L'Onu a mis sur pied jusqu'ici 54 convois d'aide humanitaire vers la Syrie en utilisant des points de passage en Turquie et en Jordanie, qui ont permis d'atteindre les zones contrôlées par les rebelles, indiquent les Nations unies dans un rapport. L'Onu a mis sur pied jusqu'ici 54 convois d'aide humanitaire vers la Syrie en utilisant des points de passage en Turquie et en Jordanie, qui ont permis d'atteindre les zones contrôlées par les rebelles, indiquent les Nations unies dans un rapport. Ce rapport mensuel sur la situation humanitaire en Syrie doit être discuté mercredi prochain par le Conseil de sécurité. Celui-ci a donné en juillet 2014 l'autorisation aux convois de passer par les frontières extérieures de la Syrie sans avoir à obtenir le feu vert de Damas. Cette autorisation a ensuite été prolongée d'un an, jusqu'en janvier 2016. Dans ses résolutions, le Conseil avait désigné des points de passage en Jordanie, Turquie et Irak par lesquels quelque deux millions de personnes pourraient être secourues, selon les estimations de l'Onu. Le reste de l'aide est acheminé depuis l'intérieur de la Syrie, sous le contrôle de Damas qui impose selon l'Onu des obstacles bureaucratiques à la livraison des secours. A la date du 13 janvier, indique le rapport, l'Onu et ses partenaires ont fait franchir les frontières à 54 convois. Ils transportaient notamment de la nourriture, de l'eau, des produits sanitaires et des médicaments destinés à 262.000 personnes. Par contre le point de passage prévu en Irak n'a pas pu être utilisé pour des raisons de sécurité, ajoute le rapport. Le document souligne que "la situation humanitaire continue de se détériorer rapidement" en l'absence de cessez-le-feu et de solution politique. En particulier, "la fourniture de médicaments et d'équipements médicaux est restreinte par l'insécurité et les obstacles imposés aux opérations humanitaires par les belligérants". En tout, 12,2 millions de Syriens ont besoin d'aide, 3,8 millions ont fui le pays pour se réfugier au Liban ou en Jordanie et 7,6 millions - soit près de la moitié de la population - sont déplacés. Ce rapport mensuel sur la situation humanitaire en Syrie doit être discuté mercredi prochain par le Conseil de sécurité. Celui-ci a donné en juillet 2014 l'autorisation aux convois de passer par les frontières extérieures de la Syrie sans avoir à obtenir le feu vert de Damas. Cette autorisation a ensuite été prolongée d'un an, jusqu'en janvier 2016. Dans ses résolutions, le Conseil avait désigné des points de passage en Jordanie, Turquie et Irak par lesquels quelque deux millions de personnes pourraient être secourues, selon les estimations de l'Onu. Le reste de l'aide est acheminé depuis l'intérieur de la Syrie, sous le contrôle de Damas qui impose selon l'Onu des obstacles bureaucratiques à la livraison des secours. A la date du 13 janvier, indique le rapport, l'Onu et ses partenaires ont fait franchir les frontières à 54 convois. Ils transportaient notamment de la nourriture, de l'eau, des produits sanitaires et des médicaments destinés à 262.000 personnes. Par contre le point de passage prévu en Irak n'a pas pu être utilisé pour des raisons de sécurité, ajoute le rapport. Le document souligne que "la situation humanitaire continue de se détériorer rapidement" en l'absence de cessez-le-feu et de solution politique. En particulier, "la fourniture de médicaments et d'équipements médicaux est restreinte par l'insécurité et les obstacles imposés aux opérations humanitaires par les belligérants". En tout, 12,2 millions de Syriens ont besoin d'aide, 3,8 millions ont fui le pays pour se réfugier au Liban ou en Jordanie et 7,6 millions - soit près de la moitié de la population - sont déplacés.