La Présidence s'implique dans la "crise"du gaz de schiste qui dure depuis plus de 13 jours. Le mouvement de protestation gagne en intensité et risque de déraper. Plusieurs villes du sud du pays manifestent pacifiquement et quotidiennement pour amener le gouvernement à revoir son option "incontournable" de l'exploitation du gaz de schiste. La Présidence s'implique dans la "crise"du gaz de schiste qui dure depuis plus de 13 jours. Le mouvement de protestation gagne en intensité et risque de déraper. Plusieurs villes du sud du pays manifestent pacifiquement et quotidiennement pour amener le gouvernement à revoir son option "incontournable" de l'exploitation du gaz de schiste. Un signal fort des hautes autorités pour calmer l'ire des « indignés » des populations du Sud ? Bouteflika tranchera la question de l'exploitation de cette richesse, considérée comme une « malédiction » par les habitants du Hoggar et de Tidikelt Tamanrasset, la capitale du Hogger, était, hier une ville morte. La protesta citoyenne contre l'exploitation du gaz de schiste, entamée à In-Salah a débordé pour atteindre les populations du Sud, notamment, celle de Tamanrasset ou les « indignés » de la ville ont décrété « la désobéissance civile », jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Après plus d'une dizaine de jours de manifestations populaires contre l'exploitation du gaz de schiste dans les villes du sud du pays, le ton est monté d'un cran au sein de la population de la ville de Tamanrasset où les commerçants exerçant dans cette vile du Grand-Sud ont baissé leurs rideaux à la demande des protestataires. Le débrayage sera reconduit tous les jours jusqu'à 18h pour faire pression sur les hautes autorités d'Alger à satisfaire la revendication formulée, à savoir l'arrêt immédiat de l'exploitation du gaz de schiste. Cet appel à la désobéissance civile lancé par les opposants à l'exploitation du gaz de schiste a été suivi également dans plusieurs localités et grandes villes du Sud, paralysées pendant toute la journée du lundi 12 janvier, entre autres, outre Tamanrasset, In-Sahah, les villes de Ouargla, Aoulef et Illizi. Les déclarations tenues à la chaîne 3 de la Radio nationale par le P.-DG du Groupe Sonatrach, Saïd Sahnoun, annonçant que la compagnie pétrolière a investi près de 70 milliards de dollars dans le forage de 200 puits de gaz non conventionnel par an, alors que les populations du Sud avait espéré un signal fort à savoir un « moratoire » sur cette question, a exacerbé la situation qui est devenue délétère à travers la radicalisation des opposants à l'option du gaz de schiste qui est « incontournable » selon le premier responsable de la compagnie nationale des hydrocarbures. Devant cet état de fait, les protestataires, dont le nombre est sans cesse croissant, ont décidé de hausser le ton en annonçant une grande marche des gens du Sud et du Grand-Sud. On parle de « miliouniya », le million de participants. Cette annonce est prise au sérieux par le gouvernement qui tente de renouer le dialogue et la négociation avec les protestataires. Certaines sources avancent que la présidence a invité les protestataires au dialogue. « Il est clair qu'il y a un changement de position, le président n'est pas resté insensible à nos appels », assurent les délégués des fondeurs. Il ne reste plus qu'à désigner le lieu de la rencontre. La capitale, proposée par la présidence de la République ou In-Salah qui reste le choix des contestataires, où se rencontreront la délégation des protestataires formée de cinq ou six représentants et le représentant personnel du président de la République. Sans doute que le représentant du chef de l'Etat aura la lourde tâche de pallier « l'insuffisance » de communication du Groupe Sonatrach et de rassurer sur les craintes « justifiées » des habitants de cette région du Grand- Sud du pays vis-à-vis de la fracturation hydraulique découlant de l'exploitation du gaz de schiste. Les promesses des retombées économiques et sociales avancées par le P.-DG de Sonatrach n'a pas eu l'effet escompté auprès des populations du Sud. Les 70 milliards de dollars d'investissement du Groupe dans les cinq années à venir et 50.000 emplois directs et indirects qui seront créés grâce à l'exploitation du gaz de schiste n'ont pas eu raison de la détermination des populations du Sud qui souhaiteraient se contenter de l'or bleu à l'or noir. « Un choix pour l'avenir des générations futures », disent-ils, les frondeurs de Tamanrasset qui jugent que « tout le monde est concerné par cette calamité, pas uniquement les habitants d'In Salah ». Ils appellent à faire preuve de résistance pour que ce projet polluant soit immédiatement arrêté. Ils estiment que pour ce faire, « nous devons tous nous mobiliser, tous doivent assumer leur responsabilité. » Le P.-DG de Sonatrach, quant à lui, justifie cette décision par « le souci d'accroître, de renforcer et de diversifier la base des réserves d'hydrocarbures du pays. Cela, dit-il, dans le but d'assurer l'approvisionnement du marché intérieur sans éroder la valeur de nos exportations ». Deux options diamétralement opposées qui s'affrontent et qui risquent de perturber la légendaire sagesse des gens du Sud. La protesta pacifique contre le gaz de schiste, risque de gagner Alger même. Les étudiants, de Tamanrasset dans la capitale, comptent organiser un sit-in devant le ministère de l'Energie dans les jours qui viennent. Un signal fort des hautes autorités pour calmer l'ire des « indignés » des populations du Sud ? Bouteflika tranchera la question de l'exploitation de cette richesse, considérée comme une « malédiction » par les habitants du Hoggar et de Tidikelt Tamanrasset, la capitale du Hogger, était, hier une ville morte. La protesta citoyenne contre l'exploitation du gaz de schiste, entamée à In-Salah a débordé pour atteindre les populations du Sud, notamment, celle de Tamanrasset ou les « indignés » de la ville ont décrété « la désobéissance civile », jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Après plus d'une dizaine de jours de manifestations populaires contre l'exploitation du gaz de schiste dans les villes du sud du pays, le ton est monté d'un cran au sein de la population de la ville de Tamanrasset où les commerçants exerçant dans cette vile du Grand-Sud ont baissé leurs rideaux à la demande des protestataires. Le débrayage sera reconduit tous les jours jusqu'à 18h pour faire pression sur les hautes autorités d'Alger à satisfaire la revendication formulée, à savoir l'arrêt immédiat de l'exploitation du gaz de schiste. Cet appel à la désobéissance civile lancé par les opposants à l'exploitation du gaz de schiste a été suivi également dans plusieurs localités et grandes villes du Sud, paralysées pendant toute la journée du lundi 12 janvier, entre autres, outre Tamanrasset, In-Sahah, les villes de Ouargla, Aoulef et Illizi. Les déclarations tenues à la chaîne 3 de la Radio nationale par le P.-DG du Groupe Sonatrach, Saïd Sahnoun, annonçant que la compagnie pétrolière a investi près de 70 milliards de dollars dans le forage de 200 puits de gaz non conventionnel par an, alors que les populations du Sud avait espéré un signal fort à savoir un « moratoire » sur cette question, a exacerbé la situation qui est devenue délétère à travers la radicalisation des opposants à l'option du gaz de schiste qui est « incontournable » selon le premier responsable de la compagnie nationale des hydrocarbures. Devant cet état de fait, les protestataires, dont le nombre est sans cesse croissant, ont décidé de hausser le ton en annonçant une grande marche des gens du Sud et du Grand-Sud. On parle de « miliouniya », le million de participants. Cette annonce est prise au sérieux par le gouvernement qui tente de renouer le dialogue et la négociation avec les protestataires. Certaines sources avancent que la présidence a invité les protestataires au dialogue. « Il est clair qu'il y a un changement de position, le président n'est pas resté insensible à nos appels », assurent les délégués des fondeurs. Il ne reste plus qu'à désigner le lieu de la rencontre. La capitale, proposée par la présidence de la République ou In-Salah qui reste le choix des contestataires, où se rencontreront la délégation des protestataires formée de cinq ou six représentants et le représentant personnel du président de la République. Sans doute que le représentant du chef de l'Etat aura la lourde tâche de pallier « l'insuffisance » de communication du Groupe Sonatrach et de rassurer sur les craintes « justifiées » des habitants de cette région du Grand- Sud du pays vis-à-vis de la fracturation hydraulique découlant de l'exploitation du gaz de schiste. Les promesses des retombées économiques et sociales avancées par le P.-DG de Sonatrach n'a pas eu l'effet escompté auprès des populations du Sud. Les 70 milliards de dollars d'investissement du Groupe dans les cinq années à venir et 50.000 emplois directs et indirects qui seront créés grâce à l'exploitation du gaz de schiste n'ont pas eu raison de la détermination des populations du Sud qui souhaiteraient se contenter de l'or bleu à l'or noir. « Un choix pour l'avenir des générations futures », disent-ils, les frondeurs de Tamanrasset qui jugent que « tout le monde est concerné par cette calamité, pas uniquement les habitants d'In Salah ». Ils appellent à faire preuve de résistance pour que ce projet polluant soit immédiatement arrêté. Ils estiment que pour ce faire, « nous devons tous nous mobiliser, tous doivent assumer leur responsabilité. » Le P.-DG de Sonatrach, quant à lui, justifie cette décision par « le souci d'accroître, de renforcer et de diversifier la base des réserves d'hydrocarbures du pays. Cela, dit-il, dans le but d'assurer l'approvisionnement du marché intérieur sans éroder la valeur de nos exportations ». Deux options diamétralement opposées qui s'affrontent et qui risquent de perturber la légendaire sagesse des gens du Sud. La protesta pacifique contre le gaz de schiste, risque de gagner Alger même. Les étudiants, de Tamanrasset dans la capitale, comptent organiser un sit-in devant le ministère de l'Energie dans les jours qui viennent.