Il est sorti de l'hôpital dans lequel il avait été admis pour un AVC. Il aurait perdu ses facultés physiques. Il serait au plus mal. Ses proches et l'instance dirigeante du FFS, dont il était le premier dirigeant, ont prévu de communiquer sur son état de santé, hier, en fin d'après-midi. Il est sorti de l'hôpital dans lequel il avait été admis pour un AVC. Il aurait perdu ses facultés physiques. Il serait au plus mal. Ses proches et l'instance dirigeante du FFS, dont il était le premier dirigeant, ont prévu de communiquer sur son état de santé, hier, en fin d'après-midi. Agé de 89 ans, Hocine Aït Ahmed, la grande figure historique et politique, est sorti de l'hôpital, à Lausanne, après avoir été admis samedi suite à un malaise cardiaque, a indiqué une source proche de la famille. L'exprésident du Front des forces socialistes (FFS), Hocine Aït Ahmed, a été admis à l'hôpital, samedi, suite à un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a nécessité son hospitalisation en urgence. « Son état est grave. Il a perdu toutes ses facultés physiques », ont affirmé les sources qui ont divulguées la nouvelle, précisant toutefois que « sa vie est hors de danger ». Le leader du FFS a été victime d'un malaise cardiaque en 1999 en pleine campagne électorale pour la présidentielle dans laquelle il était engagé en compagnie de six autres candidats. Il avait été évacué en urgence à l'étranger. Hocine Aït Ahmed est revenu au pays avant la fin de la campagne. A la veille du scrutin, il se retire, en compagnie de cinq autres candidats, de la course au palais d'El Mouradia en signe de protestation contre une fraude électorale flagrante en faveur de Abdelaziz Bouteflika. Depuis cette attaque cérébrale, celui qui reste l'un des derniers historiques encore en vie a réduit considérablement ses activités politiques pour finalement passer le flambeau aux jeunes lors du 5e congrès du parti. Dans un courrier envoyé, en décembre 2012, au conseil national, Hocine Aït Ahmed a annoncé sa volonté de quitter la politique : « Bref, ce congrès est important à mes yeux, comme tous les autres congrès du parti, mais à celui-ci je me retire de la présidence du parti, j'aurais voulu, j'aurais pu ou dû, ou pas su, le faire plus tôt, j'en ai souvent discuté avec des camarades et des amis, mais voilà l'histoire se fait pendant que nous apportons notre modeste contribution à son déroulement ». Tout en affirmant que ses convictions et sa ferveur sont toujours aussi vivaces qu'aux premières heures de ses 70 ans de militantisme, il s'est fait un devoir dire que le moment était venu pour lui de passer le témoin et qu'il ne se présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice. Ses convictions et sa ferveur, Aït Ahmed, l'un des artisans de la guerre de Libération nationale, ne les a pas perdues en cours de route de sa longue carrière politique. Démocrate convaincu, il est devenu au lendemain de l'Indépendance le plus farouche opposant au régime qu'il a combattu jusqu'à l'ouverture du pluralisme politique en 1989. Lors de la crise de 1962, il démissionne du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et de tous les organes du nouveau pouvoir. En septembre 1963, il a fondé le Front des forces socialistes (FFS), prônant le pluralisme politique en opposition au système du parti unique imposé par le pouvoir de l'époque. Arrêté et condamné à mort en 1964, il s'est évadé de la prison d'El-Harrach le 1er mai 1966. Exilé en Suisse, il devient docteur honoris causa. Il rentrera en Algérie après les émeutes de 1988 mais quitte de nouveau le pays après l'assassinat du président Mohamed Boudiaf en 1992. Il reviendra à plusieurs reprises en Algérie, notamment à l'occasion du 50e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération. Au cours de ses séjours en Algérie, il s'est distingué par un appel co-signé par deux autres figures de la scène politique nationale. Les trois personnalités-phare de l'opposition, Hocine Aït Ahmed, leader historique et président du Front des forces socialistes (FFS), Abdelhamid Mehri, ancien secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) et l'ancien Premier ministre Mouloud Hamrouche ont appelé, en septembre 2007, à la démocratisation du pouvoir en Algérie. « Nous sommes convaincus que la mise en place d'un processus de démocratisation du pouvoir, son exercice et son contrôle constituent le chemin de la sécurité nationale, de la stabilité et de l'espoir », disent-ils dans une déclaration politique commune. Les trois signataires jugent que « la négation politique, la répression et l'exclusion ne sont pas des solutions aux multiples difficultés et impasses que connait le régime ». Hocine Aït Ahmed, affaibli physiquement depuis quelques années, s'est éclipsé de la scène politique nationale en faveur des jeunes du parti lesquels suivent à la lettre ses recommandations. Agé de 89 ans, Hocine Aït Ahmed, la grande figure historique et politique, est sorti de l'hôpital, à Lausanne, après avoir été admis samedi suite à un malaise cardiaque, a indiqué une source proche de la famille. L'exprésident du Front des forces socialistes (FFS), Hocine Aït Ahmed, a été admis à l'hôpital, samedi, suite à un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a nécessité son hospitalisation en urgence. « Son état est grave. Il a perdu toutes ses facultés physiques », ont affirmé les sources qui ont divulguées la nouvelle, précisant toutefois que « sa vie est hors de danger ». Le leader du FFS a été victime d'un malaise cardiaque en 1999 en pleine campagne électorale pour la présidentielle dans laquelle il était engagé en compagnie de six autres candidats. Il avait été évacué en urgence à l'étranger. Hocine Aït Ahmed est revenu au pays avant la fin de la campagne. A la veille du scrutin, il se retire, en compagnie de cinq autres candidats, de la course au palais d'El Mouradia en signe de protestation contre une fraude électorale flagrante en faveur de Abdelaziz Bouteflika. Depuis cette attaque cérébrale, celui qui reste l'un des derniers historiques encore en vie a réduit considérablement ses activités politiques pour finalement passer le flambeau aux jeunes lors du 5e congrès du parti. Dans un courrier envoyé, en décembre 2012, au conseil national, Hocine Aït Ahmed a annoncé sa volonté de quitter la politique : « Bref, ce congrès est important à mes yeux, comme tous les autres congrès du parti, mais à celui-ci je me retire de la présidence du parti, j'aurais voulu, j'aurais pu ou dû, ou pas su, le faire plus tôt, j'en ai souvent discuté avec des camarades et des amis, mais voilà l'histoire se fait pendant que nous apportons notre modeste contribution à son déroulement ». Tout en affirmant que ses convictions et sa ferveur sont toujours aussi vivaces qu'aux premières heures de ses 70 ans de militantisme, il s'est fait un devoir dire que le moment était venu pour lui de passer le témoin et qu'il ne se présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice. Ses convictions et sa ferveur, Aït Ahmed, l'un des artisans de la guerre de Libération nationale, ne les a pas perdues en cours de route de sa longue carrière politique. Démocrate convaincu, il est devenu au lendemain de l'Indépendance le plus farouche opposant au régime qu'il a combattu jusqu'à l'ouverture du pluralisme politique en 1989. Lors de la crise de 1962, il démissionne du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et de tous les organes du nouveau pouvoir. En septembre 1963, il a fondé le Front des forces socialistes (FFS), prônant le pluralisme politique en opposition au système du parti unique imposé par le pouvoir de l'époque. Arrêté et condamné à mort en 1964, il s'est évadé de la prison d'El-Harrach le 1er mai 1966. Exilé en Suisse, il devient docteur honoris causa. Il rentrera en Algérie après les émeutes de 1988 mais quitte de nouveau le pays après l'assassinat du président Mohamed Boudiaf en 1992. Il reviendra à plusieurs reprises en Algérie, notamment à l'occasion du 50e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération. Au cours de ses séjours en Algérie, il s'est distingué par un appel co-signé par deux autres figures de la scène politique nationale. Les trois personnalités-phare de l'opposition, Hocine Aït Ahmed, leader historique et président du Front des forces socialistes (FFS), Abdelhamid Mehri, ancien secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) et l'ancien Premier ministre Mouloud Hamrouche ont appelé, en septembre 2007, à la démocratisation du pouvoir en Algérie. « Nous sommes convaincus que la mise en place d'un processus de démocratisation du pouvoir, son exercice et son contrôle constituent le chemin de la sécurité nationale, de la stabilité et de l'espoir », disent-ils dans une déclaration politique commune. Les trois signataires jugent que « la négation politique, la répression et l'exclusion ne sont pas des solutions aux multiples difficultés et impasses que connait le régime ». Hocine Aït Ahmed, affaibli physiquement depuis quelques années, s'est éclipsé de la scène politique nationale en faveur des jeunes du parti lesquels suivent à la lettre ses recommandations.