Le mouvement pacifique contre le l'exploitation du gaz de schiste ne faiblit pas. Les habitants de l'extrême Sud du pays ne désarment pas face au mutisme du chef de l'Etat, interpellé sur cette problématique par les manifestants qui observent des sit-in tous les jours que Dieu fait devant le siège de daïra. Le mouvement pacifique contre le l'exploitation du gaz de schiste ne faiblit pas. Les habitants de l'extrême Sud du pays ne désarment pas face au mutisme du chef de l'Etat, interpellé sur cette problématique par les manifestants qui observent des sit-in tous les jours que Dieu fait devant le siège de daïra. Une nouvelle était prévue pour hier, selon des représentants de la société civile qui avancent que les écoles et les institutions publiques sont toujours fermées dans cette ville. « Dans les collèges, certains enseignants donnent des cours et d'autres non », précisent-ils. Lundi, des manifestants ont bloqué la route menant vers le puits-pilote de gaz de schiste avant l'intervention de la gendarmerie qui n'a pas utilisé la force. « Cela a duré près de trois heures. La gendarmerie est intervenue et a discuté avec les manifestants », affirment ces sources. La population reste mobilisée depuis plus d'un mois. Elle attend toujours la réponse que devait leur ramener d'Alger le Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel. « Nous n'avons reçu aucune réponse. Nous n'avons eu que des menaces. On veut casser l'aspect pacifique de la mobilisation », accuse un représentant de la société civile, membre du défunt collectif de la ville. La tension qui a baissé d'un cran lors de la venue du patron de la DGSN est remontée à un autre palier suite à l'intervention du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à l'ENTV. Les habitants de In-Salah attendait, tout au moins, que Sellal annonce le gel des forages des puits pour l'exploration du gaz de schiste. Le Premier ministre s'est contenté de dire que « l'exploitation du gaz de schiste n'est pas dans le programme du gouvernement. L'exploitation du gaz de schiste n'est pas à l'ordre du jour ». Ce qui n'est pas rassurant pour la population de In-Salah pour les années à venir. La cacophonie des responsables politiques du pays sur ce dossier a ajouté une couche d'opacité qui a désarçonné les plus optimistes des gens de In-Salah. Abdelmalek persiste et signe, lui, que la « phase d'exploitation n'est pas entamée ». Il jure par tous les saints que « ce n'est pas prévu avant 2022 ». Je le dis et je le répète, insiste-t-il, il n'y a pas d'exploitation de gaz de schiste. Ce n'est pas dans le programme du gouvernement ». Toutefois, « il n'empêche que Sonatrach doit acquérir les techniques d'exploitation du gaz de schiste », argumente-t-il , réitérant que, jusqu'à 2022, des études seront lancés pour connaître nos réserves exactes de gaz de schiste. A vrai dire, les protestataires avaient une idée assez précise sur les réponses que fournirait Sellal pour apaiser les esprits des manifestants. « Il va dire que nous sommes dans la phase d'exploration. On attend la décision du président », avait déclaré un membre du collectif avant la sortie médiatique du Premier ministre qui avait souligné au cours de cette émission télévisée qu' « il y a plus de 10 pays qui exploitent le gaz de schiste », sans pour autant avoir réussi à convaincre les anti-gaz de schiste sur le peu de risques sur l'eau et l'environnement, qu'il y a à exploiter cette « richesse » du sous-sol. Toujours est-il que les habitants de In-Salah attendent des éclaircissements sur la position du président de la République. Dans un communiqué, les représentants de la société civile ont interpellent la présidence et le DGSN Abdelghani Hamel qui les a rencontrés il plus de 10 jours. « Nous avons demandé des éclaircissements à la présidence et à M. Hamel pour savoir si la déclaration de M. Sellal était aussi la décision du président de la République ». L'attente risque de durer et de mettre le feu aux poudres en l'absence d'une communication claire, nette et précise des hautes autorités du pays sur ce dossier « explosif Une nouvelle était prévue pour hier, selon des représentants de la société civile qui avancent que les écoles et les institutions publiques sont toujours fermées dans cette ville. « Dans les collèges, certains enseignants donnent des cours et d'autres non », précisent-ils. Lundi, des manifestants ont bloqué la route menant vers le puits-pilote de gaz de schiste avant l'intervention de la gendarmerie qui n'a pas utilisé la force. « Cela a duré près de trois heures. La gendarmerie est intervenue et a discuté avec les manifestants », affirment ces sources. La population reste mobilisée depuis plus d'un mois. Elle attend toujours la réponse que devait leur ramener d'Alger le Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel. « Nous n'avons reçu aucune réponse. Nous n'avons eu que des menaces. On veut casser l'aspect pacifique de la mobilisation », accuse un représentant de la société civile, membre du défunt collectif de la ville. La tension qui a baissé d'un cran lors de la venue du patron de la DGSN est remontée à un autre palier suite à l'intervention du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à l'ENTV. Les habitants de In-Salah attendait, tout au moins, que Sellal annonce le gel des forages des puits pour l'exploration du gaz de schiste. Le Premier ministre s'est contenté de dire que « l'exploitation du gaz de schiste n'est pas dans le programme du gouvernement. L'exploitation du gaz de schiste n'est pas à l'ordre du jour ». Ce qui n'est pas rassurant pour la population de In-Salah pour les années à venir. La cacophonie des responsables politiques du pays sur ce dossier a ajouté une couche d'opacité qui a désarçonné les plus optimistes des gens de In-Salah. Abdelmalek persiste et signe, lui, que la « phase d'exploitation n'est pas entamée ». Il jure par tous les saints que « ce n'est pas prévu avant 2022 ». Je le dis et je le répète, insiste-t-il, il n'y a pas d'exploitation de gaz de schiste. Ce n'est pas dans le programme du gouvernement ». Toutefois, « il n'empêche que Sonatrach doit acquérir les techniques d'exploitation du gaz de schiste », argumente-t-il , réitérant que, jusqu'à 2022, des études seront lancés pour connaître nos réserves exactes de gaz de schiste. A vrai dire, les protestataires avaient une idée assez précise sur les réponses que fournirait Sellal pour apaiser les esprits des manifestants. « Il va dire que nous sommes dans la phase d'exploration. On attend la décision du président », avait déclaré un membre du collectif avant la sortie médiatique du Premier ministre qui avait souligné au cours de cette émission télévisée qu' « il y a plus de 10 pays qui exploitent le gaz de schiste », sans pour autant avoir réussi à convaincre les anti-gaz de schiste sur le peu de risques sur l'eau et l'environnement, qu'il y a à exploiter cette « richesse » du sous-sol. Toujours est-il que les habitants de In-Salah attendent des éclaircissements sur la position du président de la République. Dans un communiqué, les représentants de la société civile ont interpellent la présidence et le DGSN Abdelghani Hamel qui les a rencontrés il plus de 10 jours. « Nous avons demandé des éclaircissements à la présidence et à M. Hamel pour savoir si la déclaration de M. Sellal était aussi la décision du président de la République ». L'attente risque de durer et de mettre le feu aux poudres en l'absence d'une communication claire, nette et précise des hautes autorités du pays sur ce dossier « explosif