Un kamikaze a déclenché ses explosifs jeudi soir dans une salle de l'Institut français d'Afghanistan à Kaboul où se jouait une pièce de théâtre condamnant les attentats suicides, tuant au moins un ressortissant allemand, ont annoncé les autorités françaises et afghanes. Les taliban ont revendiqué cet attentat, comme celui qui avait visé dans la matinée un car de l'armée afghane circulant dans l'est de Kaboul, où six soldats ont été tués. Un kamikaze a déclenché ses explosifs jeudi soir dans une salle de l'Institut français d'Afghanistan à Kaboul où se jouait une pièce de théâtre condamnant les attentats suicides, tuant au moins un ressortissant allemand, ont annoncé les autorités françaises et afghanes. Les taliban ont revendiqué cet attentat, comme celui qui avait visé dans la matinée un car de l'armée afghane circulant dans l'est de Kaboul, où six soldats ont été tués. Aucune victime française n'est à déplorer au centre culturel de Kaboul, a précisé le chef de la diplomatie française Laurent Fabius en condamnant "avec la plus grande fermeté cet acte terroriste qui a causé la mort de plusieurs personnes et provoqué de nombreux blessés". Le communiqué du Quai d'Orsay ne fournit pas de bilan plus détaillé. Le vice-ministre afghan de l'Intérieur, le général Ayoub Salangi, a de son côté parlé d'un mort de nationalité allemande et de seize blessés. Il a ajouté que le kamikaze était un adolescent d'environ 17 ans qui a actionné ses explosifs à l'intérieur du centre culturel, situé dans l'enceinte du lycée Esteqlal. La sécurité avait été fortement renforcée en prévision de la représentation théâtrale intitulée Battement de coeur, le silence après l'explosion, a déclaré le chef de la police de Kaboul Abdul Rahman Rahimi, selon lequel le kamikaze pourrait avoir dissimulé les explosifs dans ses sous-vêtements. Son âge approximatif a pu être déterminé grâce à sa tête, seule partie intacte de son corps, at- il dit. Le porte-parole des taliban, Zabihullah Mujahid, a déclaré que la pièce de théâtre avait été prise pour cible parce qu'elle "insultait les valeurs islamiques et diffusait de la propagande sur les opérations djihadistes, en particulier les attentats suicides". Aucune victime française n'est à déplorer au centre culturel de Kaboul, a précisé le chef de la diplomatie française Laurent Fabius en condamnant "avec la plus grande fermeté cet acte terroriste qui a causé la mort de plusieurs personnes et provoqué de nombreux blessés". Le communiqué du Quai d'Orsay ne fournit pas de bilan plus détaillé. Le vice-ministre afghan de l'Intérieur, le général Ayoub Salangi, a de son côté parlé d'un mort de nationalité allemande et de seize blessés. Il a ajouté que le kamikaze était un adolescent d'environ 17 ans qui a actionné ses explosifs à l'intérieur du centre culturel, situé dans l'enceinte du lycée Esteqlal. La sécurité avait été fortement renforcée en prévision de la représentation théâtrale intitulée Battement de coeur, le silence après l'explosion, a déclaré le chef de la police de Kaboul Abdul Rahman Rahimi, selon lequel le kamikaze pourrait avoir dissimulé les explosifs dans ses sous-vêtements. Son âge approximatif a pu être déterminé grâce à sa tête, seule partie intacte de son corps, at- il dit. Le porte-parole des taliban, Zabihullah Mujahid, a déclaré que la pièce de théâtre avait été prise pour cible parce qu'elle "insultait les valeurs islamiques et diffusait de la propagande sur les opérations djihadistes, en particulier les attentats suicides".