L'intervention à la télévision du Premier ministre, Abdemalek Sellal, ne semble pas avoir produit l'effet escompté. L'intervention à la télévision du Premier ministre, Abdemalek Sellal, ne semble pas avoir produit l'effet escompté. En effet, les assurances du Premier ministre relatives à la non exploitation du gaz de schiste dans l'immédiat n'ont pas dissuadé les habitants d'In Salah puisque la protesta se poursuit. « L'exploitation du gaz de schiste n'est pas à l'ordre du jour » a pourtant indiqué le Premier ministre mercredi dernier. Abdelmalek Sellal, qui était l'invité d'une émission de la Télévision nationale. Sellal a sans doute voulu rassurer les habitants d'In Salah dans la wilaya de Tamanrasset tout en précisant que les forages en cours sont effectués dans le seul but de permettre à l'entreprise nationale d'hydrocarbures, Sonatrach, de maîtriser le processus technologique d'exploitation mais aussi et surtout de jauger les potentialités existantes. En somme, c'est juste à titre expérimental puisque le Premier ministre a aussi précisé que le gouvernement a un programme d'études qui s'étalera jusqu'à l'année 2022. Des déclarations qui n'ont pas semble-t-il convaincu puisque le lendemain, soit le jeudi, les habitants d'In Salah ont, comme si de rien n'était, poursuivi leur mouvement de protestation en organisant une marche. Hier encore, selon des sources locales, un sit-in a encore été observé devant la daira d'In Salah comme c'est le cas depuis le début du mouvement de protestation contre l'exploitation du gaz de schiste. « Nous voulons des réponses claires à nos préoccupations et force est de dire que le Premier ministre n'a pas été convaincant » a-t-on précisé de mêmes sources qui ajoutent que « les habitants attendent un signe fort du président de la République ». Le président de la République a, pour rappel, dépêché le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani El Hamel, qui a surtout écouté les doléances des représentants des protestataires en promettant de les transmettre à qui de droit. Avec la poursuite de la protestation malgré les assurances du Premier ministre et celles du ministre de l' Energie, Youcef Yousfi, qui s'est de nouveau exprimé ce jeudi à l'APN lors de son audition par la commission des affaires économiques de la Chambre basse du Parlement, d'aucuns estiment que la situation est vraiment dans l'impasse. Le gouvernement, acculé par les protestataires, ne sait apparemment plus à quel saint se vouer. Il tente ainsi de mobiliser tous les relais possibles en vue d'apaiser les craintes des citoyens de cette localité du sud du pays. Les élus de la région, notamment les députés, sont ainsi sollicités pour « relayer » les déclarations du Premier ministre et mettre en garde contre les tentatives de récupération du mouvement. Mais les habitants d'In Salah, à tout le moins leurs représentants, ont fait preuve d'une grande vigilance face aux tentatives de récupération politique de leur mouvement par une quelconque partie. Ils ont ainsi refusé de discuter du sujet avec de nombreux représentants de quelques partis politiques dépêchés dans la région, comme c'était le cas avec une délégation parlementaire du FFS et une autre du MSP. En effet, les assurances du Premier ministre relatives à la non exploitation du gaz de schiste dans l'immédiat n'ont pas dissuadé les habitants d'In Salah puisque la protesta se poursuit. « L'exploitation du gaz de schiste n'est pas à l'ordre du jour » a pourtant indiqué le Premier ministre mercredi dernier. Abdelmalek Sellal, qui était l'invité d'une émission de la Télévision nationale. Sellal a sans doute voulu rassurer les habitants d'In Salah dans la wilaya de Tamanrasset tout en précisant que les forages en cours sont effectués dans le seul but de permettre à l'entreprise nationale d'hydrocarbures, Sonatrach, de maîtriser le processus technologique d'exploitation mais aussi et surtout de jauger les potentialités existantes. En somme, c'est juste à titre expérimental puisque le Premier ministre a aussi précisé que le gouvernement a un programme d'études qui s'étalera jusqu'à l'année 2022. Des déclarations qui n'ont pas semble-t-il convaincu puisque le lendemain, soit le jeudi, les habitants d'In Salah ont, comme si de rien n'était, poursuivi leur mouvement de protestation en organisant une marche. Hier encore, selon des sources locales, un sit-in a encore été observé devant la daira d'In Salah comme c'est le cas depuis le début du mouvement de protestation contre l'exploitation du gaz de schiste. « Nous voulons des réponses claires à nos préoccupations et force est de dire que le Premier ministre n'a pas été convaincant » a-t-on précisé de mêmes sources qui ajoutent que « les habitants attendent un signe fort du président de la République ». Le président de la République a, pour rappel, dépêché le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani El Hamel, qui a surtout écouté les doléances des représentants des protestataires en promettant de les transmettre à qui de droit. Avec la poursuite de la protestation malgré les assurances du Premier ministre et celles du ministre de l' Energie, Youcef Yousfi, qui s'est de nouveau exprimé ce jeudi à l'APN lors de son audition par la commission des affaires économiques de la Chambre basse du Parlement, d'aucuns estiment que la situation est vraiment dans l'impasse. Le gouvernement, acculé par les protestataires, ne sait apparemment plus à quel saint se vouer. Il tente ainsi de mobiliser tous les relais possibles en vue d'apaiser les craintes des citoyens de cette localité du sud du pays. Les élus de la région, notamment les députés, sont ainsi sollicités pour « relayer » les déclarations du Premier ministre et mettre en garde contre les tentatives de récupération du mouvement. Mais les habitants d'In Salah, à tout le moins leurs représentants, ont fait preuve d'une grande vigilance face aux tentatives de récupération politique de leur mouvement par une quelconque partie. Ils ont ainsi refusé de discuter du sujet avec de nombreux représentants de quelques partis politiques dépêchés dans la région, comme c'était le cas avec une délégation parlementaire du FFS et une autre du MSP.