Comment freiner la facture des importations qui avoisinera les 60 milliards de dollars dont 9,5 milliards de dollars pour les produits alimentaires en 2015 ? Sensibiliser les Algériens à consommer les produits fabriqués localement ! C'est la recette qui compte mettre en oeuvre le gouvernement pour atténuer dans des proportions acceptables la facture des importations qui pèse lourdement les réserves de change du pays. Comment freiner la facture des importations qui avoisinera les 60 milliards de dollars dont 9,5 milliards de dollars pour les produits alimentaires en 2015 ? Sensibiliser les Algériens à consommer les produits fabriqués localement ! C'est la recette qui compte mettre en oeuvre le gouvernement pour atténuer dans des proportions acceptables la facture des importations qui pèse lourdement les réserves de change du pays. Le ministre du Commerce, Amara Benyounès l'a annoncé, lundi dernier lors de sa rencontre avec le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, visant à étudier les moyens de renforcer l'entreprise économique nationale afin de permettre la diversification de la production locale et l'amélioration de la qualité. Il a fait part du lancement d'une large campagne nationale pour sensibiliser le citoyen algérien à la consommation du produit local au moment où les efforts du ministère et des organisations économiques se poursuivront pour garantir la qualité et la disponibilité de ce produit à des prix compétitifs par rapport aux produits étrangers. Dans ce cadre, il a rappelé l'existence de plusieurs mesures fiscales et douanières et des facilités accordées aux producteurs dans l'attente de la révision de certaines facilités pour l'importation de certaines marchandises. Selon le ministre, la problématique pour l'Algérie ne résidait pas dans l'augmentation des importations mais dans le confinement de l'exportation aux seuls produits énergétiques d'où l'impératif de diversifier l'économie nationale à travers la facilitation de l'investissement et l'attrait des investissements étrangers. Pour Amara Benyounès, « il est impossible de donner en 2015, des réponses administratives à des problèmes d'ordre économique et il est par conséquent, important de trouver des solutions purement économiques et de mettre en place des mécanismes pour améliorer la production nationale ». Toutefois, il a souligné que les engagements de l'Algérie auprès de certaines organisations internationales n'empêchaient pas de protéger l'économie nationale, évitant ainsi de se mettre en porte à faux des règlements de l'OMC au sein de laquelle l'Algérie aspire à y adhérer. Le gouvernement Sellal adopte une autre stratégie pour freiner les importations à l'opposée de celle qui a été mise en branle par son prédécesseur Ahmed Ouyahia à travers la loi de finances complémentaire (LFC) de 2009. Cependant l'objectif est le même pour les deux stratégies. Il est dicté par la conjoncture : protéger nos réserves de change contre les effets de la crise mondiale en mettant de l'ordre dans l'économie nationale. La LFC 2009 avait soulevé en son temps de sévères critiques des milieux économiques, financiers et des .... importateurs qui ont subi les foudres de Ahmed Ouyahia. "Nous sommes le seul pays au monde qui dit avoir 22 000 importateurs, soit un importateur pour 1 500 Algériens ; je ne pense pas que ce soit une situation normale", affirmait-il à l'époque. "La moitié des importateurs sont des trafiquants. Je dirai plus, le populisme ne paie pas", ajoutait-il. Des déclarations qui ont été fatales à Ahmed Ouyahia qui n'a pas fait long feu après ces propos incendiaires. Amara Benyounès est-il plus pragmatique? Il semble qu'il est plus proche de la réalité de l'environnement de l'économie algérienne. Il se concerte et il discute avec les opérateurs économiques, les organisations patronales sur les moyens à mettre en oeuvre pour « contenir » la facture des importations dans les limites raisonnables, sans recourir à des oukases administratifs qui ne manqueront pas de générer des contraintes bureaucratiques préjudiciables au développement. Les effets pervers de la LFC 2009 ne sont pas tous absorbés par l'économie nationale ! Le ministre du Commerce, Amara Benyounès l'a annoncé, lundi dernier lors de sa rencontre avec le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, visant à étudier les moyens de renforcer l'entreprise économique nationale afin de permettre la diversification de la production locale et l'amélioration de la qualité. Il a fait part du lancement d'une large campagne nationale pour sensibiliser le citoyen algérien à la consommation du produit local au moment où les efforts du ministère et des organisations économiques se poursuivront pour garantir la qualité et la disponibilité de ce produit à des prix compétitifs par rapport aux produits étrangers. Dans ce cadre, il a rappelé l'existence de plusieurs mesures fiscales et douanières et des facilités accordées aux producteurs dans l'attente de la révision de certaines facilités pour l'importation de certaines marchandises. Selon le ministre, la problématique pour l'Algérie ne résidait pas dans l'augmentation des importations mais dans le confinement de l'exportation aux seuls produits énergétiques d'où l'impératif de diversifier l'économie nationale à travers la facilitation de l'investissement et l'attrait des investissements étrangers. Pour Amara Benyounès, « il est impossible de donner en 2015, des réponses administratives à des problèmes d'ordre économique et il est par conséquent, important de trouver des solutions purement économiques et de mettre en place des mécanismes pour améliorer la production nationale ». Toutefois, il a souligné que les engagements de l'Algérie auprès de certaines organisations internationales n'empêchaient pas de protéger l'économie nationale, évitant ainsi de se mettre en porte à faux des règlements de l'OMC au sein de laquelle l'Algérie aspire à y adhérer. Le gouvernement Sellal adopte une autre stratégie pour freiner les importations à l'opposée de celle qui a été mise en branle par son prédécesseur Ahmed Ouyahia à travers la loi de finances complémentaire (LFC) de 2009. Cependant l'objectif est le même pour les deux stratégies. Il est dicté par la conjoncture : protéger nos réserves de change contre les effets de la crise mondiale en mettant de l'ordre dans l'économie nationale. La LFC 2009 avait soulevé en son temps de sévères critiques des milieux économiques, financiers et des .... importateurs qui ont subi les foudres de Ahmed Ouyahia. "Nous sommes le seul pays au monde qui dit avoir 22 000 importateurs, soit un importateur pour 1 500 Algériens ; je ne pense pas que ce soit une situation normale", affirmait-il à l'époque. "La moitié des importateurs sont des trafiquants. Je dirai plus, le populisme ne paie pas", ajoutait-il. Des déclarations qui ont été fatales à Ahmed Ouyahia qui n'a pas fait long feu après ces propos incendiaires. Amara Benyounès est-il plus pragmatique? Il semble qu'il est plus proche de la réalité de l'environnement de l'économie algérienne. Il se concerte et il discute avec les opérateurs économiques, les organisations patronales sur les moyens à mettre en oeuvre pour « contenir » la facture des importations dans les limites raisonnables, sans recourir à des oukases administratifs qui ne manqueront pas de générer des contraintes bureaucratiques préjudiciables au développement. Les effets pervers de la LFC 2009 ne sont pas tous absorbés par l'économie nationale !