Les remous internes que connaît le parti du FLN se sont propagés à l'Assemblée populaire nationale (APN). Le fonctionnement interne de l'APN a été, en effet, perturbé par cette crise qui perdure depuis de longs mois maintenant. Les remous internes que connaît le parti du FLN se sont propagés à l'Assemblée populaire nationale (APN). Le fonctionnement interne de l'APN a été, en effet, perturbé par cette crise qui perdure depuis de longs mois maintenant. La séance plénière de lundi dernier, qui devait examiner le projet de loi portant règlement budgétaire, a été annulée à la dernière minute par crainte qu'elle ne soit perturbée par les députés opposés à Amar Saïdani. Le président de la chambre basse du Parlement, Mohamed Larbi Ould Khelifa, est pris dans la tourmente de la crise du FLN à cause de l'affaire du député Mouad Bouchareb. Ce dernier a été, pour rappel, exclu par la direction du parti du groupe parlementaire. Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, veut aussi par conséquent écarter du bureau de l'assemblée ce député de la wilaya de Sétif afin qu'il ne représente plus le FLN. La direction de parti a d'ailleurs nommé le député Khorchi à la place de Mouad Bouchareb. D'ou les pressions exercées sur le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa. Ce dernier ne sait plus à quel saint se vouer. A preuve il n'a pas réuni le bureau de l'assemblée depuis de longues semaines. Car Bouchareb, appuyés par des dizaines de députés du FLN, refuse le diktat de la direction du parti et invoque notamment le fait qu'il a été élu par ses pairs pour siéger dans le bureau de l'assemblée pour un mandat d'une année. Le camp de ce député met lui aussi la pression sur le président de l'APN afin qu'il ne souscrive pas à la demande du parti. « Amar Saïdani veut s'immiscer dans le fonctionnement de l'assemblée qui est une institution législative indépendante du parti » nous a indiqué un député en précisant que « nous n'allons pas nous taire et le laisser faire. Nous avons averti Ould Khelifa car le remplacement de Bouchareb est illégal. Il est non conforme au règlement intérieur de l'assemblée ». Par conséquent les députés qui refusent le diktat de Amar Saïdani sont prêts à aller jusqu'au bout, y compris perturber et paralyser l'assemblée s'il le faut. Ould Khelifa est ainsi pris entre le marteau et l'enclume. Autant dire qu'il s'agit d'un véritable dilemme. Souscrire à la demande du parti en faisant siéger Khorchi au bureau de l'assemblée au risque de mettre le feu aux poudres ou maintenir Mouad Bouchareb et s'attirer les foudres de Amar Saïdani. Dans les deux cas de figure il est dans une mauvaise posture. Que faire ? Pour rappel il n'y a pas que Mouad Bouchareb qui a été du groupe parlementaire puisque Malika Fodil, députée de la wilaya de Béchar et Boualem Djaafar, sénateur de Bordj-Bou-Arreridj, ont subi le même sort. Rappelons aussi que les députés opposants à Amar Saïdani se sont déjà distingués il y a quelques semaines lorsque, par le biais d'un communiqué, ils ont dénoncé les « pratiques et les menaces ainsi que toutes tentatives de violation de la légitimité électorale en excluant les cadres du parti au sein du parlement ». Pour les opposants, qui faisaient clairement allusion au cas de Mouad Bouchareb, « cette décision ne s'appuie sur aucune base juridique. Elle fait partie de pratiques despotiques contraires aux principes démocratiques ». La séance plénière de lundi dernier, qui devait examiner le projet de loi portant règlement budgétaire, a été annulée à la dernière minute par crainte qu'elle ne soit perturbée par les députés opposés à Amar Saïdani. Le président de la chambre basse du Parlement, Mohamed Larbi Ould Khelifa, est pris dans la tourmente de la crise du FLN à cause de l'affaire du député Mouad Bouchareb. Ce dernier a été, pour rappel, exclu par la direction du parti du groupe parlementaire. Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, veut aussi par conséquent écarter du bureau de l'assemblée ce député de la wilaya de Sétif afin qu'il ne représente plus le FLN. La direction de parti a d'ailleurs nommé le député Khorchi à la place de Mouad Bouchareb. D'ou les pressions exercées sur le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa. Ce dernier ne sait plus à quel saint se vouer. A preuve il n'a pas réuni le bureau de l'assemblée depuis de longues semaines. Car Bouchareb, appuyés par des dizaines de députés du FLN, refuse le diktat de la direction du parti et invoque notamment le fait qu'il a été élu par ses pairs pour siéger dans le bureau de l'assemblée pour un mandat d'une année. Le camp de ce député met lui aussi la pression sur le président de l'APN afin qu'il ne souscrive pas à la demande du parti. « Amar Saïdani veut s'immiscer dans le fonctionnement de l'assemblée qui est une institution législative indépendante du parti » nous a indiqué un député en précisant que « nous n'allons pas nous taire et le laisser faire. Nous avons averti Ould Khelifa car le remplacement de Bouchareb est illégal. Il est non conforme au règlement intérieur de l'assemblée ». Par conséquent les députés qui refusent le diktat de Amar Saïdani sont prêts à aller jusqu'au bout, y compris perturber et paralyser l'assemblée s'il le faut. Ould Khelifa est ainsi pris entre le marteau et l'enclume. Autant dire qu'il s'agit d'un véritable dilemme. Souscrire à la demande du parti en faisant siéger Khorchi au bureau de l'assemblée au risque de mettre le feu aux poudres ou maintenir Mouad Bouchareb et s'attirer les foudres de Amar Saïdani. Dans les deux cas de figure il est dans une mauvaise posture. Que faire ? Pour rappel il n'y a pas que Mouad Bouchareb qui a été du groupe parlementaire puisque Malika Fodil, députée de la wilaya de Béchar et Boualem Djaafar, sénateur de Bordj-Bou-Arreridj, ont subi le même sort. Rappelons aussi que les députés opposants à Amar Saïdani se sont déjà distingués il y a quelques semaines lorsque, par le biais d'un communiqué, ils ont dénoncé les « pratiques et les menaces ainsi que toutes tentatives de violation de la légitimité électorale en excluant les cadres du parti au sein du parlement ». Pour les opposants, qui faisaient clairement allusion au cas de Mouad Bouchareb, « cette décision ne s'appuie sur aucune base juridique. Elle fait partie de pratiques despotiques contraires aux principes démocratiques ».