L'ambiance, le spectacle et la découverte étaient au rendez-vous pour la soirée de clôture de la cinquième édition du Festival international des arts de l'Ahaggar. L'ambiance, le spectacle et la découverte étaient au rendez-vous pour la soirée de clôture de la cinquième édition du Festival international des arts de l'Ahaggar. Marquée par une programmation musicale de qualité et un intérêt toujours plus grand du public qui s'est déplacé en grand nombre au campement de Tidessi (10 km au nord de la ville), un site choisi pour dresser le campement du festival et la grande scène artistique. Pour cette dernière soirée, la musique et la culture targuie sous plusieurs formes d'expression, et en provenance de plusieurs pays, y étaient conviées, qui consiste un spectacle consacrant les musiques traditionnelles et modernes touareg d'Algérie, du Mali, du Niger et de Lybie. Fondé autour du tindé, instrument de percussion ancestral touareg, la troupe malienne "Tindé Disswat" (chants du tindé) a transporté le public, venu très nombreux à cette soirée, dans l'infinité du désert tout en suggérant le mode de vie de sa population où la musique a une place importante. Chantant des poèmes du cérémonial tindé et des chants de Tombouktou, accompagnée de cet instrument traditionnel et de guitare basse, cette troupe majoritairement féminine, issue du groupe malien Tartit, a porté sur scène avec succès la musique, à peine modernisé, d'un pan de la culture des touaregs que le public a beaucoup apprécié. Venant du Niger, le groupe "Toumast" (identité ou peuple en Tamasheq), inspirée par le style de "Tinariwen", se sont orientés vers une expérience de "rock du ténéré", au lieu du blues, présentant un programme riche en sonorité rappelant des musiques comme l'Assouf ou l'Ishumar tout en gardant la puissance du son et les rythmes du rock. Comme son nom l'indique, "Toumast" qui a connu un bon accueille du public, chante les composantes de la culture des touaregs et leur condition en Tamasheq avec une très grande maîtrise instrumentale des guitaristes du groupe Aminatou Goumar et de Moussa Ag Keyna. Les musiciens du groupe local "Ithrane n'ahaggar" (les étoiles de l'Ahaggar) a, lui aussi, brillé par la qualité de son programme et du son proposé avec entre autre du blues et de l'ishumar. La star de la soirée a été la troupe "Afouss D'afouss" (main dans la main) de Tamanrasset, pour qui se sont déplacé les 5.000 spectateurs de cette soirée, a fait preuve d'un grand professionnalisme sur scène et a offert un son reggae et ishumar de grande qualité malgré le très jeune âge des musiciens. Chantant la situation des jeunes touareg et l'union des "Kel Tamasheq" (ceux qui partagent cette langue), le jeune Kader Tirhanine, chanteur et guitariste du groupe, a insufflé une ambiance survoltée au campement de Tidessi, avant d'être rejoint par les musiciens de "Toumast" pour quelques morceaux. Egalement une nouvelle expérience de rap et de hip hop en Tamasheq élaborée par de jeunes rappeurs touaregs venus de Lybie. La musique targuie sous toutes ses expressions Une semaine durant, le campement du Festival international d'Abalessa Tin Hinan pour les arts de l'Ahaggar (Fiataa), a connu une grande affluence du public attiré par la musique Assouf et Ishumar et les activités des ateliers du campement malgré des conditions météo très rudes en soirée. Cet engouement pour ces deux styles très en vogue dans la région a permis par la même occasion au public de la région et aux touristes algériens venus en vacance de découvrir ce qui se fait dans les pays voisins (Mali, Niger, Mauritanie et Burkina Faso) en matière de musique. En plus d'avoir donné leur chance à de jeunes groupes du grand sur comme "Imazourag", "Aguenar", "Ithran n'ahaggar" ou encore "Toumast Ténéré" le Fiataa a offert aux spectateurs l'occasion de découvrir la musique du griot malien Bassekou Koyaté, de la troupe mauritanienne "Sahel Khoumaissa", des "Tindé Dissawat" ou encore celle du musicien nigérien Yakouba Moumouni. Toutes ses formations et d'autres encore ont confirmé une tendance dans les pays du Sahel à revenir aux fondamentaux culturels de leurs société, d'adhérer à la modernité et aux impératifs musicaux d'aujourd'hui tout en mettant en avant des instruments ancestraux comme la n'goni, la kora et la Tama. Une démarche qui permettra à la culture africaine de "s'imposer par son authenticité" et de fédérer des peuples que "la culture réunit et que les conflits déchirent". Le Fiataa peine encore à s'élever en événement de référence Même si le spectacle et le public sont toujours au rendez-vous, et que le festival participe au rayonnement de la culture de l'Ahaggar dans son sens le plus large, le Fiataa peine encore à se stabiliser et à s'élevé en événement de référence dans la région à même d'attirer des touristes nationaux ou étrangers. Les organisateurs avaient exprimé, depuis la création de se festival en 2009, leur volonté de participer au renouveau du tourisme et de la dynamique économique dans la région, mais le Fiataa peine encore à atteindre cet objectif en raison de l'instabilité des dates de tenu de l'événement, ce qui influe négativement sur la programmation et sur la préparation du festival. Le commissaire du festival Ahmed Aouali a indiqué à l'APS que le Fiataa sera "fixé au mois de novembre" à partir de 2015 et que "la préparation de la 6e édition était déjà en cours" pour remédier à l'instabilité qui a perturbé les deux dernières, même s'il a estimé que le Fiataa avait atteint 70% de ses objectifs en matière d'animation et de mise en valeur du patrimoine local. Des journées d'études sur les "méthodes d'approche des inventaires et de la collecte du patrimoine immatériel" seront organisées en avril alors qu'une résidence d'artistes chapeautée par le chanteur Akli D se tiendra en février. Vu le regain d'affluence de touristes nationaux, le commissaire du festival a évoqué l'éventualité d'un "partenariat avec les professionnels du tourisme pour organiser des séjours pendant le festival". Marquée par une programmation musicale de qualité et un intérêt toujours plus grand du public qui s'est déplacé en grand nombre au campement de Tidessi (10 km au nord de la ville), un site choisi pour dresser le campement du festival et la grande scène artistique. Pour cette dernière soirée, la musique et la culture targuie sous plusieurs formes d'expression, et en provenance de plusieurs pays, y étaient conviées, qui consiste un spectacle consacrant les musiques traditionnelles et modernes touareg d'Algérie, du Mali, du Niger et de Lybie. Fondé autour du tindé, instrument de percussion ancestral touareg, la troupe malienne "Tindé Disswat" (chants du tindé) a transporté le public, venu très nombreux à cette soirée, dans l'infinité du désert tout en suggérant le mode de vie de sa population où la musique a une place importante. Chantant des poèmes du cérémonial tindé et des chants de Tombouktou, accompagnée de cet instrument traditionnel et de guitare basse, cette troupe majoritairement féminine, issue du groupe malien Tartit, a porté sur scène avec succès la musique, à peine modernisé, d'un pan de la culture des touaregs que le public a beaucoup apprécié. Venant du Niger, le groupe "Toumast" (identité ou peuple en Tamasheq), inspirée par le style de "Tinariwen", se sont orientés vers une expérience de "rock du ténéré", au lieu du blues, présentant un programme riche en sonorité rappelant des musiques comme l'Assouf ou l'Ishumar tout en gardant la puissance du son et les rythmes du rock. Comme son nom l'indique, "Toumast" qui a connu un bon accueille du public, chante les composantes de la culture des touaregs et leur condition en Tamasheq avec une très grande maîtrise instrumentale des guitaristes du groupe Aminatou Goumar et de Moussa Ag Keyna. Les musiciens du groupe local "Ithrane n'ahaggar" (les étoiles de l'Ahaggar) a, lui aussi, brillé par la qualité de son programme et du son proposé avec entre autre du blues et de l'ishumar. La star de la soirée a été la troupe "Afouss D'afouss" (main dans la main) de Tamanrasset, pour qui se sont déplacé les 5.000 spectateurs de cette soirée, a fait preuve d'un grand professionnalisme sur scène et a offert un son reggae et ishumar de grande qualité malgré le très jeune âge des musiciens. Chantant la situation des jeunes touareg et l'union des "Kel Tamasheq" (ceux qui partagent cette langue), le jeune Kader Tirhanine, chanteur et guitariste du groupe, a insufflé une ambiance survoltée au campement de Tidessi, avant d'être rejoint par les musiciens de "Toumast" pour quelques morceaux. Egalement une nouvelle expérience de rap et de hip hop en Tamasheq élaborée par de jeunes rappeurs touaregs venus de Lybie. La musique targuie sous toutes ses expressions Une semaine durant, le campement du Festival international d'Abalessa Tin Hinan pour les arts de l'Ahaggar (Fiataa), a connu une grande affluence du public attiré par la musique Assouf et Ishumar et les activités des ateliers du campement malgré des conditions météo très rudes en soirée. Cet engouement pour ces deux styles très en vogue dans la région a permis par la même occasion au public de la région et aux touristes algériens venus en vacance de découvrir ce qui se fait dans les pays voisins (Mali, Niger, Mauritanie et Burkina Faso) en matière de musique. En plus d'avoir donné leur chance à de jeunes groupes du grand sur comme "Imazourag", "Aguenar", "Ithran n'ahaggar" ou encore "Toumast Ténéré" le Fiataa a offert aux spectateurs l'occasion de découvrir la musique du griot malien Bassekou Koyaté, de la troupe mauritanienne "Sahel Khoumaissa", des "Tindé Dissawat" ou encore celle du musicien nigérien Yakouba Moumouni. Toutes ses formations et d'autres encore ont confirmé une tendance dans les pays du Sahel à revenir aux fondamentaux culturels de leurs société, d'adhérer à la modernité et aux impératifs musicaux d'aujourd'hui tout en mettant en avant des instruments ancestraux comme la n'goni, la kora et la Tama. Une démarche qui permettra à la culture africaine de "s'imposer par son authenticité" et de fédérer des peuples que "la culture réunit et que les conflits déchirent". Le Fiataa peine encore à s'élever en événement de référence Même si le spectacle et le public sont toujours au rendez-vous, et que le festival participe au rayonnement de la culture de l'Ahaggar dans son sens le plus large, le Fiataa peine encore à se stabiliser et à s'élevé en événement de référence dans la région à même d'attirer des touristes nationaux ou étrangers. Les organisateurs avaient exprimé, depuis la création de se festival en 2009, leur volonté de participer au renouveau du tourisme et de la dynamique économique dans la région, mais le Fiataa peine encore à atteindre cet objectif en raison de l'instabilité des dates de tenu de l'événement, ce qui influe négativement sur la programmation et sur la préparation du festival. Le commissaire du festival Ahmed Aouali a indiqué à l'APS que le Fiataa sera "fixé au mois de novembre" à partir de 2015 et que "la préparation de la 6e édition était déjà en cours" pour remédier à l'instabilité qui a perturbé les deux dernières, même s'il a estimé que le Fiataa avait atteint 70% de ses objectifs en matière d'animation et de mise en valeur du patrimoine local. Des journées d'études sur les "méthodes d'approche des inventaires et de la collecte du patrimoine immatériel" seront organisées en avril alors qu'une résidence d'artistes chapeautée par le chanteur Akli D se tiendra en février. Vu le regain d'affluence de touristes nationaux, le commissaire du festival a évoqué l'éventualité d'un "partenariat avec les professionnels du tourisme pour organiser des séjours pendant le festival".