Le gouvernement rassure aussi bien les ménages que les travailleurs. La baisse du prix du baril sur les marchés pétroliers n'empêche pas le gouvernement de maintenir le cap contredisant ainsi ceux, des experts, qui « pressaient » l'exécutif de revoir sa copie en se ménageant une loi de Finances complémentaire 2015. Le gouvernement rassure aussi bien les ménages que les travailleurs. La baisse du prix du baril sur les marchés pétroliers n'empêche pas le gouvernement de maintenir le cap contredisant ainsi ceux, des experts, qui « pressaient » l'exécutif de revoir sa copie en se ménageant une loi de Finances complémentaire 2015. Rien n'est sorti de la réunion du conseil interministériel, tenue, mercredi dernier si ce n'est quelques « digressions » de Amara Benyounès et Mohamed Ghazi, respectivement ministre du Commerce et du Travail. Pour le ministre du Commerce, « l'Algérie n'est pas en crise », donc il n'y pas lieu de s'alarmer sur les effets de la chute des cours des hydrocarbures. « Le gouvernement ne compte pas revoir les subventions des prix des produits de large consommation, l'électricité, le gaz et l'eau ». Un engagement réitéré, jeudi, par Amara Benyounès, ministre du Commerce, devant les journalistes au Conseil de la Nation (Sénat). Le représentant du gouvernement a indiqué qu'« Il ne faut pas croire ce qui est rapportée quotidiennement par la presse nationale », avouant que « certes, les prix du pétrole dégringolent, mais l'Algérie a les moyens et les capacités de faire face à cette situation». "Le pays dispose suffisamment de moyens financiers pour faire face à cette situation", a-t-il déclaré en marge des travaux du Conseil de la nation, aux journalistes qui l'interrogeaient sur une éventuelle révision de la politique des subventions sous l'effet de la forte baisse des prix du brut. Il assure que « l'Algérie dispose de moyens considérables pour faire face à cette situation". En septembre dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait déclaré que l'Etat algérien maintiendrait la politique de subvention en relevant que 30% du PIB de l'Algérie, soit l'équivalent de 60 milliards de dollars, étaient orientés annuellement aux transferts sociaux, en plus des montants consentis par l'Etat au secteur économique au titre des subventions indirects pour les prix de l'énergie et de l'eau. Dans ce cadre, le FMI avait adressé des « recommandations » à l'Algérie pour cibler les subventions vers les seules couches défavorisées. Autre engagement d'un membre du gouvernement. Il concerne des millions de travailleurs. Le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi rassure et réitère que la décision de l'abrogation de l'article 87 bis, du code du travail sera maintenue : « Nous n'allons pas revenir sur la décision de supprimer l'article 87 bis et l'Etat respectera ses engagements concernant cette question», a précisé le ministre en marge d'une session plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Il ajoute, dans ce sens, qu'il s'agit d' « intox et l'Etat ne pourra jamais revenir sur cette décision » soulignant que toutes les mesures décidées dans le cadre de la loi de finances 2015 seront appliquées. « La loi de finances 2015 adoptée et qui sera signée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, sera appliquée dans ses moindres articles », a encore ajouté le ministre. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait annoncé, en septembre dernier, à l'ouverture des travaux de la tripartite (gouvernementsyndicat- patronat) que cette décision (abrogation de l'article 87 bis) entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2015. Il avait souligné également qu'elle concernera en premier lieu les travailleurs qui perçoivent les bas salaires pour toucher progressivement les autres classes afin de "ne pas impacter négativement le budget de fonctionnement de l'Etat et l'économie nationale". Avant les « sorties » de deux ministres, Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a réaffirmé récemment à Alger que l'Algérie a «les moyens pour maîtriser les effets de la baisse des cours de pétrole». Dans une déclaration à de la cérémonie de remise de Prix algérien de la qualité pour l'année 2014, le ministre a déclaré qu'« en ce moment, notre pays ne subira pas le choc » et avait également rassuré que l'Algérie avait les capacités pour protéger pour protéger et renforcer l'économie qui reste financer par l'Etat. Un petit vent d'optimisme pour les pays producteurs de pétrole. Les prix du pétrole étaient en hausse, hier, en cours d'échanges européens après s'être rapprochés de leurs plus bas niveaux en cinq ans et demi, mais les fondamentaux restent baissiers et les marchés se préparaient à une période de volatilité. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 60,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 77 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en janvier, dont c'est le dernier jour de cotation pour ce contrat, gagnait 72 cents à 54,83 dollars. Les prix du Brent et du WTI ont flirté, à 59,09 dollars et 54,11 dollars respectivement, avec leurs plus bas niveaux en cinq ans et demi dans la matinée de vendredi, avant de se stabiliser. « Même si le Brent a clôturé (jeudi) et ouvert juste sous les 60 dollars, le fait que le pétrole se maintienne autour de ce niveau inspire confiance aux marchés » notait un analyste. « Les marchés financiers ont l'air de s'être stabilisés et, en l'absence de données et événements économiques pendant la semaine de Noël, nous pourrions bien vivre une période de calme », ajoutaient-ils. Les prix du pétrole devraient rester déprimés durant le premier semestre 2015, avant de commencer à se reprendre lentement dans la deuxième moitié de l'année grâce notamment à un réajustement de l'offre. Les cours du pétrole ont perdu environ 50 % depuis la mijuin, grevés par l'abondance de l'offre, le renforcement du dollar et la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l'économie internationale. Rien n'est sorti de la réunion du conseil interministériel, tenue, mercredi dernier si ce n'est quelques « digressions » de Amara Benyounès et Mohamed Ghazi, respectivement ministre du Commerce et du Travail. Pour le ministre du Commerce, « l'Algérie n'est pas en crise », donc il n'y pas lieu de s'alarmer sur les effets de la chute des cours des hydrocarbures. « Le gouvernement ne compte pas revoir les subventions des prix des produits de large consommation, l'électricité, le gaz et l'eau ». Un engagement réitéré, jeudi, par Amara Benyounès, ministre du Commerce, devant les journalistes au Conseil de la Nation (Sénat). Le représentant du gouvernement a indiqué qu'« Il ne faut pas croire ce qui est rapportée quotidiennement par la presse nationale », avouant que « certes, les prix du pétrole dégringolent, mais l'Algérie a les moyens et les capacités de faire face à cette situation». "Le pays dispose suffisamment de moyens financiers pour faire face à cette situation", a-t-il déclaré en marge des travaux du Conseil de la nation, aux journalistes qui l'interrogeaient sur une éventuelle révision de la politique des subventions sous l'effet de la forte baisse des prix du brut. Il assure que « l'Algérie dispose de moyens considérables pour faire face à cette situation". En septembre dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait déclaré que l'Etat algérien maintiendrait la politique de subvention en relevant que 30% du PIB de l'Algérie, soit l'équivalent de 60 milliards de dollars, étaient orientés annuellement aux transferts sociaux, en plus des montants consentis par l'Etat au secteur économique au titre des subventions indirects pour les prix de l'énergie et de l'eau. Dans ce cadre, le FMI avait adressé des « recommandations » à l'Algérie pour cibler les subventions vers les seules couches défavorisées. Autre engagement d'un membre du gouvernement. Il concerne des millions de travailleurs. Le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi rassure et réitère que la décision de l'abrogation de l'article 87 bis, du code du travail sera maintenue : « Nous n'allons pas revenir sur la décision de supprimer l'article 87 bis et l'Etat respectera ses engagements concernant cette question», a précisé le ministre en marge d'une session plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Il ajoute, dans ce sens, qu'il s'agit d' « intox et l'Etat ne pourra jamais revenir sur cette décision » soulignant que toutes les mesures décidées dans le cadre de la loi de finances 2015 seront appliquées. « La loi de finances 2015 adoptée et qui sera signée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, sera appliquée dans ses moindres articles », a encore ajouté le ministre. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait annoncé, en septembre dernier, à l'ouverture des travaux de la tripartite (gouvernementsyndicat- patronat) que cette décision (abrogation de l'article 87 bis) entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2015. Il avait souligné également qu'elle concernera en premier lieu les travailleurs qui perçoivent les bas salaires pour toucher progressivement les autres classes afin de "ne pas impacter négativement le budget de fonctionnement de l'Etat et l'économie nationale". Avant les « sorties » de deux ministres, Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a réaffirmé récemment à Alger que l'Algérie a «les moyens pour maîtriser les effets de la baisse des cours de pétrole». Dans une déclaration à de la cérémonie de remise de Prix algérien de la qualité pour l'année 2014, le ministre a déclaré qu'« en ce moment, notre pays ne subira pas le choc » et avait également rassuré que l'Algérie avait les capacités pour protéger pour protéger et renforcer l'économie qui reste financer par l'Etat. Un petit vent d'optimisme pour les pays producteurs de pétrole. Les prix du pétrole étaient en hausse, hier, en cours d'échanges européens après s'être rapprochés de leurs plus bas niveaux en cinq ans et demi, mais les fondamentaux restent baissiers et les marchés se préparaient à une période de volatilité. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 60,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 77 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en janvier, dont c'est le dernier jour de cotation pour ce contrat, gagnait 72 cents à 54,83 dollars. Les prix du Brent et du WTI ont flirté, à 59,09 dollars et 54,11 dollars respectivement, avec leurs plus bas niveaux en cinq ans et demi dans la matinée de vendredi, avant de se stabiliser. « Même si le Brent a clôturé (jeudi) et ouvert juste sous les 60 dollars, le fait que le pétrole se maintienne autour de ce niveau inspire confiance aux marchés » notait un analyste. « Les marchés financiers ont l'air de s'être stabilisés et, en l'absence de données et événements économiques pendant la semaine de Noël, nous pourrions bien vivre une période de calme », ajoutaient-ils. Les prix du pétrole devraient rester déprimés durant le premier semestre 2015, avant de commencer à se reprendre lentement dans la deuxième moitié de l'année grâce notamment à un réajustement de l'offre. Les cours du pétrole ont perdu environ 50 % depuis la mijuin, grevés par l'abondance de l'offre, le renforcement du dollar et la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l'économie internationale.