L'Algérie devrait engranger 60 milliards de dollars fin 2014 contre 62 milliards de dollars en 2013, soit une baisse de 2 milliards de dollars. Un montant qu'il sera impossible de réaliser en 2015. Le prix du baril a perdu 50 % de sa valeur depuis juin dernier, mois où il a entamé sa chute vertigineuse. Les perspectives d'évolution pour 2015 sont sombres. Pour les optimistes la fourchette des prix des hydrocarbures tournerait autour de 60 à 70 $ le baril L'Algérie devrait engranger 60 milliards de dollars fin 2014 contre 62 milliards de dollars en 2013, soit une baisse de 2 milliards de dollars. Un montant qu'il sera impossible de réaliser en 2015. Le prix du baril a perdu 50 % de sa valeur depuis juin dernier, mois où il a entamé sa chute vertigineuse. Les perspectives d'évolution pour 2015 sont sombres. Pour les optimistes la fourchette des prix des hydrocarbures tournerait autour de 60 à 70 $ le baril L' Opep « doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres », a déclaré Youcef Yousfi qui s'exprimait, samedi, à l'issue d'une visite d'inspection de deux forages de puitspilotes de gaz de schiste dans le bassin d'Ahnet situé à In Salah. Un voeu que l'Arabie saoudite et les autres pays du Golfe ne risquent pas de satisfaire, du moins à court terme. Les ministres du pétrole saoudien et émirati ont été, récemment dans leurs déclarations, clairs et précis. « L'Opep n'interviendra pas, même si le prix du pétrole chute à 20$ le baril ». La crise pétrolière pointe le bout de son nez ! Le prix du baril de pétrole a perdu en six mois plus de la moitié de sa valeur sur les marchés internationaux. Les membres du gouvernement tiennent des propos rassurants à destination de l'opinion publique quant au maintien des principaux axes de son plan d'action, notamment les transferts sociaux, subventions des produits de base et la poursuite du programme de réalisation de logements. L'incertitude qui pèse sur l'évolution du prix du pétrole induite par la détermination affichée par un des membres le plus influent de l'Opep, l'Arabie saoudite, de laisser « faire » le marché pétrolier pour « corriger » les déséquilibres enregistrés depuis juin dernier, fait réagir l'Algérie. Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, a demandé à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont l'Algérie est membre, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, dans des propos cités hier par l'agence APS. Les cours du pétrole ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-juin, passant de 115 dollars le baril à 55 sous l'effet conjugué de l'abondance de l'offre, du renforcement du dollar et de la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale et par la même, la perte par l'Arabie saoudite et des pays du Golfe d'une part du marché pétrolier. Du moins ce dernier point est brandi comme argument par l'Arabie saoudite pour «bloquer» le cartel de «corriger» les déséquilibres pour faire remonter les prix. Youcef Yousfi a expliqué que l'Algérie ne partageait pas cette prise de position des principaux producteurs, qui craignent notamment qu'une réduction par l'Opep de sa production profite aux pays producteurs non membres du cartel. Pour le ministre de l'Energie, la crise pétrolière pourrait perdurer jusqu'à l'horizon 2016 et connaîtra une certaine stabilité au-delà de cette echéance « Les prix du pétrole pourraient évoluer entre 60 et 70 dollars en 2015 avec une possibilité d'augmenter durant le quatrième trimestre et d'atteindre les 80 dollars en 2016 » a anticipé le ministre qui évoque les incertitudes sur les recettes pétrolières dans le futur. « Bien que cette chute ait débuté en juin dernier, l'Algérie a préservé le niveau de ses revenus pétroliers pour l'année 2014, alors que pour 2015 personne ne peut prédire quel serait le niveau des recettes pétrolières dans le futur », a indiqué le ministre qui n'exclut pas que de grands projets risquent d'être reportés ou carrément annulés pour manque de financements. Toutefois, il assure, qu'«en dépit de cette déprime régnant sur les marchés pétroliers et gaziers internationaux, l'Algérie va poursuivre l'intensification de l'exploration de son domaine minier et le développement des gisements déjà découverts », relevant que «grâce à cet effort d'exploration, Sonatrach a réussi à découvrir, en 2013 et en 2014, près de 7 milliards de barils équivalent pétrole (Tep) dont 4 milliards de TEP ont renforcé les réserves d'hydrocarbures et comblé le déclin des années précédentes, le reste étant extrait». Il révèle qu'à « la fin décembre 2014, le niveau des réserves d'hydrocarbures du pays est nettement supérieur à celui atteint en 1971». Il assure également que «d'ici à 2019, la production de pétrole va progresser de 20% et celle du gaz devrait enregistrer une hausse considérable de l'ordre de 40%, tandis que celles du GPL et du condensat augmenteront de 40% également », tout en précisant que «nous ne sommes pas dans le cas de nombreux pays dont les réserves diminuent et la production recule». L' Opep « doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres », a déclaré Youcef Yousfi qui s'exprimait, samedi, à l'issue d'une visite d'inspection de deux forages de puitspilotes de gaz de schiste dans le bassin d'Ahnet situé à In Salah. Un voeu que l'Arabie saoudite et les autres pays du Golfe ne risquent pas de satisfaire, du moins à court terme. Les ministres du pétrole saoudien et émirati ont été, récemment dans leurs déclarations, clairs et précis. « L'Opep n'interviendra pas, même si le prix du pétrole chute à 20$ le baril ». La crise pétrolière pointe le bout de son nez ! Le prix du baril de pétrole a perdu en six mois plus de la moitié de sa valeur sur les marchés internationaux. Les membres du gouvernement tiennent des propos rassurants à destination de l'opinion publique quant au maintien des principaux axes de son plan d'action, notamment les transferts sociaux, subventions des produits de base et la poursuite du programme de réalisation de logements. L'incertitude qui pèse sur l'évolution du prix du pétrole induite par la détermination affichée par un des membres le plus influent de l'Opep, l'Arabie saoudite, de laisser « faire » le marché pétrolier pour « corriger » les déséquilibres enregistrés depuis juin dernier, fait réagir l'Algérie. Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, a demandé à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont l'Algérie est membre, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, dans des propos cités hier par l'agence APS. Les cours du pétrole ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-juin, passant de 115 dollars le baril à 55 sous l'effet conjugué de l'abondance de l'offre, du renforcement du dollar et de la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale et par la même, la perte par l'Arabie saoudite et des pays du Golfe d'une part du marché pétrolier. Du moins ce dernier point est brandi comme argument par l'Arabie saoudite pour «bloquer» le cartel de «corriger» les déséquilibres pour faire remonter les prix. Youcef Yousfi a expliqué que l'Algérie ne partageait pas cette prise de position des principaux producteurs, qui craignent notamment qu'une réduction par l'Opep de sa production profite aux pays producteurs non membres du cartel. Pour le ministre de l'Energie, la crise pétrolière pourrait perdurer jusqu'à l'horizon 2016 et connaîtra une certaine stabilité au-delà de cette echéance « Les prix du pétrole pourraient évoluer entre 60 et 70 dollars en 2015 avec une possibilité d'augmenter durant le quatrième trimestre et d'atteindre les 80 dollars en 2016 » a anticipé le ministre qui évoque les incertitudes sur les recettes pétrolières dans le futur. « Bien que cette chute ait débuté en juin dernier, l'Algérie a préservé le niveau de ses revenus pétroliers pour l'année 2014, alors que pour 2015 personne ne peut prédire quel serait le niveau des recettes pétrolières dans le futur », a indiqué le ministre qui n'exclut pas que de grands projets risquent d'être reportés ou carrément annulés pour manque de financements. Toutefois, il assure, qu'«en dépit de cette déprime régnant sur les marchés pétroliers et gaziers internationaux, l'Algérie va poursuivre l'intensification de l'exploration de son domaine minier et le développement des gisements déjà découverts », relevant que «grâce à cet effort d'exploration, Sonatrach a réussi à découvrir, en 2013 et en 2014, près de 7 milliards de barils équivalent pétrole (Tep) dont 4 milliards de TEP ont renforcé les réserves d'hydrocarbures et comblé le déclin des années précédentes, le reste étant extrait». Il révèle qu'à « la fin décembre 2014, le niveau des réserves d'hydrocarbures du pays est nettement supérieur à celui atteint en 1971». Il assure également que «d'ici à 2019, la production de pétrole va progresser de 20% et celle du gaz devrait enregistrer une hausse considérable de l'ordre de 40%, tandis que celles du GPL et du condensat augmenteront de 40% également », tout en précisant que «nous ne sommes pas dans le cas de nombreux pays dont les réserves diminuent et la production recule».