant pas aux normes. En France, la fréquence moyenne est de 100 décès par an et plus de 6.000 personnes hospitalisées. Les accidents dus au monoxyde de carbone sont la première cause de mortalité par intoxication en France, et en Europe, en particulier en hiver. Aux Etats-Unis, il y a annuellement quelque 40.000 cas d'intoxication. Le coût des accidents domestiques dus au monoxyde de carbone en France est évalué à plusieurs milliards d'euros, notamment pour les prises en charge et les hospitalisations, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le CO comme première cause de mortalité dans le monde par intoxication. La solution contre ce gaz incolore, inodore et insipide, qui peut être par ailleurs également produit par le charbon ou le bois de chauffage, a été trouvée par les spécialistes de la recherchedéveloppement : un détecteur de CO, commercialisé actuellement dans plusieurs pays européens. il s'agit d'un capteur électrochimique de monoxyde de carbone qui fonctionne avec une pile Alcaline d'une durée de 12 mois, et doté d'un petit écran LCD où est mentionné le taux de CO, qui se calcule en ppm (parties par million). A 12.800 ppm (1,28 %), il y a perte de connaissance après deux à trois respirations, la mort survient en trois minutes.