La guérilla colombienne des Farc a affirmé, mercredi, que des opérations de l'armée dans plusieurs régions du pays ces derniers jours pourraient mettre en péril la trêve décrétée par la rébellion le 20 décembre. La guérilla colombienne des Farc a affirmé, mercredi, que des opérations de l'armée dans plusieurs régions du pays ces derniers jours pourraient mettre en péril la trêve décrétée par la rébellion le 20 décembre. "Nous souhaitons faire savoir (...) que des actes menacent notre aspiration à faire taire les armes", ont annoncé les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) dans un communiqué publié à La Havane, où ont lieu, depuis fin 2012, des pourparlers de paix avec le gouvernement colombien. Selon la rébellion, le 24 décembre, peu après l'annonce de la libération d'un soldat par les Farc, l'armée a mené des "perquisitions" dans la zone où il était retenu, dans le sud du pays, ainsi que dans la province d'Antioquia (Nord-est). Par ailleurs, le même jour ont été constaté des "survols hostiles d'hélicoptères" de l'armée dans cette même province, suivis de "bombardements et de déploiements de troupes", ont indiqué les Farc, évoquant "un risque imminent de confrontation". La guérilla affirme que ces actions "cherchent à créer des situations propices aux affrontements pour ensuite accuser les Farc de violer" la trêve des combats décrétée unilatéralement par la rébellion le 20 décembre. Ce geste est sans précédent depuis le début du processus de paix en novembre 2012 alors que le gouvernement du président Juan Manuel Santos s'oppose à tout cessez-le-feu militaire avant un accord définitif. Les pourparlers de paix à Cuba doivent résoudre le plus vieux conflit d'Amérique latine. Depuis 1964, les affrontements ayant impliqué armée, guérillas marxistes et groupes paramilitaires et criminels ont fait quelque 220.000 morts et 5,3 millions de déplacés, selon des chiffres officiels. Plus ancienne guérilla d'Amérique latine, les Farc comptent encore 8.000 combattants. "Nous souhaitons faire savoir (...) que des actes menacent notre aspiration à faire taire les armes", ont annoncé les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) dans un communiqué publié à La Havane, où ont lieu, depuis fin 2012, des pourparlers de paix avec le gouvernement colombien. Selon la rébellion, le 24 décembre, peu après l'annonce de la libération d'un soldat par les Farc, l'armée a mené des "perquisitions" dans la zone où il était retenu, dans le sud du pays, ainsi que dans la province d'Antioquia (Nord-est). Par ailleurs, le même jour ont été constaté des "survols hostiles d'hélicoptères" de l'armée dans cette même province, suivis de "bombardements et de déploiements de troupes", ont indiqué les Farc, évoquant "un risque imminent de confrontation". La guérilla affirme que ces actions "cherchent à créer des situations propices aux affrontements pour ensuite accuser les Farc de violer" la trêve des combats décrétée unilatéralement par la rébellion le 20 décembre. Ce geste est sans précédent depuis le début du processus de paix en novembre 2012 alors que le gouvernement du président Juan Manuel Santos s'oppose à tout cessez-le-feu militaire avant un accord définitif. Les pourparlers de paix à Cuba doivent résoudre le plus vieux conflit d'Amérique latine. Depuis 1964, les affrontements ayant impliqué armée, guérillas marxistes et groupes paramilitaires et criminels ont fait quelque 220.000 morts et 5,3 millions de déplacés, selon des chiffres officiels. Plus ancienne guérilla d'Amérique latine, les Farc comptent encore 8.000 combattants.