Est-ce le début de la fin du chaos en Libye ? L'appel qu'ont lancé les participants à toutes les parties de cesser les hostilités pour créer un environnement positif pour le dialogue, a-t-il été entendu par les protagonistes du conflit libyen ? Est-ce le début de la fin du chaos en Libye ? L'appel qu'ont lancé les participants à toutes les parties de cesser les hostilités pour créer un environnement positif pour le dialogue, a-t-il été entendu par les protagonistes du conflit libyen ? Ou c'est la Misnul, la force des Nations unies pour la Libye qui n'a cessé d'appeler les forces en présence à la cessation des combats qui a été entendue ! Toujours est-il que vendredi un communiqué de l'Onu annonce, après deux jours de réunion à Genève (mercredi et jeudi dernier), que les parties libyennes en conflit sont parvenues à un accord sur un calendrier en vue de former un gouvernement d'unité. Le même jour, une importante coalition de milices libyennes, Fajr Libya, qui contrôle notamment Tripoli, a annoncé un « cessez-le-feu » sur tous les fronts, sur fond d'avancées à Genève dans des négociations entre plusieurs des parties au conflit. Cette coalition hétéroclite de milices, notamment islamistes, a indiqué dans un communiqué avoir accepté un cessez-le-feu à condition que « les autres parties respectent la trêve ». Les autres parties, notamment celles des forces du général Khalifa Haftar, sont-elles prêtes à répondre favorablement à l'appel des participants aux négociations de Genève ? Pour le moment aucun signe du général Haftar qui s'est allié au gouvernement reconnu par la communauté internationale, contraint de se réfugier dans l'est du pays quand Fajr Libya s'est emparée en août de la capitale Tripoli et dont l'autorité est contestée par un gouvernement parallèle. Le pays est passé sous la coupe de milices d'ex-rebelles qui se disputent les territoires de ce vaste pays désertique et la manne pétrolière. La situation s'est aggravée ces derniers mois avec deux gouvernements et deux Parlements parallèles, et les deux plus grandes villes du pays, Tripoli et Benghazi, sont tombées entièrement ou partiellement aux mains de milices. Fajr Libya, qui ne participe pas à ces négociations, s'est engagée « à ouvrir des couloirs de sécurité pour la fourniture d'une aide humanitaire », tout spécialement pour Benghazi, la deuxième ville du pays qui échappe au contrôle du gouvernement reconnu par la communauté internationale. La coalition a aussi appelé la communauté internationale à déployer des efforts afin d'empêcher «les combattants étrangers d'arriver en Libye». La réussite de la diplomatie algérienne La tâche s'est révélée particulièrement ardue pour rapprocher les deux gouvernements actuels, celui lié aux miliciens de «Fajr Libya», et l'autre reconnu par la communauté internationale, qui siège à Al-Baïda (1.200 km à l'est de Tripoli). Bernardino Leon, le Représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour la Libye et chef de la mission de l'Onu (Misnul), a précisé que «toutes les parties qui sont engagées dans une Libye stable et démocratique à travers des moyens pacifiques » avaient été invitées à Genève. La Misnul a fait état de la participation de membres du Parlement reconnu par la communauté internationale, dont certains qui le boycottent, de personnalités de la société civile, dont des femmes, et de membres des gouvernements provisoires précédents. La stabilisation du pouvoir est considérée par la communauté internationale comme une étape essentielle pour lutter contre la montée en puissance des groupes islamistes et jihadistes dans le pays. Ce premier cycle de discussions a permis un accord sur un agenda avec l'ambition de « parvenir à un accord pour former un gouvernement d'unité consensuel et la nécessité de dispositions de sécurité pour arrêter les combats et garantir le retrait par phases des groupes armés de toutes les villes libyennes afin de permettre à l'Etat d'affirmer son autorité sur les infrastructures vitales du pays ». Les efforts déployés par l'Algérie pour une solution politique de la crise libyenne sont en voie d'être couronner de succès. La diplomatie algérienne a réussi a amener la communauté internationale à faire siennes les propositions algérienne tendant un engager un dialogue inclusif auquel participeront toutes les parties en conflit pour résoudre la crise libyenne. Dans ce cadre, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra avait rencontré, jeudi au Caire, son homologue libyen Mohamed Eddairi, en marge de la réunion consultative des ministres arabes des Affaires étrangères, tenue en prévision de la réunion du Comité de suivi. Ou c'est la Misnul, la force des Nations unies pour la Libye qui n'a cessé d'appeler les forces en présence à la cessation des combats qui a été entendue ! Toujours est-il que vendredi un communiqué de l'Onu annonce, après deux jours de réunion à Genève (mercredi et jeudi dernier), que les parties libyennes en conflit sont parvenues à un accord sur un calendrier en vue de former un gouvernement d'unité. Le même jour, une importante coalition de milices libyennes, Fajr Libya, qui contrôle notamment Tripoli, a annoncé un « cessez-le-feu » sur tous les fronts, sur fond d'avancées à Genève dans des négociations entre plusieurs des parties au conflit. Cette coalition hétéroclite de milices, notamment islamistes, a indiqué dans un communiqué avoir accepté un cessez-le-feu à condition que « les autres parties respectent la trêve ». Les autres parties, notamment celles des forces du général Khalifa Haftar, sont-elles prêtes à répondre favorablement à l'appel des participants aux négociations de Genève ? Pour le moment aucun signe du général Haftar qui s'est allié au gouvernement reconnu par la communauté internationale, contraint de se réfugier dans l'est du pays quand Fajr Libya s'est emparée en août de la capitale Tripoli et dont l'autorité est contestée par un gouvernement parallèle. Le pays est passé sous la coupe de milices d'ex-rebelles qui se disputent les territoires de ce vaste pays désertique et la manne pétrolière. La situation s'est aggravée ces derniers mois avec deux gouvernements et deux Parlements parallèles, et les deux plus grandes villes du pays, Tripoli et Benghazi, sont tombées entièrement ou partiellement aux mains de milices. Fajr Libya, qui ne participe pas à ces négociations, s'est engagée « à ouvrir des couloirs de sécurité pour la fourniture d'une aide humanitaire », tout spécialement pour Benghazi, la deuxième ville du pays qui échappe au contrôle du gouvernement reconnu par la communauté internationale. La coalition a aussi appelé la communauté internationale à déployer des efforts afin d'empêcher «les combattants étrangers d'arriver en Libye». La réussite de la diplomatie algérienne La tâche s'est révélée particulièrement ardue pour rapprocher les deux gouvernements actuels, celui lié aux miliciens de «Fajr Libya», et l'autre reconnu par la communauté internationale, qui siège à Al-Baïda (1.200 km à l'est de Tripoli). Bernardino Leon, le Représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour la Libye et chef de la mission de l'Onu (Misnul), a précisé que «toutes les parties qui sont engagées dans une Libye stable et démocratique à travers des moyens pacifiques » avaient été invitées à Genève. La Misnul a fait état de la participation de membres du Parlement reconnu par la communauté internationale, dont certains qui le boycottent, de personnalités de la société civile, dont des femmes, et de membres des gouvernements provisoires précédents. La stabilisation du pouvoir est considérée par la communauté internationale comme une étape essentielle pour lutter contre la montée en puissance des groupes islamistes et jihadistes dans le pays. Ce premier cycle de discussions a permis un accord sur un agenda avec l'ambition de « parvenir à un accord pour former un gouvernement d'unité consensuel et la nécessité de dispositions de sécurité pour arrêter les combats et garantir le retrait par phases des groupes armés de toutes les villes libyennes afin de permettre à l'Etat d'affirmer son autorité sur les infrastructures vitales du pays ». Les efforts déployés par l'Algérie pour une solution politique de la crise libyenne sont en voie d'être couronner de succès. La diplomatie algérienne a réussi a amener la communauté internationale à faire siennes les propositions algérienne tendant un engager un dialogue inclusif auquel participeront toutes les parties en conflit pour résoudre la crise libyenne. Dans ce cadre, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra avait rencontré, jeudi au Caire, son homologue libyen Mohamed Eddairi, en marge de la réunion consultative des ministres arabes des Affaires étrangères, tenue en prévision de la réunion du Comité de suivi.