L'ancien Premier ministre, Ali Benflis, rejette l'appel lancé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'opposition afin de participer à l'élaboration du projet portant révision de la Constitution. L'ancien Premier ministre, Ali Benflis, rejette l'appel lancé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'opposition afin de participer à l'élaboration du projet portant révision de la Constitution. « La révision de la Constitution n'est pas une priorité. La véritable Constitution de la République devra alors attendre, mais son heure viendra inéluctablement » a indiqué, Ali Benflis, en précisant que le pays « est en crise et ce projet de révision de la Constitution, qui est devenu un feuilleton, n'est pas la panacée ». L'ancien Premier ministre, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège de son nouveau parti politique a, néanmoins, aussi plaidé pour une Constitution qui soit le fruit d'un véritable consensus. Et à Benflis d'énoncer les préalables pour sortir de la crise. «L'opposition dit que nous sommes pour une Constitution qui soit l'émanation du peuple» dira le conférencier en plaidant pour des élections propres démocratiques et honnêtes. «Des élections organisées et supervisées par une institution indépendante» dira-t-il ajoutant que «ce sont ces élus légitimes qui auront la responsabilité et la prérogative d'élaborer la nouvelle Constitution». L'opposition a, pour rappel, proposé la création d'une commission indépendante qui aura pour charge exclusive l'organisation des élections. Benflis dénie donc au «pouvoir illégitime» le droit de réviser la Constitution. Dans sa conférence de presse, le candidat malheureux aux élections présidentielles du 17 avril 2014, a fait un véritable réquisitoire contre le régime en place. Il a, à plusieurs reprises, martelé qu'il y a «une vacance du pouvoir ». Faisant allusion à la maladie du président de la République, il a indiqué que le Conseil des ministres ne s'est réuni que quatre fois en une année. «Cette vacance du pouvoir s'est étendue au gouvernement qui ne gouverne plus» car, a-til précisé «c'est un gouvernement qui gère les affaires courantes». Benfis a aussi évoqué le « projet de création d'un parti politique qui rencontre beaucoup d'obstacles de la part du pouvoir» et a dénoncé la longueur de la durée, qui a été de six mois, «pour pouvoir déposer un dossier au au niveau du ministère de l'Intérieur ». «Le changement de nom de notre parti n'avait pas lieu d'être» car, explique-t-il, «nous nous étions soigneusement assurés que la dénomination retenue n'était pas déjà celle d'une autre formation existante». Initialement ce parti devait porter la dénomination de « Front des libertés » mais, à la demande de l'administration, cette appellation a été changée en « Avant-garde des libertés ». Par ailleurs Benflis a épinglé le pouvoir s'agissant des événements qui secouent Ghardaïa, Tamanrasset et In-Salah. Sur l'exploitation du gaz de schiste, qui a suscité les manifestations à In- Salah et Tamanrasset, Ali Benflis a plaidé en faveur de « l'ouverture d'un large débat » en critiquant la décision du pouvoir qui «est passé outre le dialogue qui devait être consacré en pareille circonstance». ll a de même critiqué la gestion de la crise due à la chute du prix du baril de pétrole. Pour lui «la réaction du pouvoir est intervenue tardivement». Il dira qe la « chute des prix a commencé au mois de juin de l'année passée alors que le président de la République n'a réuni un conseil restreint que le 21 décembre dernier.» Le conférencier n'a pas, par ailleurs voulu évoquer la polémique née des déclararations de Saïd Sadi à propos de Messali Hadj et des anciens présidents Ben Bella et Ali Kafi. « L'écriture de l'histoire est du ressort des spécialistes » a-t-il soutenu ajoutant, comme pour se démarquer de l'attitude du pouvoir, que «je ne pense pas que les tribunes des tribunaux sont les mieux indiquées pour écrire l'histoire». Sur l'ANP, il dira qu'elle a un «rôle constitutionnel » ajoutant cependant, «qu'en cas de transition l'ANP à un rôle de suivi, d'accompagnement et de garantie». Enfin Benflis n'a pas désavoué la présence du ministre des Affaires étrangères au rassemblement de Paris contre le terrorisme. «L'Algérie officielle a été invitée pour représenter l'Etat algérien» a-t-il déclaré. « La révision de la Constitution n'est pas une priorité. La véritable Constitution de la République devra alors attendre, mais son heure viendra inéluctablement » a indiqué, Ali Benflis, en précisant que le pays « est en crise et ce projet de révision de la Constitution, qui est devenu un feuilleton, n'est pas la panacée ». L'ancien Premier ministre, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège de son nouveau parti politique a, néanmoins, aussi plaidé pour une Constitution qui soit le fruit d'un véritable consensus. Et à Benflis d'énoncer les préalables pour sortir de la crise. «L'opposition dit que nous sommes pour une Constitution qui soit l'émanation du peuple» dira le conférencier en plaidant pour des élections propres démocratiques et honnêtes. «Des élections organisées et supervisées par une institution indépendante» dira-t-il ajoutant que «ce sont ces élus légitimes qui auront la responsabilité et la prérogative d'élaborer la nouvelle Constitution». L'opposition a, pour rappel, proposé la création d'une commission indépendante qui aura pour charge exclusive l'organisation des élections. Benflis dénie donc au «pouvoir illégitime» le droit de réviser la Constitution. Dans sa conférence de presse, le candidat malheureux aux élections présidentielles du 17 avril 2014, a fait un véritable réquisitoire contre le régime en place. Il a, à plusieurs reprises, martelé qu'il y a «une vacance du pouvoir ». Faisant allusion à la maladie du président de la République, il a indiqué que le Conseil des ministres ne s'est réuni que quatre fois en une année. «Cette vacance du pouvoir s'est étendue au gouvernement qui ne gouverne plus» car, a-til précisé «c'est un gouvernement qui gère les affaires courantes». Benfis a aussi évoqué le « projet de création d'un parti politique qui rencontre beaucoup d'obstacles de la part du pouvoir» et a dénoncé la longueur de la durée, qui a été de six mois, «pour pouvoir déposer un dossier au au niveau du ministère de l'Intérieur ». «Le changement de nom de notre parti n'avait pas lieu d'être» car, explique-t-il, «nous nous étions soigneusement assurés que la dénomination retenue n'était pas déjà celle d'une autre formation existante». Initialement ce parti devait porter la dénomination de « Front des libertés » mais, à la demande de l'administration, cette appellation a été changée en « Avant-garde des libertés ». Par ailleurs Benflis a épinglé le pouvoir s'agissant des événements qui secouent Ghardaïa, Tamanrasset et In-Salah. Sur l'exploitation du gaz de schiste, qui a suscité les manifestations à In- Salah et Tamanrasset, Ali Benflis a plaidé en faveur de « l'ouverture d'un large débat » en critiquant la décision du pouvoir qui «est passé outre le dialogue qui devait être consacré en pareille circonstance». ll a de même critiqué la gestion de la crise due à la chute du prix du baril de pétrole. Pour lui «la réaction du pouvoir est intervenue tardivement». Il dira qe la « chute des prix a commencé au mois de juin de l'année passée alors que le président de la République n'a réuni un conseil restreint que le 21 décembre dernier.» Le conférencier n'a pas, par ailleurs voulu évoquer la polémique née des déclararations de Saïd Sadi à propos de Messali Hadj et des anciens présidents Ben Bella et Ali Kafi. « L'écriture de l'histoire est du ressort des spécialistes » a-t-il soutenu ajoutant, comme pour se démarquer de l'attitude du pouvoir, que «je ne pense pas que les tribunes des tribunaux sont les mieux indiquées pour écrire l'histoire». Sur l'ANP, il dira qu'elle a un «rôle constitutionnel » ajoutant cependant, «qu'en cas de transition l'ANP à un rôle de suivi, d'accompagnement et de garantie». Enfin Benflis n'a pas désavoué la présence du ministre des Affaires étrangères au rassemblement de Paris contre le terrorisme. «L'Algérie officielle a été invitée pour représenter l'Etat algérien» a-t-il déclaré.