Le gouvernement se trouve confronté à un dilemme à In-Salah. L'enjeu : or noir contre or bleu. Le gouvernement a tranché dans le vif, c'est l'or noir. Les habitants de cette ville ne l'entendent pas de cette oreille. « Pas de gaz de schiste ». Un bras de fer en perspective ! Le gouvernement se trouve confronté à un dilemme à In-Salah. L'enjeu : or noir contre or bleu. Le gouvernement a tranché dans le vif, c'est l'or noir. Les habitants de cette ville ne l'entendent pas de cette oreille. « Pas de gaz de schiste ». Un bras de fer en perspective ! Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, est revenu dare-dare à In- Salah pour tenter de calmer l'ire de la population locale qui ne veut pas entendre parler de l'exploitation du gaz de schiste, tout près de la ville et exige l'arrêt sans délais du puits-pilote lancé à quelques encablures de la capitale du Tidikelt. Paroles de ministre qui a tenté de rassurer la population d'In Salah sur l'absence de dangers de l'exploitation du gaz de schiste sur la santé et l'eau : « Même s'il faut analyser chaque semaine, Sonatrach est là. Et, s'il y a des dangers sur la santé, on arrêtera le projet », s'est-il engagé, jeudi lors de la réunion qui l'a regroupé avec les élus locaux, les représentants des contestateurs et la société civile. Mieux, le ministre de l'Energie a, selon le compte rendu de l'APS qui cite un responsable de la wilaya de Tamanrasset, suggéré aux représentants des protestataires, pour mieux argumenter son appel à la « sagesse » de « dépêcher un groupe de protestataires, en compagnie d'experts, à l'étranger, pour en avoir le coeur net, et que dans le cas contraire, il sera procédé à l'arrêt de l'exploitation du gaz de schiste dans la région ». Selon le même responsable de wilaya, le ministre a souligné, lors de cette rencontre tenue à l'hôtel Tidikelt en présence de notables et d'élus de la région, que les nouvelles techniques utilisées permettent une extraction « sans dangers » de ce type de gaz et que « l'Algérie se devait de diversifier ses sources d'énergie ». Le Sud algérien renferme de « grandes quantités » de gaz de schiste qui de plus est « d'une des meilleures qualités », a affirmé le ministre ajoutant toutefois que les coûts de son extraction ne sont pas encore connues, car « nous sommes en phase d'évaluation » selon le même responsable de wilaya. « Il faut garantir l'avenir de nos enfants et de nos petits enfants », a-t-il, également lancé à son auditoire auquel il a demandé de lui dire « où est le danger » de l'exploitation du gaz de schiste. Les habitants de In-Salah, eux aussi, veulent garantir l'avenir de leurs enfants et petits-enfants : « Non au gaz de schiste », réclamentils, arguant que « la fracturation se fait avec des produits chimiques, qui de ce fait, vont polluer toute la nappe. Résultats : « Cela va nuire aux plantes, aux animaux et aux Hommes », jugent-ils. Pour l'instant dialogue de sourds entre le gouvernement et les protestataires et la société civile de l'extrême Sud du pays. Au bout de trois heures de réunion sous tension, les représentants des protestataires se sont retirés de la salle de l'hôtel Tidikelt après le refus du ministre de répondre à leur principale revendication : la fermeture du puits. Toutefois, le ministre s'est montré ouvert au dialogue, mais n'a pas annoncé l'arrêt du projet d'exploitation du gaz de schiste. Le mouvement de protestation contre « l'exploitation du gaz de schiste » avait été enclenché mardi dernier à In-Salah et a été ponctué par un blocage de la RN 01 sur le tronçon reliant cette ville à El-Menea (Ghardaïa), avant sa réouverture à la circulation, suite à une intervention des éléments de la Gendarmerie nationale, suite au passage furtif du ministre de l'Energie pour l'annonce du lancement puits-pilote pour l'exploitation du gaz de schiste à In- Salah. Une visite éclair qui n'a pas été du goût des habitants de la ville qui y ont vus même du mépris de la part des autorités. « Il est passé avec son équipe directement vers le lieu du forage », fulminent les habitants d'In Salah qui disent ne pas comprendre le choix fait par le gouvernement d'aller vers l'exploitation de gaz de schiste. « Même des pays développés ont échoué à exploiter le gaz de schiste à l'image de la France », ont-ils souligné. La protesta des populations de In-Salah risquent de s'étaler dans la durée et dans l'aire géographique. Les habitants de Tamanrasset se sont déclarés solidaires et font les leurs, les revendications de leurs compatriotes de la ville du Tidikelt. Dernier baroud d'honneur de Youcef Yousfi pour ne pas rentrer bredouille à Alger. Dans le but d'assurer la formation des jeunes de la région, Youcef Yousfi a annoncé l'ouverture prochaine de deux instituts de formation de techniciens supérieurs, à In-Salah et Tamanrasset, et deux stations de bonbonnes de gaz, dans ces mêmes villes, qui viendront s'ajouter aux deux projets de centrales éolienne et solaire à Ghardaia et Hassi-Rmel, a-t-il ajouté. Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, est revenu dare-dare à In- Salah pour tenter de calmer l'ire de la population locale qui ne veut pas entendre parler de l'exploitation du gaz de schiste, tout près de la ville et exige l'arrêt sans délais du puits-pilote lancé à quelques encablures de la capitale du Tidikelt. Paroles de ministre qui a tenté de rassurer la population d'In Salah sur l'absence de dangers de l'exploitation du gaz de schiste sur la santé et l'eau : « Même s'il faut analyser chaque semaine, Sonatrach est là. Et, s'il y a des dangers sur la santé, on arrêtera le projet », s'est-il engagé, jeudi lors de la réunion qui l'a regroupé avec les élus locaux, les représentants des contestateurs et la société civile. Mieux, le ministre de l'Energie a, selon le compte rendu de l'APS qui cite un responsable de la wilaya de Tamanrasset, suggéré aux représentants des protestataires, pour mieux argumenter son appel à la « sagesse » de « dépêcher un groupe de protestataires, en compagnie d'experts, à l'étranger, pour en avoir le coeur net, et que dans le cas contraire, il sera procédé à l'arrêt de l'exploitation du gaz de schiste dans la région ». Selon le même responsable de wilaya, le ministre a souligné, lors de cette rencontre tenue à l'hôtel Tidikelt en présence de notables et d'élus de la région, que les nouvelles techniques utilisées permettent une extraction « sans dangers » de ce type de gaz et que « l'Algérie se devait de diversifier ses sources d'énergie ». Le Sud algérien renferme de « grandes quantités » de gaz de schiste qui de plus est « d'une des meilleures qualités », a affirmé le ministre ajoutant toutefois que les coûts de son extraction ne sont pas encore connues, car « nous sommes en phase d'évaluation » selon le même responsable de wilaya. « Il faut garantir l'avenir de nos enfants et de nos petits enfants », a-t-il, également lancé à son auditoire auquel il a demandé de lui dire « où est le danger » de l'exploitation du gaz de schiste. Les habitants de In-Salah, eux aussi, veulent garantir l'avenir de leurs enfants et petits-enfants : « Non au gaz de schiste », réclamentils, arguant que « la fracturation se fait avec des produits chimiques, qui de ce fait, vont polluer toute la nappe. Résultats : « Cela va nuire aux plantes, aux animaux et aux Hommes », jugent-ils. Pour l'instant dialogue de sourds entre le gouvernement et les protestataires et la société civile de l'extrême Sud du pays. Au bout de trois heures de réunion sous tension, les représentants des protestataires se sont retirés de la salle de l'hôtel Tidikelt après le refus du ministre de répondre à leur principale revendication : la fermeture du puits. Toutefois, le ministre s'est montré ouvert au dialogue, mais n'a pas annoncé l'arrêt du projet d'exploitation du gaz de schiste. Le mouvement de protestation contre « l'exploitation du gaz de schiste » avait été enclenché mardi dernier à In-Salah et a été ponctué par un blocage de la RN 01 sur le tronçon reliant cette ville à El-Menea (Ghardaïa), avant sa réouverture à la circulation, suite à une intervention des éléments de la Gendarmerie nationale, suite au passage furtif du ministre de l'Energie pour l'annonce du lancement puits-pilote pour l'exploitation du gaz de schiste à In- Salah. Une visite éclair qui n'a pas été du goût des habitants de la ville qui y ont vus même du mépris de la part des autorités. « Il est passé avec son équipe directement vers le lieu du forage », fulminent les habitants d'In Salah qui disent ne pas comprendre le choix fait par le gouvernement d'aller vers l'exploitation de gaz de schiste. « Même des pays développés ont échoué à exploiter le gaz de schiste à l'image de la France », ont-ils souligné. La protesta des populations de In-Salah risquent de s'étaler dans la durée et dans l'aire géographique. Les habitants de Tamanrasset se sont déclarés solidaires et font les leurs, les revendications de leurs compatriotes de la ville du Tidikelt. Dernier baroud d'honneur de Youcef Yousfi pour ne pas rentrer bredouille à Alger. Dans le but d'assurer la formation des jeunes de la région, Youcef Yousfi a annoncé l'ouverture prochaine de deux instituts de formation de techniciens supérieurs, à In-Salah et Tamanrasset, et deux stations de bonbonnes de gaz, dans ces mêmes villes, qui viendront s'ajouter aux deux projets de centrales éolienne et solaire à Ghardaia et Hassi-Rmel, a-t-il ajouté.