La ligue algérienne de défenses des droits de l'homme (LADDH) a célébré à sa façon la journée internationale des migrants du 18 décembre. En cette occasion, en effet, la LADDH a rendu public un guide pour les migrants qu'elle a élaboré conjointement avec l'association Médecins du Monde (MdM). La ligue algérienne de défenses des droits de l'homme (LADDH) a célébré à sa façon la journée internationale des migrants du 18 décembre. En cette occasion, en effet, la LADDH a rendu public un guide pour les migrants qu'elle a élaboré conjointement avec l'association Médecins du Monde (MdM). Le débat a donc porté sur la question de l‘accès aux droits pour les migrants se trouvant en Algérie et cela au regard de la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles adoptée par les Nations unies le 18 décembre 1990. L‘Algérie, comme cela a été rappelé par les membres de la LADDH, a ratifié cette convention le 29 décembre 2004 «La problématique des migrants est au cœur de l‘action de la ligue des droits de l‘homme» dira d‘emblée Me Nouredine Benissad, président de la Laddh ce d‘autant, devait-il ajouter, que «l‘Algérie est doublement concernée puisque en plus de la question des haragas on est devenu aussi un pays d‘accueil après avoir été dans un premier temps un pays de transit». Nouredine Benissad s‘exprimait hier à l‘occasion d‘une rencontre-débat portant sur la question des migrants organisée par la LADDH. Prenant la parole à son tour, Mme Charlotte de Bussy, représentante de MdM en Algérie, a présenté les grandes lignes d‘une étude réalisée par l‘association sur l‘accès aux droits en matière de santé pour les migrants se trouvant en Algérie . «En Algérie la gratuité des soins est un facteur facilitateur, mais la majorité des migrants, qui sont marginalisés, ne savent pas comment s‘y prendre pour accéder aux soins. Nous devons sensibiliser davantage les migrants sur cette question». Charlotte de Bussy a reconnu que son association ne fait face à aucune contrainte sur le terrain. Il résulte de l‘étude réalisée par MdM que la moyenne d‘âge des migrants, dont 45% sont des femmes, est de 29 ans. Selon l‘intervenante, 80% des migrants interrogés disent que leur destination n‘est pas l‘Algérie, alors que 13% seulement disent vouloir s‘établir durablement. Il faut dire que les migrants, qui viennent dans leur plus grande majorité des pays sub-sahariens, ambitionnent de traverser la Méditerranée pour s‘établir en Europe. Me Wadie Metraghni, spécialiste en droits des migrants et réfugiés, déclare qu‘en matière d‘éducation les enfants de migrants qui sont en situation irrégulière n‘ont pas accès à l‘école puisque pour y accéder il faut impérativement être en règle. «Il faut interpeller les autorités sur ce plan» ajoutant, qu‘en 2014, «nous allons focalisé sur cette question». Selon certains chiffres, il y aurait 100.000 migrants en Algérie, dont 30.000 en situation irrégulière. Mais un guide pourquoi? «L‘expérience de terrain de ces dernières années, menée par Médecins du Monde et d‘autres associations qui travaillent auprès et avec la population migrante en Algérie a montré qu‘il y a une insuffisance de compréhension et d‘assimilation de la part des migrants mais aussi d‘autres intervenants (médecins, avocats, policiers) des droits des migrants en Algérie. Ces droits sont garantis par la loi algérienne et les conventions internationales de protection des droits des migrants», note le guide dans son introduction. Le débat a donc porté sur la question de l‘accès aux droits pour les migrants se trouvant en Algérie et cela au regard de la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles adoptée par les Nations unies le 18 décembre 1990. L‘Algérie, comme cela a été rappelé par les membres de la LADDH, a ratifié cette convention le 29 décembre 2004 «La problématique des migrants est au cœur de l‘action de la ligue des droits de l‘homme» dira d‘emblée Me Nouredine Benissad, président de la Laddh ce d‘autant, devait-il ajouter, que «l‘Algérie est doublement concernée puisque en plus de la question des haragas on est devenu aussi un pays d‘accueil après avoir été dans un premier temps un pays de transit». Nouredine Benissad s‘exprimait hier à l‘occasion d‘une rencontre-débat portant sur la question des migrants organisée par la LADDH. Prenant la parole à son tour, Mme Charlotte de Bussy, représentante de MdM en Algérie, a présenté les grandes lignes d‘une étude réalisée par l‘association sur l‘accès aux droits en matière de santé pour les migrants se trouvant en Algérie . «En Algérie la gratuité des soins est un facteur facilitateur, mais la majorité des migrants, qui sont marginalisés, ne savent pas comment s‘y prendre pour accéder aux soins. Nous devons sensibiliser davantage les migrants sur cette question». Charlotte de Bussy a reconnu que son association ne fait face à aucune contrainte sur le terrain. Il résulte de l‘étude réalisée par MdM que la moyenne d‘âge des migrants, dont 45% sont des femmes, est de 29 ans. Selon l‘intervenante, 80% des migrants interrogés disent que leur destination n‘est pas l‘Algérie, alors que 13% seulement disent vouloir s‘établir durablement. Il faut dire que les migrants, qui viennent dans leur plus grande majorité des pays sub-sahariens, ambitionnent de traverser la Méditerranée pour s‘établir en Europe. Me Wadie Metraghni, spécialiste en droits des migrants et réfugiés, déclare qu‘en matière d‘éducation les enfants de migrants qui sont en situation irrégulière n‘ont pas accès à l‘école puisque pour y accéder il faut impérativement être en règle. «Il faut interpeller les autorités sur ce plan» ajoutant, qu‘en 2014, «nous allons focalisé sur cette question». Selon certains chiffres, il y aurait 100.000 migrants en Algérie, dont 30.000 en situation irrégulière. Mais un guide pourquoi? «L‘expérience de terrain de ces dernières années, menée par Médecins du Monde et d‘autres associations qui travaillent auprès et avec la population migrante en Algérie a montré qu‘il y a une insuffisance de compréhension et d‘assimilation de la part des migrants mais aussi d‘autres intervenants (médecins, avocats, policiers) des droits des migrants en Algérie. Ces droits sont garantis par la loi algérienne et les conventions internationales de protection des droits des migrants», note le guide dans son introduction.