Pour le principe, normalement il n'est pas question aujourd'hui de revenir sur la nécessité d'appliquer les normes parasismiques. Cela devrait être bien présent à l'esprit des Algériens, surtout après le séisme du 21 mai 2003. Pour le principe, normalement il n'est pas question aujourd'hui de revenir sur la nécessité d'appliquer les normes parasismiques. Cela devrait être bien présent à l'esprit des Algériens, surtout après le séisme du 21 mai 2003. Le risque sismique rappelle à chaque fois la nécessité de s'en prémunir et d'appliquer les normes parasismiques, d'autant que les tremblements de terre d'avant-hier ont encore une fois dévoilé de nombreuses insuffisances en la matière. Pour Abdelkrim Yelles, directeur général du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), intervenant hier à la radio chaîne III, pour prévenir les effets d'un tremblement de terre, « seul le strict respect des normes parasismiques et de l'expertise du vieux bâti, en particulier, sont à même de nous permettre de vivre en sécurité ». Celui-ci explique qu'il s'agit là d'une activité qui se ressent tout au long de l'année en raison du rapprochement des plaques tectoniques africaines et euro-asiatiques, « les secousses observées ces derniers jours ne faisant, poursuit-il, que traduire cette dernière ». M. Yelles indique que les observations antérieures laissaient supposer que seule la zone de Chlef était ciblée par les activités sismiques « par la suite, ajoute-t-il, il a été constaté que toute la région nord du pays était concernée, particulièrement dans le Tell ». Compte tenu de cette certitude scientifique, « il nous faut, dit-il, intégrer cette activité dans le développement durable en prenant en compte le risque sismique, aussi bien dans l'acte de bâtir, dans l'aménagement du territoire, que dans celle de l'éducation de nos enfants ». Le DG du CRAAG en vient ensuite à rappeler que c'est après le séisme survenu, en 1954, à Orléansville, l'actuelle Chlef, qu'ont alors commencé à être introduites, en Algérie, «particulièrement par les entreprises publiques», les premières règles parasismiques. «Là où le bât blesse», relève l'invité, c'est au niveau du secteur privé spécialisé dans la construction d'édifices. Citant le tremblement de terre qui a ébranlé, en 2003, la wilaya de Boumerdes, à l'est d'Alger, il rappelle que le gros des dégâts constatés sur les constructions a été observé sur le bâti réalisé par des entrepreneurs privés. Pour justement réduire les effets du risque sismique, M. Yelles appelle à un strict respect de la réglementation au moment de la réalisation des constructions insistant, à cet effet, sur la stricte application des normes d'expertise à ces dernières. Il insiste, d'autre part, pour que cette expertise cible également les anciennes constructions, afin de les préserver par le biais de travaux de réhabilitation et de confortement. En conclusion, le DG du CRAAG estime que devant la certitude admise que la région nord du pays est sujette à des séismes, « il nous faut donc en tenir compte, en développant et en appliquant les normes qui puissent nous permettre de vivre normalement par rapport à ce phénomène» . Selon les spécialistes, les nouvelles bâtisses construites par les entreprises publiques ont résisté mieux au dernier séisme contrairement à certaines constructions réalisées par des promoteurs privés qui n'auraient pas respecté les techniques parasismiques et le choix des matériaux répondant aux normes. Les nouvelles constructions réalisées par les entrepreneurs publics n'ont pas subi de dégâts lors de ce séisme de magnitude 5,6 qui a frappé la capitale le 1er août tuant six (6) personnes, alors que des fissures ont été constatées sur des constructions d'opérateurs privés dans certains quartiers de l'Algérois. Ces fissures, qui ont épargné l'ossature des habitations, étaient causées en grande partie par un mauvais dosage de ciment dans les jointures pour la pose des briques. Le risque sismique rappelle à chaque fois la nécessité de s'en prémunir et d'appliquer les normes parasismiques, d'autant que les tremblements de terre d'avant-hier ont encore une fois dévoilé de nombreuses insuffisances en la matière. Pour Abdelkrim Yelles, directeur général du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), intervenant hier à la radio chaîne III, pour prévenir les effets d'un tremblement de terre, « seul le strict respect des normes parasismiques et de l'expertise du vieux bâti, en particulier, sont à même de nous permettre de vivre en sécurité ». Celui-ci explique qu'il s'agit là d'une activité qui se ressent tout au long de l'année en raison du rapprochement des plaques tectoniques africaines et euro-asiatiques, « les secousses observées ces derniers jours ne faisant, poursuit-il, que traduire cette dernière ». M. Yelles indique que les observations antérieures laissaient supposer que seule la zone de Chlef était ciblée par les activités sismiques « par la suite, ajoute-t-il, il a été constaté que toute la région nord du pays était concernée, particulièrement dans le Tell ». Compte tenu de cette certitude scientifique, « il nous faut, dit-il, intégrer cette activité dans le développement durable en prenant en compte le risque sismique, aussi bien dans l'acte de bâtir, dans l'aménagement du territoire, que dans celle de l'éducation de nos enfants ». Le DG du CRAAG en vient ensuite à rappeler que c'est après le séisme survenu, en 1954, à Orléansville, l'actuelle Chlef, qu'ont alors commencé à être introduites, en Algérie, «particulièrement par les entreprises publiques», les premières règles parasismiques. «Là où le bât blesse», relève l'invité, c'est au niveau du secteur privé spécialisé dans la construction d'édifices. Citant le tremblement de terre qui a ébranlé, en 2003, la wilaya de Boumerdes, à l'est d'Alger, il rappelle que le gros des dégâts constatés sur les constructions a été observé sur le bâti réalisé par des entrepreneurs privés. Pour justement réduire les effets du risque sismique, M. Yelles appelle à un strict respect de la réglementation au moment de la réalisation des constructions insistant, à cet effet, sur la stricte application des normes d'expertise à ces dernières. Il insiste, d'autre part, pour que cette expertise cible également les anciennes constructions, afin de les préserver par le biais de travaux de réhabilitation et de confortement. En conclusion, le DG du CRAAG estime que devant la certitude admise que la région nord du pays est sujette à des séismes, « il nous faut donc en tenir compte, en développant et en appliquant les normes qui puissent nous permettre de vivre normalement par rapport à ce phénomène» . Selon les spécialistes, les nouvelles bâtisses construites par les entreprises publiques ont résisté mieux au dernier séisme contrairement à certaines constructions réalisées par des promoteurs privés qui n'auraient pas respecté les techniques parasismiques et le choix des matériaux répondant aux normes. Les nouvelles constructions réalisées par les entrepreneurs publics n'ont pas subi de dégâts lors de ce séisme de magnitude 5,6 qui a frappé la capitale le 1er août tuant six (6) personnes, alors que des fissures ont été constatées sur des constructions d'opérateurs privés dans certains quartiers de l'Algérois. Ces fissures, qui ont épargné l'ossature des habitations, étaient causées en grande partie par un mauvais dosage de ciment dans les jointures pour la pose des briques.