Entre le FLN et le Parti des travailleurs (PT) rien ne va plus. Cela s'est confirmé à l'APN ou les députés des deux partis ne se sont pas ratés. Les séances d'hier et celle d'avant-hier soir, consacrées au débat sur le plan d'action du gouvernement ont été, à ce titre, assez houleuses. Entre le FLN et le Parti des travailleurs (PT) rien ne va plus. Cela s'est confirmé à l'APN ou les députés des deux partis ne se sont pas ratés. Les séances d'hier et celle d'avant-hier soir, consacrées au débat sur le plan d'action du gouvernement ont été, à ce titre, assez houleuses. «Au Parti des travailleurs nous dénonçons la censure contre Mme Nadia Chouitem qui nous rappelle l'époque du parti unique » a indiqué hier le député Mourad Sennani lors de son intervention. Des propos qui n'ont pas été au goût du président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa. Ce dernier a, en effet, très vite rebondi sur la question. Dès la fin de l'intervention du député du PT Ould Khelifa a pris la parole pour dire que « les députés sont à égales distances et ce qui s'est passé hier (avant-hier NDLR) n'a aucun rapport avec le plan d'action du gouvernement » .Enfonçant le clou encore davantage le président de l'APN a ajouté que « l'attitude d'hier n'honore pas le député ». Cette remarque du président de la Chambre basse a, on s'en doute, suscité l'ire des députés du PT. Que s'est-il réellement passé la veille, soit le lundi, pour en arriver là ? La principale concernée Nadia Chouitem donne alors sa version des faits. « J'ai été censurée puisque mon intervention n'a pas été diffusée dans son intégralité à la télévision» a déclaré Mmme Chouitem, précisant qu'au lieu de sept minutes cette intervention, qui est passée en différé à la télévision lundi soi, a été amputée d'une minute 30 secondes. Dans tous ses états, Mme Chouitem dira que cela constitue indéniablement « une atteinte à l'immunité parlementaire». Elle dira en outre que « c'est le président de l'APN qui est responsable de cette censure ». Elle a, en plus, reproché à Mohamed Larbi Ould Khelifa d'être resté indifférent alors que son intervention a été chahutée par les députés du FLN. Ces derniers, qui n'avaient pas apprécié certains propos de la députée du PT ayant trait aux réformes politiques, se sont alors mis à la chahuter. « Au lieu de les interpeller ce d'autant qu'un des députés à même enlever sa veste en voulant nous attaquer, le président de l'APN m'a interpellé moi » a-t-elle soulignée en ajoutant « qu'un député qui voulait filmer la scène a failli être lynché». Les députés du FLN ont voulu dédramatiser ce qui s'est passé et le chef du groupe parlementaire, Tahar Khaoua, a estimé que « les députés du PT ont voulu faire toute une histoire pour rien ». En vérité, ce climat de tension entre les deux partis prévaut depuis des semaines déjà. C'est la position du PT, position du PT relative à la dissolution de l'APN qui a envenimé les relations entre ces deux partis. La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a fait de la dissolution de l'assemblée et de la tenue par conséquent d'élections législatives anticipées son principal cheval de bataille politique. Une position que ne partage, en toute logique d'ailleurs, le FLN. « Il n'y a jamais eu de deal entre nous et ce parti a propos de la dissolution de l'APN », dira Amar Saïdani en précisant que « le FLN dispose de la majorité à l'assemblée et il est illogique dés lors d'être en faveur de la dissolution ». Cette polémique entre les deux partis a fait et continue décidément de faire les choux gras de la presse nationale. Cette fois cette guéguerre a eu pour cadre l'APN. «Au Parti des travailleurs nous dénonçons la censure contre Mme Nadia Chouitem qui nous rappelle l'époque du parti unique » a indiqué hier le député Mourad Sennani lors de son intervention. Des propos qui n'ont pas été au goût du président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa. Ce dernier a, en effet, très vite rebondi sur la question. Dès la fin de l'intervention du député du PT Ould Khelifa a pris la parole pour dire que « les députés sont à égales distances et ce qui s'est passé hier (avant-hier NDLR) n'a aucun rapport avec le plan d'action du gouvernement » .Enfonçant le clou encore davantage le président de l'APN a ajouté que « l'attitude d'hier n'honore pas le député ». Cette remarque du président de la Chambre basse a, on s'en doute, suscité l'ire des députés du PT. Que s'est-il réellement passé la veille, soit le lundi, pour en arriver là ? La principale concernée Nadia Chouitem donne alors sa version des faits. « J'ai été censurée puisque mon intervention n'a pas été diffusée dans son intégralité à la télévision» a déclaré Mmme Chouitem, précisant qu'au lieu de sept minutes cette intervention, qui est passée en différé à la télévision lundi soi, a été amputée d'une minute 30 secondes. Dans tous ses états, Mme Chouitem dira que cela constitue indéniablement « une atteinte à l'immunité parlementaire». Elle dira en outre que « c'est le président de l'APN qui est responsable de cette censure ». Elle a, en plus, reproché à Mohamed Larbi Ould Khelifa d'être resté indifférent alors que son intervention a été chahutée par les députés du FLN. Ces derniers, qui n'avaient pas apprécié certains propos de la députée du PT ayant trait aux réformes politiques, se sont alors mis à la chahuter. « Au lieu de les interpeller ce d'autant qu'un des députés à même enlever sa veste en voulant nous attaquer, le président de l'APN m'a interpellé moi » a-t-elle soulignée en ajoutant « qu'un député qui voulait filmer la scène a failli être lynché». Les députés du FLN ont voulu dédramatiser ce qui s'est passé et le chef du groupe parlementaire, Tahar Khaoua, a estimé que « les députés du PT ont voulu faire toute une histoire pour rien ». En vérité, ce climat de tension entre les deux partis prévaut depuis des semaines déjà. C'est la position du PT, position du PT relative à la dissolution de l'APN qui a envenimé les relations entre ces deux partis. La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a fait de la dissolution de l'assemblée et de la tenue par conséquent d'élections législatives anticipées son principal cheval de bataille politique. Une position que ne partage, en toute logique d'ailleurs, le FLN. « Il n'y a jamais eu de deal entre nous et ce parti a propos de la dissolution de l'APN », dira Amar Saïdani en précisant que « le FLN dispose de la majorité à l'assemblée et il est illogique dés lors d'être en faveur de la dissolution ». Cette polémique entre les deux partis a fait et continue décidément de faire les choux gras de la presse nationale. Cette fois cette guéguerre a eu pour cadre l'APN.