Dans son 24e rapport annuel sur les pratiques en matière de droits humains observées à travers le monde, Human Rights Watch résume les problématiques majeures rencontrées dans plus de 90 pays. Cette ONG des droits de l'Homme fustige, à travers ce nouveau rapport, plusieurs pays notamment les puissances mondiales qui se disent être un exemple pour les autres. Dans son 24e rapport annuel sur les pratiques en matière de droits humains observées à travers le monde, Human Rights Watch résume les problématiques majeures rencontrées dans plus de 90 pays. Cette ONG des droits de l'Homme fustige, à travers ce nouveau rapport, plusieurs pays notamment les puissances mondiales qui se disent être un exemple pour les autres. Dans son introduction, le directeur exécutif, Kenneth Roth, montre à quel point l'approche consistant à « serrer les rangs » en ignorant les droits humains adoptée par de nombreux gouvernements au cours de l'année tumultueuse qui vient de s'écouler, est contre-productive. La montée du groupe extrémiste Etat islamique (également connu sous les sigles EI ou EIIL en français, Isis en anglais, et Daesh en arabe) est l'une de ces crises internationales au cours desquelles les droits humains ont été relégués au second plan, selon Human Rights Watch. Pourtant, l'EI n'a pas surgi de nulle part. Outre le vide sécuritaire apparu dans le sillage de l'invasion américaine de l'Irak, les politiques abusives et sectaires des gouvernements irakien et syrien et l'indifférence de la communauté internationale à leur égard ont favorisé l'émergence de ce groupe armé. Cette ONG des droits de l'homme fustige a travers ce nouveau rapport plusieurs pays notamment les puissances mondiales qui se disent être un exemple pour les autres notamment les Etats-Unis. Ce dernièr pays figure dans ce rapport de 2014 et à travers l'investigation de HRW nous comprenons de plus en plus les lacunes des USA en matière de droits de l'homme. Le calvaire des Palestiniens et des Sahraouis perdure Quant aux autres questions d'actualité internationale HRW se penche bien entendu sur le cas de la répression que subissent quotidiennement les peuples palestinien et sahraoui. Concernant le Maroc, HRW précise qu'entre avril et octobre 2014, la Maroc a expulsé au moins 40 visiteurs étrangers du Sahara occidental. La plupart d'entre eux étaient soit des partisans européens du droit des Sahraouis à l'autodétermination, soit des journalistes freelance ou des chercheurs qui n'avaient pas organisé leur visite en coordination avec les autorités. Ces expulsions, ainsi que la lourde surveillance exercée par la police marocaine sur les étrangers qui ont effectivement rencontré des militants sahraouis des droits humains, ont porté atteinte aux tentatives du Maroc pour présenter le Sahara occidental comme un espace transparent exposé au regard d'observateurs internationaux. En 2013 déjà Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW avait déclaré : « Quand il s'agit des droits humains, le Maroc ressemble à un vaste chantier où les autorités annoncent à grand bruit de vastes projets, mais retardent ensuite la finition des fondations ». Ainsi une fois de plus une ONG internationale exprime fortement cette hégémonie colonialiste que vit le peuple sahraoui depuis déjà plusieurs années. A travers ce rapport de 2015 nous constatons que concernant le peuple palestinien les données restent les mêmes et les sionistes jouissent d'une impunité internationale depuis déjà quelques années. Les autorités israéliennes ont détruit des habitations et d'autres biens par des pratiques discriminatoires, le déplacement forcé des centaines de résidents palestiniens dans les zones de Cisjordanie sous contrôle israélien. Un rapport moins bon pour l'Algérie Concernant l'Algérie, il est malheureusement à constater que HRW pouvait aisément photocopier le rapport de 2014, voire même celui des dix années précédentes, vu que la situation n'a pas grandement changé. Et pour cause, HRW déclare qu'« aucune amélioration générale de la situation des droits humains n'a pu être constatée en Algérie en 2014, malgré les promesses d'introduire des réformes faites par le gouvernement depuis 2011. Les autorités ont restreint la liberté d'expression et les droits à la liberté d'association, de réunion et de manifestations pacifiques, et ont eu recours à des arrestations et à des poursuites à l'encontre de militants politiques et syndicaux ». A travers ce rapport il a été précisé que le gouvernement algérien a autorisé Human Rights Watch à effectuer une visite officielle dans le pays, en octobre 2014, pour la première fois depuis 2005, et à tenir une conférence de presse sur la situation des droits humains dans les camps de réfugiés de Tindouf. « Cependant, le gouvernement a continué de bloquer l'enregistrement juridique des organisations non gouvernementales (ONG) algériennes de défense des droits humains et a maintenu sa non-coopération avec plusieurs experts et mécanismes de droits humains des Nations unies ». Liberté de réunion HRW précise que les autorités ont continué d'empêcher les manifestations pacifiques, en s'appuyant sur des techniques préventives, notamment en utilisant la police pour bloquer l'accès aux sites de manifestations prévues et en arrêtant les organisateurs à l'avance. Parmi les personnes arrêtées et poursuivies en justice sur des accusations de rassemblement illégal, ont figuré des militants des droits humains et des dirigeants syndicaux. Liberté d'association Les autorités ont continué à entraver les efforts des organisations de défense des droits humains et d'autres pour obtenir l'enregistrement officiel de leurs associations conformément à la loi 12-06 de 2012. Celle-ci exige que toutes les associations, y compris celles déjà enregistrées, obtiennent un récépissé d'enregistrement auprès du ministère de l'Intérieur avant de pouvoir fonctionner de façon légale. La loi autorise également le ministère à refuser d'enregistrer une association dont il juge que les activités sont contraires aux « constantes et aux valeurs nationales ainsi qu'à l'ordre public, aux bonnes moeurs et aux dispositions des lois et règlements en vigueur.». Restrictions syndicales D'après ce même rapport, le gouvernement a continué d'empêcher ou de perturber les efforts des travailleurs pour former des syndicats indépendants, et de réprimer les manifestations et les grèves pacifiques. Les autorités se sont livrées à des manoeuvres administratives pour refuser le statut juridique aux syndicats indépendants qui cherchent à fonctionner en dehors de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), la fédération nationale de syndicats que de nombreuses personnes estiment être trop proche du gouvernement. Selon la loi, les travailleurs ont le droit de former des syndicats en fournissant simplement aux autorités un avis écrit, après quoi le ministère de l'Intérieur devrait leur délivrer un récépissé confirmant l'enregistrement du syndicat. Dans de nombreux cas, cependant, le ministère a soit omis de délivrer le récépissé, laissant le syndicat incapable de prouver son enregistrement, soit exigé des informations supplémentaires, soit demandé aux syndicats de modifier leurs statuts avant de leur délivrer un récépissé d'enregistrement. Dans certains cas, le ministère n'a pas délivré de récépissé même après que les syndicats aient respecté ses instructions. Sans récépissé, un syndicat ne peut pas représenter les travailleurs de façon légale. Les organisateurs et travailleurs membres de syndicats autonomes font l'objet d'arrestations et de poursuites arbitraires ainsi que d'autres formes de harcèlement, tels que le licenciement de leur emploi dans la Fonction publique, pour avoir poursuivi pacifiquement leurs activités syndicales et avoir manifesté en faveur de meilleurs droits du travail. Le 16 avril 2014, par exemple, la cour d'appel de Ouargla, a condamné le militant syndical Houari Djelouli à une peine de prison d'un an avec sursis ainsi qu'au paiement d'une amende pour avoir distribué des « tracts de nature à nuire à l'intérêt national». La police a arrêté Djelouli le 8 avril 2013, dans le centre- ville de Ouargla alors qu'il se préparait à distribuer des tracts pour le syndicat CNDDC appelant à un sit-in pacifique de protestation devant la wilaya (siège provincial) d'Ouargla en soutien au droit au travail. Dans son introduction, le directeur exécutif, Kenneth Roth, montre à quel point l'approche consistant à « serrer les rangs » en ignorant les droits humains adoptée par de nombreux gouvernements au cours de l'année tumultueuse qui vient de s'écouler, est contre-productive. La montée du groupe extrémiste Etat islamique (également connu sous les sigles EI ou EIIL en français, Isis en anglais, et Daesh en arabe) est l'une de ces crises internationales au cours desquelles les droits humains ont été relégués au second plan, selon Human Rights Watch. Pourtant, l'EI n'a pas surgi de nulle part. Outre le vide sécuritaire apparu dans le sillage de l'invasion américaine de l'Irak, les politiques abusives et sectaires des gouvernements irakien et syrien et l'indifférence de la communauté internationale à leur égard ont favorisé l'émergence de ce groupe armé. Cette ONG des droits de l'homme fustige a travers ce nouveau rapport plusieurs pays notamment les puissances mondiales qui se disent être un exemple pour les autres notamment les Etats-Unis. Ce dernièr pays figure dans ce rapport de 2014 et à travers l'investigation de HRW nous comprenons de plus en plus les lacunes des USA en matière de droits de l'homme. Le calvaire des Palestiniens et des Sahraouis perdure Quant aux autres questions d'actualité internationale HRW se penche bien entendu sur le cas de la répression que subissent quotidiennement les peuples palestinien et sahraoui. Concernant le Maroc, HRW précise qu'entre avril et octobre 2014, la Maroc a expulsé au moins 40 visiteurs étrangers du Sahara occidental. La plupart d'entre eux étaient soit des partisans européens du droit des Sahraouis à l'autodétermination, soit des journalistes freelance ou des chercheurs qui n'avaient pas organisé leur visite en coordination avec les autorités. Ces expulsions, ainsi que la lourde surveillance exercée par la police marocaine sur les étrangers qui ont effectivement rencontré des militants sahraouis des droits humains, ont porté atteinte aux tentatives du Maroc pour présenter le Sahara occidental comme un espace transparent exposé au regard d'observateurs internationaux. En 2013 déjà Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW avait déclaré : « Quand il s'agit des droits humains, le Maroc ressemble à un vaste chantier où les autorités annoncent à grand bruit de vastes projets, mais retardent ensuite la finition des fondations ». Ainsi une fois de plus une ONG internationale exprime fortement cette hégémonie colonialiste que vit le peuple sahraoui depuis déjà plusieurs années. A travers ce rapport de 2015 nous constatons que concernant le peuple palestinien les données restent les mêmes et les sionistes jouissent d'une impunité internationale depuis déjà quelques années. Les autorités israéliennes ont détruit des habitations et d'autres biens par des pratiques discriminatoires, le déplacement forcé des centaines de résidents palestiniens dans les zones de Cisjordanie sous contrôle israélien. Un rapport moins bon pour l'Algérie Concernant l'Algérie, il est malheureusement à constater que HRW pouvait aisément photocopier le rapport de 2014, voire même celui des dix années précédentes, vu que la situation n'a pas grandement changé. Et pour cause, HRW déclare qu'« aucune amélioration générale de la situation des droits humains n'a pu être constatée en Algérie en 2014, malgré les promesses d'introduire des réformes faites par le gouvernement depuis 2011. Les autorités ont restreint la liberté d'expression et les droits à la liberté d'association, de réunion et de manifestations pacifiques, et ont eu recours à des arrestations et à des poursuites à l'encontre de militants politiques et syndicaux ». A travers ce rapport il a été précisé que le gouvernement algérien a autorisé Human Rights Watch à effectuer une visite officielle dans le pays, en octobre 2014, pour la première fois depuis 2005, et à tenir une conférence de presse sur la situation des droits humains dans les camps de réfugiés de Tindouf. « Cependant, le gouvernement a continué de bloquer l'enregistrement juridique des organisations non gouvernementales (ONG) algériennes de défense des droits humains et a maintenu sa non-coopération avec plusieurs experts et mécanismes de droits humains des Nations unies ». Liberté de réunion HRW précise que les autorités ont continué d'empêcher les manifestations pacifiques, en s'appuyant sur des techniques préventives, notamment en utilisant la police pour bloquer l'accès aux sites de manifestations prévues et en arrêtant les organisateurs à l'avance. Parmi les personnes arrêtées et poursuivies en justice sur des accusations de rassemblement illégal, ont figuré des militants des droits humains et des dirigeants syndicaux. Liberté d'association Les autorités ont continué à entraver les efforts des organisations de défense des droits humains et d'autres pour obtenir l'enregistrement officiel de leurs associations conformément à la loi 12-06 de 2012. Celle-ci exige que toutes les associations, y compris celles déjà enregistrées, obtiennent un récépissé d'enregistrement auprès du ministère de l'Intérieur avant de pouvoir fonctionner de façon légale. La loi autorise également le ministère à refuser d'enregistrer une association dont il juge que les activités sont contraires aux « constantes et aux valeurs nationales ainsi qu'à l'ordre public, aux bonnes moeurs et aux dispositions des lois et règlements en vigueur.». Restrictions syndicales D'après ce même rapport, le gouvernement a continué d'empêcher ou de perturber les efforts des travailleurs pour former des syndicats indépendants, et de réprimer les manifestations et les grèves pacifiques. Les autorités se sont livrées à des manoeuvres administratives pour refuser le statut juridique aux syndicats indépendants qui cherchent à fonctionner en dehors de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), la fédération nationale de syndicats que de nombreuses personnes estiment être trop proche du gouvernement. Selon la loi, les travailleurs ont le droit de former des syndicats en fournissant simplement aux autorités un avis écrit, après quoi le ministère de l'Intérieur devrait leur délivrer un récépissé confirmant l'enregistrement du syndicat. Dans de nombreux cas, cependant, le ministère a soit omis de délivrer le récépissé, laissant le syndicat incapable de prouver son enregistrement, soit exigé des informations supplémentaires, soit demandé aux syndicats de modifier leurs statuts avant de leur délivrer un récépissé d'enregistrement. Dans certains cas, le ministère n'a pas délivré de récépissé même après que les syndicats aient respecté ses instructions. Sans récépissé, un syndicat ne peut pas représenter les travailleurs de façon légale. Les organisateurs et travailleurs membres de syndicats autonomes font l'objet d'arrestations et de poursuites arbitraires ainsi que d'autres formes de harcèlement, tels que le licenciement de leur emploi dans la Fonction publique, pour avoir poursuivi pacifiquement leurs activités syndicales et avoir manifesté en faveur de meilleurs droits du travail. Le 16 avril 2014, par exemple, la cour d'appel de Ouargla, a condamné le militant syndical Houari Djelouli à une peine de prison d'un an avec sursis ainsi qu'au paiement d'une amende pour avoir distribué des « tracts de nature à nuire à l'intérêt national». La police a arrêté Djelouli le 8 avril 2013, dans le centre- ville de Ouargla alors qu'il se préparait à distribuer des tracts pour le syndicat CNDDC appelant à un sit-in pacifique de protestation devant la wilaya (siège provincial) d'Ouargla en soutien au droit au travail.