A l'instar des autres pays, l'Algérie célèbre aujourd'hui la Journée internationale des migrants qui coïncide avec le 18 décembre, une date choisie par l'Onu pour attirer l'attention sur une convention adoptée par l'assemblée générale des Nations unies en 1990. L'Algérie a fini par ratifier la Convention le 21 avril 2005. A l'instar des autres pays, l'Algérie célèbre aujourd'hui la Journée internationale des migrants qui coïncide avec le 18 décembre, une date choisie par l'Onu pour attirer l'attention sur une convention adoptée par l'assemblée générale des Nations unies en 1990. L'Algérie a fini par ratifier la Convention le 21 avril 2005. Selon la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme qui a pondu à cette occasion un communiqué de presse, la situation dans notre pays est à ce sujet « catastrophique » et le gouvernement est « incapable » de prendre en charge les migrants dans le cadre humanitaire. La LADDH affirme que les migrants clandestins, de 18 nationalités, « souffrent le martyre en Algérie face au regard ingrat et au rejet » de la société de ces migrants, subsahariens ou syriens qui ne sont pas reconnus comme étant des réfugiés. La LADDH relève que « la culture des droits de l'Homme n'est pas encore reconnue ni exercée par nos responsables » et considère que les récents évènements d'exode et de refuge des migrants africains aura dévoilé « la fragilité » des textes et des législations qui encadrent ce phénomène. Elle attire l'attention également de l'opinion publique sur le fait que ces migrants subsahariens et syriens se trouvent dans la quasi-majorité du territoire national, en train de « survivre » au quotidien dans un environnement « très hostile » à leur encontre et dans des conditions jugées « inhumaines » et condamne l'attitude de certains entrepreneurs et agriculteurs qui les « exploitent » sans scrupules. « Nous tirons la sonnette d'alarme sur les atteintes aux droits de l'Homme les plus fondamentaux faites aux migrants tels que le droit de se nourrir, de se laver, de se vêtir, de s'abriter, de se soigner », poursuit le communiqué de la LADDH qui ne manquera pas de dénoncer ce qu'elle qualifie de « complot » des autorités nigériennes et algériennes combiné à l'encontre des ressortissants nigériens en Algérie contraire au « principe de non refoulement et au principe du choix de individu de quitter le pays y compris le sien ». Ainsi, la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme suggère une série de mesures pour protéger ces migrants et cite à ce propos l'urgence d'une vraie prise en charge sanitaire et alimentaire et la nécessité de trouver un logement temporaire pour les migrants avec le niveau minimal d'une vie décente (nourriture, vêtements, soins, encadrée par des compétences). La LADDH appelle également l'Inspection de travail à faire son travail en opérant des contrôles rigoureux sur l'exploitation des migrants contre des sommes modiques et recommande la protection des migrants contre le racisme, l'intimidation, l'exploitation sexuelle ainsi que d'autres violations. Il est question par ailleurs de la scolarisation des enfants dans les écoles et de la prise en charge par les autorités ou par les institutions sociales des migrants algériens, du retour forcé au pays. La LADDH exhorte en outre le gouvernement algérien à accorder aux migrants en situation irrégulière une résidence temporaire jusqu'à légalisation de leur situation et à installer des bureaux régionaux dans chaque région en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et pas seulement à Alger. Elle souhaite enfin que les victimes de la traite et de l'exploitation extrême de travail irrégulier obtiennent une protection sociale sur la base de leur collaboration avec les autorités judiciaires pour l'identification et la poursuite pénale des criminels et leurs réseaux et plaide à promouvoir un partenariat pouvoirs publics - société civile en matière d'activités d'assistance au travail et à l'intégration des migrants. Selon la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme qui a pondu à cette occasion un communiqué de presse, la situation dans notre pays est à ce sujet « catastrophique » et le gouvernement est « incapable » de prendre en charge les migrants dans le cadre humanitaire. La LADDH affirme que les migrants clandestins, de 18 nationalités, « souffrent le martyre en Algérie face au regard ingrat et au rejet » de la société de ces migrants, subsahariens ou syriens qui ne sont pas reconnus comme étant des réfugiés. La LADDH relève que « la culture des droits de l'Homme n'est pas encore reconnue ni exercée par nos responsables » et considère que les récents évènements d'exode et de refuge des migrants africains aura dévoilé « la fragilité » des textes et des législations qui encadrent ce phénomène. Elle attire l'attention également de l'opinion publique sur le fait que ces migrants subsahariens et syriens se trouvent dans la quasi-majorité du territoire national, en train de « survivre » au quotidien dans un environnement « très hostile » à leur encontre et dans des conditions jugées « inhumaines » et condamne l'attitude de certains entrepreneurs et agriculteurs qui les « exploitent » sans scrupules. « Nous tirons la sonnette d'alarme sur les atteintes aux droits de l'Homme les plus fondamentaux faites aux migrants tels que le droit de se nourrir, de se laver, de se vêtir, de s'abriter, de se soigner », poursuit le communiqué de la LADDH qui ne manquera pas de dénoncer ce qu'elle qualifie de « complot » des autorités nigériennes et algériennes combiné à l'encontre des ressortissants nigériens en Algérie contraire au « principe de non refoulement et au principe du choix de individu de quitter le pays y compris le sien ». Ainsi, la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme suggère une série de mesures pour protéger ces migrants et cite à ce propos l'urgence d'une vraie prise en charge sanitaire et alimentaire et la nécessité de trouver un logement temporaire pour les migrants avec le niveau minimal d'une vie décente (nourriture, vêtements, soins, encadrée par des compétences). La LADDH appelle également l'Inspection de travail à faire son travail en opérant des contrôles rigoureux sur l'exploitation des migrants contre des sommes modiques et recommande la protection des migrants contre le racisme, l'intimidation, l'exploitation sexuelle ainsi que d'autres violations. Il est question par ailleurs de la scolarisation des enfants dans les écoles et de la prise en charge par les autorités ou par les institutions sociales des migrants algériens, du retour forcé au pays. La LADDH exhorte en outre le gouvernement algérien à accorder aux migrants en situation irrégulière une résidence temporaire jusqu'à légalisation de leur situation et à installer des bureaux régionaux dans chaque région en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et pas seulement à Alger. Elle souhaite enfin que les victimes de la traite et de l'exploitation extrême de travail irrégulier obtiennent une protection sociale sur la base de leur collaboration avec les autorités judiciaires pour l'identification et la poursuite pénale des criminels et leurs réseaux et plaide à promouvoir un partenariat pouvoirs publics - société civile en matière d'activités d'assistance au travail et à l'intégration des migrants.