Pour le parti Ahd 54, il est impératif de rompre avec cette situation de statu quo. Aussi ce parti propose un nouveau contrat social. Pour le parti Ahd 54, il est impératif de rompre avec cette situation de statu quo. Aussi ce parti propose un nouveau contrat social. "Il faut un nouveau contrat social et politique. Un contrat qui signifie la réunion de toutes les parties politiques pour l'amorce d'une nouvelle ère", dira en effet Fawzi Rebaine avant d'ajouter que "ce contrat social peut consolider le front intérieur". Selon le premier responsable de ce parti politique, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse animée à Alger, "il faut qu'il y ait une trêve politique et sociale". Cette proposition est destinée au pouvoir comme l'opposition car, a-til estimé, "il faut regarder vers l'avenir, en direction de la porte de sortie et arrêter de faire de la surenchère car il y a eu trop de fuite en avant. Le pouvoir doit ouvrir le dialogue avec l'opposition". En termes plus clairs, les uns et les autres se doivent de faire des concessions car dans l'esprit du conférencier cette trêve et ce contrat social ouvriront la voie à une période de transition. "Il est temps d'instaurer cette période de transition et, par conséquent, un gouvernement de transition au sein duquel l'opposition aura des ministères de souveraineté. C'est ce gouvernement qui aura à gérer la période de transition et l'organisation des élections législatives de 2017". Par ces propositions, Fawzi Rebaine a tenu à se démarquer des olutions présentées par les autres parties de l'opposition. En effet, ni la proposition d'une conférence nationale de consensus émise par le FFS, ni la tenue d'élection présidentielle anticipée énoncées par la CNLTD ne suscitent l'adhésion du parti AHD 54. "Il faut cesser de demander l'application de l'article 88 de la Constitution. Le Président est certes malade, mais il a des prérogatives constitutionnelles" a précisé Fawzi Rebaine qui, cela dit, a estimé que le gouvernement qui applique la politique du président de la République "a échoué et doit donc partir". Mais le conférencier n'a pas manqué d'égratigner le chef de l'Etat en faisant une allusion à sa maladie, dira que "durant l'année 2014 il ne s'est pas adressé au peuple, et n'a effectué aucune visite dans les wilayas". Par ailleurs, le conférencier est revenu sur la question de la chute du prix du baril de pétrole et ses répercussions sur l'économie du pays. "Le problème n'est pas la chute du prix du pétrole, mais l'absence d'alternative du pouvoir pour y faire face. Ce sont les projets qui constituent l'alternative, mais le gouvernement, alors que le pays est en crise, n'en a pas" a soutenu Fawzi Rebaine. Il a pointé un doigt accusateur sur l'inertie du gouvernement qui rechigne à lutter contre la corruption en s'interrogeant notamment sur les procès de Sonatrcah I et II, de l'autoroute Est- Ouest et de Abdelmoumène Khalifa. Dans son réquisitoire contre le gouvernement, Rebaine a cité le cas de la situation qui prévaut à Ghardaïa qui perdure depuis des années et de la multiplication des accidents qui affectent Air Algérie. Il a aussi décrié la politique de subvention des prix de certains produits de base qui profitent aux riches comme aux pauvres. "Il faut un nouveau contrat social et politique. Un contrat qui signifie la réunion de toutes les parties politiques pour l'amorce d'une nouvelle ère", dira en effet Fawzi Rebaine avant d'ajouter que "ce contrat social peut consolider le front intérieur". Selon le premier responsable de ce parti politique, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse animée à Alger, "il faut qu'il y ait une trêve politique et sociale". Cette proposition est destinée au pouvoir comme l'opposition car, a-til estimé, "il faut regarder vers l'avenir, en direction de la porte de sortie et arrêter de faire de la surenchère car il y a eu trop de fuite en avant. Le pouvoir doit ouvrir le dialogue avec l'opposition". En termes plus clairs, les uns et les autres se doivent de faire des concessions car dans l'esprit du conférencier cette trêve et ce contrat social ouvriront la voie à une période de transition. "Il est temps d'instaurer cette période de transition et, par conséquent, un gouvernement de transition au sein duquel l'opposition aura des ministères de souveraineté. C'est ce gouvernement qui aura à gérer la période de transition et l'organisation des élections législatives de 2017". Par ces propositions, Fawzi Rebaine a tenu à se démarquer des olutions présentées par les autres parties de l'opposition. En effet, ni la proposition d'une conférence nationale de consensus émise par le FFS, ni la tenue d'élection présidentielle anticipée énoncées par la CNLTD ne suscitent l'adhésion du parti AHD 54. "Il faut cesser de demander l'application de l'article 88 de la Constitution. Le Président est certes malade, mais il a des prérogatives constitutionnelles" a précisé Fawzi Rebaine qui, cela dit, a estimé que le gouvernement qui applique la politique du président de la République "a échoué et doit donc partir". Mais le conférencier n'a pas manqué d'égratigner le chef de l'Etat en faisant une allusion à sa maladie, dira que "durant l'année 2014 il ne s'est pas adressé au peuple, et n'a effectué aucune visite dans les wilayas". Par ailleurs, le conférencier est revenu sur la question de la chute du prix du baril de pétrole et ses répercussions sur l'économie du pays. "Le problème n'est pas la chute du prix du pétrole, mais l'absence d'alternative du pouvoir pour y faire face. Ce sont les projets qui constituent l'alternative, mais le gouvernement, alors que le pays est en crise, n'en a pas" a soutenu Fawzi Rebaine. Il a pointé un doigt accusateur sur l'inertie du gouvernement qui rechigne à lutter contre la corruption en s'interrogeant notamment sur les procès de Sonatrcah I et II, de l'autoroute Est- Ouest et de Abdelmoumène Khalifa. Dans son réquisitoire contre le gouvernement, Rebaine a cité le cas de la situation qui prévaut à Ghardaïa qui perdure depuis des années et de la multiplication des accidents qui affectent Air Algérie. Il a aussi décrié la politique de subvention des prix de certains produits de base qui profitent aux riches comme aux pauvres.