Les prix du baril du pétrole ont repris, hier, quelques cents sur les marchés pétroliers, suite à l'annonce de la compagnie pétrolière nationale de Libye déclarant le statut de « force majeure » sur les chargements aux ports de Es Sider et de Ras Lanouf. Pour autant, le marché du brut est dans une incertitude totale. Les prix du baril du pétrole ont repris, hier, quelques cents sur les marchés pétroliers, suite à l'annonce de la compagnie pétrolière nationale de Libye déclarant le statut de « force majeure » sur les chargements aux ports de Es Sider et de Ras Lanouf. Pour autant, le marché du brut est dans une incertitude totale. Le secrétaire général de l'Opep, El Badri a ainsi déclaré, dimanche en marge d'un séminaire organisé à Dubaï, que la baisse des prix ne va pas amener les pays membres de l'organisation à baisser la production. Le ministre émirati du pétrole Suhail Al-Mazrouei en a ajouté une couche. Selon lui, l'Opep va maintenir sa production même si les prix du pétrole descendent à 40 dollars le baril. Le SG a, dans ce sillage, expliqué la position de l'Opep avec comme perspective une réunion du cartel dans seulement 3 mois. Un désaveu pour Youcef Yousfi qui tablait sur une réunion extraordinaire de l'Opep si les prix du baril continuaient de chuter. Sombre perspectives pour des pays comme l'Algérie, le Venezuela ou l'Iran qui ont défendu l'idée d'une baisse de la production pour arrêter la spirale baissière des prix du pétrole. Les prix affichaient, hier, à midi à Paris pour le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier 62,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 55 cents par rapport à la clôture de vendredi. Pendant les échanges asiatiques lundi, le baril de Brent a atteint son plus bas niveau depuis le 13 juillet 2009, à 60,28 dollars. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 26 cents à 58,07 dollars. La référence américaine du brut est tombée à son plus bas niveau depuis le 18 mai 2009, lundi en cours d'échanges asiatiques, à 56,25 dollars le baril. Les cours du pétrole ont rebondi en cours d'échanges asiatiques après l'annonce de la fermeture de deux terminaux pétroliers en Libye, selon les experts de Commerzbank. Mais la surabondance de l'offre va continuer à peser sur les prix de l'or noir à court et moyen termes, alors que l'Opep campe sur sa position de ne pas intervenir sur les marchés pétroliers en baissant son objectif de production. L'Opep a conservé son plafond de production inchangé à 30 millions de barils par jours lors de la dernière réunion du cartel en novembre, propulsant les cours du pétrole dans une spirale baissière Lors d'une conférence à Dubaï dimanche, le secrétaire général de l'Opep Abdallah al-Badri, a défendu la stratégie du cartel, estimant que l'écart entre l'offre et la demande n'expliquait pas l'effondrement des cours. Nous voulons connaître les raisons réelles qui ont conduit à une telle chute des cours du brut, a ajouté le secrétaire du cartel. Si la chute se poursuit, selon M. Badri, cela signifiera que la spéculation contribue fortement à pousser les prix à la baisse. Le ministre de l'énergie des Emirats arabes unis, Suhail al- Mazrouei, est allé plus loin en disant que l'Opep pourrait accepter une baisse des prix jusqu'à 40 dollars le baril et ne considérer la possibilité d'une réunion extraordinaire du cartel seulement dans trois mois, ajoutaient les analystes de Commerzbank. En déclarant que le cartel est prêt à supporter un prix du baril à 40 dollars, un nouvel objectif a été donné explicitement aux investisseurs. Le point bas du marché n'est donc pas encore atteint, notait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque. Ala conférence de Dubaï (...) le secrétaire général de l'Opep a affirmé que la politique du cartel n'était pas dirigée contre d'autres producteurs, comme les Etats-Unis, la Russie ou l'Iran. Des analystes imputent à l'Arabie saoudite et aux pays du Golfe une volonté d'affaiblir le voisin et "adversaire" iranien dans la région. D'autres estiment qu'ils veulent mettre à l'épreuve les producteurs de gaz et de huile de schiste américains, à l'image de Scott D. Sheffield, PDG de Pioneer Natural Resources, producteur américain d'huile de schiste (shale oil) qui parle d'une "déclaration de guerre" de l'Opep a l'industrie américaine du pétrole et du gaz. Le ministre du Pétrole du Koweït a eu une position plus directe, disant que l'Opep avait un intérêt à défendre ses parts de marché, commentaient les analystes de Commerzbank. Selon le secrétaire général de l'OPEP, l'actuelle plongée des prix du pétrole ne se justifie pas au regard des fondamentaux du marché pétrolier. Il a évoqué un rôle probable de la "spéculation". Al-Badri a justifié la décision prise lors de la dernière réunion de l'Opep, le 27 novembre, de maintenir la production inchangé à 30 millions de barils-jour malgré la chute des prix. "Nous avons convenu qu'il était important de continuer la production (à ses niveaux actuels) pour la (...) période à venir. La décision a été le fruit d'un consensus de tous les ministres. Elle a été prise. Nous n'en dévierons pas". Le cours du Brent a baissé de près de 7 % depuis le 27 novembre dernier et de près de 50 % depuis la mi-juin en raison d'une surabondance de l'offre, lié à l'expansion de la production des gaz et huiles de schiste aux Etats-Unis et la faiblesse de la demande. Et, les analystes voient mal en l'état actuel quel levier le Venezuela, mais également l'Algérie et l'Iran vont bien pouvoir actionner pour faire infléchir la position de l'Arabe saoudite. Le secrétaire général de l'Opep, El Badri a ainsi déclaré, dimanche en marge d'un séminaire organisé à Dubaï, que la baisse des prix ne va pas amener les pays membres de l'organisation à baisser la production. Le ministre émirati du pétrole Suhail Al-Mazrouei en a ajouté une couche. Selon lui, l'Opep va maintenir sa production même si les prix du pétrole descendent à 40 dollars le baril. Le SG a, dans ce sillage, expliqué la position de l'Opep avec comme perspective une réunion du cartel dans seulement 3 mois. Un désaveu pour Youcef Yousfi qui tablait sur une réunion extraordinaire de l'Opep si les prix du baril continuaient de chuter. Sombre perspectives pour des pays comme l'Algérie, le Venezuela ou l'Iran qui ont défendu l'idée d'une baisse de la production pour arrêter la spirale baissière des prix du pétrole. Les prix affichaient, hier, à midi à Paris pour le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier 62,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 55 cents par rapport à la clôture de vendredi. Pendant les échanges asiatiques lundi, le baril de Brent a atteint son plus bas niveau depuis le 13 juillet 2009, à 60,28 dollars. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 26 cents à 58,07 dollars. La référence américaine du brut est tombée à son plus bas niveau depuis le 18 mai 2009, lundi en cours d'échanges asiatiques, à 56,25 dollars le baril. Les cours du pétrole ont rebondi en cours d'échanges asiatiques après l'annonce de la fermeture de deux terminaux pétroliers en Libye, selon les experts de Commerzbank. Mais la surabondance de l'offre va continuer à peser sur les prix de l'or noir à court et moyen termes, alors que l'Opep campe sur sa position de ne pas intervenir sur les marchés pétroliers en baissant son objectif de production. L'Opep a conservé son plafond de production inchangé à 30 millions de barils par jours lors de la dernière réunion du cartel en novembre, propulsant les cours du pétrole dans une spirale baissière Lors d'une conférence à Dubaï dimanche, le secrétaire général de l'Opep Abdallah al-Badri, a défendu la stratégie du cartel, estimant que l'écart entre l'offre et la demande n'expliquait pas l'effondrement des cours. Nous voulons connaître les raisons réelles qui ont conduit à une telle chute des cours du brut, a ajouté le secrétaire du cartel. Si la chute se poursuit, selon M. Badri, cela signifiera que la spéculation contribue fortement à pousser les prix à la baisse. Le ministre de l'énergie des Emirats arabes unis, Suhail al- Mazrouei, est allé plus loin en disant que l'Opep pourrait accepter une baisse des prix jusqu'à 40 dollars le baril et ne considérer la possibilité d'une réunion extraordinaire du cartel seulement dans trois mois, ajoutaient les analystes de Commerzbank. En déclarant que le cartel est prêt à supporter un prix du baril à 40 dollars, un nouvel objectif a été donné explicitement aux investisseurs. Le point bas du marché n'est donc pas encore atteint, notait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque. Ala conférence de Dubaï (...) le secrétaire général de l'Opep a affirmé que la politique du cartel n'était pas dirigée contre d'autres producteurs, comme les Etats-Unis, la Russie ou l'Iran. Des analystes imputent à l'Arabie saoudite et aux pays du Golfe une volonté d'affaiblir le voisin et "adversaire" iranien dans la région. D'autres estiment qu'ils veulent mettre à l'épreuve les producteurs de gaz et de huile de schiste américains, à l'image de Scott D. Sheffield, PDG de Pioneer Natural Resources, producteur américain d'huile de schiste (shale oil) qui parle d'une "déclaration de guerre" de l'Opep a l'industrie américaine du pétrole et du gaz. Le ministre du Pétrole du Koweït a eu une position plus directe, disant que l'Opep avait un intérêt à défendre ses parts de marché, commentaient les analystes de Commerzbank. Selon le secrétaire général de l'OPEP, l'actuelle plongée des prix du pétrole ne se justifie pas au regard des fondamentaux du marché pétrolier. Il a évoqué un rôle probable de la "spéculation". Al-Badri a justifié la décision prise lors de la dernière réunion de l'Opep, le 27 novembre, de maintenir la production inchangé à 30 millions de barils-jour malgré la chute des prix. "Nous avons convenu qu'il était important de continuer la production (à ses niveaux actuels) pour la (...) période à venir. La décision a été le fruit d'un consensus de tous les ministres. Elle a été prise. Nous n'en dévierons pas". Le cours du Brent a baissé de près de 7 % depuis le 27 novembre dernier et de près de 50 % depuis la mi-juin en raison d'une surabondance de l'offre, lié à l'expansion de la production des gaz et huiles de schiste aux Etats-Unis et la faiblesse de la demande. Et, les analystes voient mal en l'état actuel quel levier le Venezuela, mais également l'Algérie et l'Iran vont bien pouvoir actionner pour faire infléchir la position de l'Arabe saoudite.