L'Organisation des moudjahidines du peuple (OMPI), un mouvement d'opposants en exil au pouvoir des mollahs iraniens, a mis lundi en garde les pays occidentaux contre toute alliance avec l'Iran dans la lutte contre l'Etat islamique (Daech). L'Organisation des moudjahidines du peuple (OMPI), un mouvement d'opposants en exil au pouvoir des mollahs iraniens, a mis lundi en garde les pays occidentaux contre toute alliance avec l'Iran dans la lutte contre l'Etat islamique (Daech). L'Iran chiite ne participe pas à la coalition formée à l'initiative des Etats-Unis pour combattre les djihadistes sunnites de l'EI en Irak et en Syrie mais fournit un appui militaire aux régimes chiites en place à Damas et Bagdad. "La participation du régime (de Téhéran) à la coalition contre Daech est cent fois plus dangereuse que tout intégrisme islamiste sous le couvert de chiisme ou de sunnisme", a déclaré la présidente de l'OMPI, Maryam Radjavi, lors d'une audition organisée par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Alors que les négociations internationales sur le programme nucléaire iranien doivent reprendre début février, elle a qualifié de simpliste l'idée selon laquelle une implication plus forte de l'Iran en Irak favoriserait son renoncement à l'arme atomique. "Quand les mollahs seront encore plus déchaînés en Irak, ils n'abandonneront pas la bombe atomique", a dit Maryam Radjavi. Le pouvoir "intégriste" chiite en place depuis 1979 en Iran n'est pas la solution, selon elle, mais la cause de l'intégrisme sunnite. "S'il n'y avait pas cette répression cruelle des sunnites en Irak et en Syrie par le régime iranien et ses gouvernements alliés et vassaux, Daech n'aurait pas de terrain propice à son développement", a-t-elle affirmé. L'OMPI, qui affirme défendre une conception laïque et démocratique de l'islam, estime que la lutte contre l'intégrisme islamique passe par un renversement du régime iranien et, dans l'immédiat, par son éviction de Syrie et d'Irak. L'Iran chiite ne participe pas à la coalition formée à l'initiative des Etats-Unis pour combattre les djihadistes sunnites de l'EI en Irak et en Syrie mais fournit un appui militaire aux régimes chiites en place à Damas et Bagdad. "La participation du régime (de Téhéran) à la coalition contre Daech est cent fois plus dangereuse que tout intégrisme islamiste sous le couvert de chiisme ou de sunnisme", a déclaré la présidente de l'OMPI, Maryam Radjavi, lors d'une audition organisée par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Alors que les négociations internationales sur le programme nucléaire iranien doivent reprendre début février, elle a qualifié de simpliste l'idée selon laquelle une implication plus forte de l'Iran en Irak favoriserait son renoncement à l'arme atomique. "Quand les mollahs seront encore plus déchaînés en Irak, ils n'abandonneront pas la bombe atomique", a dit Maryam Radjavi. Le pouvoir "intégriste" chiite en place depuis 1979 en Iran n'est pas la solution, selon elle, mais la cause de l'intégrisme sunnite. "S'il n'y avait pas cette répression cruelle des sunnites en Irak et en Syrie par le régime iranien et ses gouvernements alliés et vassaux, Daech n'aurait pas de terrain propice à son développement", a-t-elle affirmé. L'OMPI, qui affirme défendre une conception laïque et démocratique de l'islam, estime que la lutte contre l'intégrisme islamique passe par un renversement du régime iranien et, dans l'immédiat, par son éviction de Syrie et d'Irak.