Dans son 24e rapport annuel sur les pratiques en matière de droits humains observées à travers le monde, Human Rights Watch résume les problématiques majeures rencontrées dans plus de 90 pays. Dans son 24e rapport annuel sur les pratiques en matière de droits humains observées à travers le monde, Human Rights Watch résume les problématiques majeures rencontrées dans plus de 90 pays. Dans de nombreux pays, une équation mal posée entre démocratie et désirs présumés d'une majorité a incité les autorités à réprimer le droit à la liberté d'expression des minorités et de certains groupes, notamment en Egypte, a déclaré Human Rights Watch. Cette ONG des droits de l'homme fustige a travers ce nouveau rapport plusieurs pays notamment les puissances mondiales qui se disent être un exemple pour les autres. « Le respect des droits humains se mesure à l'aune des actes, et non à celle des paroles », a souligné Judith Sunderland, chercheuse senior à la Division Europe et Asie centrale de Human Rights Watch. Cette citation est valable pour plusieurs nations notamment les Etats-Unis. Cette dernière figure dans ce rapport de 2014 et à travers l'investigation de HRW nous comprenons de plus en plus les lacunes des USA en matière de droits de l'homme à l'instar de l'immigration qui reste épineux pour ce pays. Les USA fustigés HRW déclare qu'il est essentiel de procéder à une réforme de l'immigration complète. Ceci impliquerait entre autres de favoriser l'obtention d'un statut juridique pour les migrants sans papier, de défendre et respecter les familles, de protéger les immigrants des crimes et des abus dans le milieu du travail, de protéger leur droit à des procédures équitables et d'axer les actions en matière d'exécution des lois sur les véritables menaces à la sécurité. Pour HRW, ce sont typiquement les plus fragiles et les plus vulnérables au sein de la société américaine qui sont victimes d'abus : les immigrants, les minorités raciales et ethniques, les enfants, les personnes âgées, les pauvres et les prisonniers. De tous les pays, ce sont les Etats-Unis qui incarcèrent le plus : des pratiques contraires aux principes des droits humains comme la peine de mort, les condamnations à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle prononcées à l'encontre de mineurs et l'isolement en cellule sont monnaie courante et s'accompagnent souvent de disparités raciales. Un nombre croissant de non-citoyens séjourne dans des centres de détention de l'immigration bien que beaucoup d'entre eux ne présentent ni dangerosité ni risque de fuite. Le gouvernement fédéral sous la présidence de Barack Obama continue d'appliquer des politiques abusives de lutte contre le terrorisme, notamment des détentions sans chef d'accusation dans la prison militaire de Guantanamo Bay et des simulacres de procès devant des commissions militaires profondément entachées de vices. Concernant les droits des travailleurs l'administration américaine est loin derrière des pays qu'elle considère comme étant sous- développés d'autant plus des centaines de milliers d'enfants travaillent dans des exploitations agricoles aux Etats-Unis. La « Fair Labor Standards Act » de 1938 (loi sur les normes de travail équitables) dispense les enfants travailleurs agricoles d'avoir atteint un âge minimum et les exempte des exigences horaires maximales applicables à tous les autres enfants qui travaillent. Cela les expose au risque de travailler beaucoup plus jeunes, pendant de plus longues heures et dans des conditions beaucoup plus risquées. Par conséquent, les enfants travailleurs agricoles, en grande majorité d'origine latino-américaine, travaillent souvent dix heures par jour ou plus et risquent l'empoisonnement par les pesticides, les maladies liées à la chaleur, les blessures, le handicap permanent et la mort. Parmi les mineurs de moins de seize ans qui ont succombé suite à des blessures professionnelles ayant entraîné la mort en 2010, soixante-quinze pour cent travaillaient dans les cultures agricoles. Des milliers d'autres sont blessés chaque année. Lorsqu'elles existent, les protections fédérales ne sont bien souvent pas appliquées. Le rapport examine également les révélations d'Edward Snowden sur les programmes de surveillance des Etats-Unis et leurs répercussions à l'échelle mondiale. Les documents confidentiels mis au jour en 2013 par Edward Snowden, l'ancien consultant de la NSA, agence nationale de sécurité américaine, ont révélé que les Etats-Unis se sont secrètement servi de leurs pouvoirs de surveillance pour capturer de façon systématique des flux de données considérables auprès de sociétés et à partir de nœuds de communications à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger, tout cela avec une surveillance minimale des tribunaux et du Congrès. Le calvaire des Palestiniens et des Sahraouis perdure Quant aux autres questions d'actualité internationale HRW se penche bien entendu sur le cas de la répression que subit quotidiennement les peuples palestinien et sahraoui. Concernant le Maroc, la déclaration de Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW est très explicite «Quand il s'agit des droits humains, le Maroc ressemble à un vaste chantier où les autorités annoncent à grand bruit de vastes projets, mais retardent ensuite la finition des fondations». Ainsi une fois de plus une ONG internationale exprime fortement cette hégémonie colonialiste que vit le peuple sahraoui depuis déjà plusieurs années. Les autorités marocaines en 2013 ont promis plus d'améliorations des droits humains qu'elles n'en ont réalisées, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui dans son Rapport mondial 2014. Les tribunaux ont condamné des dissidents à des peines de prison à la suite de procès inéquitables, la police a fait un usage excessif de la force pour disperser des manifestations pacifiques et dans le territoire contesté du Sahara occidental, les autorités ont réprimé les partisans de l'autodétermination. Pour HRW le Roi Mohammed VI devrait tenir les promesses qu'il a faites en 2013 de soutenir la cessation des procès militaires de civils et la réforme du système d'examen des demandes d'asile. Les autorités devraient également s'assurer que des lois soient adoptées pour donner force légale aux droits constitutionnels. Cela comprend l'article 133 de la Constitution, qui accorde le droit à toute personne comparaissant devant un tribunal marocain de contester la constitutionnalité des lois que les autorités appliquent dans leur affaire. A travers ce rapport de 2014 nous constatons que concernant le peuple palestinien les données restent les mêmes et les sionistes jouissent d'une impunité internationale depuis déjà quelques années. Et pour cause HRW a constaté que les forces israéliennes ont tué au moins 15 civils palestiniens dont 3 enfants en Cisjordanie. Les autorités israéliennes ont détruit des habitations et d'autres biens par des pratiques discriminatoires, le déplacement forcé des centaines de résidents palestiniens dans les zones de Cisjordanie sous contrôle israélien. Restrictions des libertés en Algérie Enfin concernant l'Algérie, il est malheureusement à constater que HRW pouvait aisément photocopier le rapport de 2013 vu que la situation n'a pas grandement changé. Et pour cause, HRW déclare que malgré la levée de l'état d'urgence en avril 2011 et l'adoption de nouvelles lois sur l'association, les médias et les partis politiques, l'Algérie a fait peu de progrès sur la protection des droits de l'homme. Les autorités ont continué à restreindre la liberté de réunion et d'association, l'interdiction des réunions et des manifestations. Ils ont réprimé les droits syndicaux, souvent recourir à des arrestations et poursuites de dirigeants et militants syndicaux. HRW notera, concernant les libertés de réunion, en déclarant que les autorités algériennes continuent de restreindre cette liberté de réunion en s'appuyant sur les techniques préventives, notamment en bloquant l'accès aux sites de manifestations prévues et arrêter les organisateurs à l'avance pour empêcher les manifestations publiques de même de commencer. Lors de manifestations pacifiques dans le sud du pays, organisées par les associations de chômeurs, la police a arrêté des manifestants. Les tribunaux ont plus tard condamné plusieurs d'entre eux à des amendes ou peines d'emprisonnement avec sursis. La police a arrêté Taher Belabes, un coordonnateur pour le Comité national pour la défense des droits des chômeurs, dans la ville méridionale de Ouargla, le 2 janvier, la police a dispersé des manifestants pacifiques réclamant des emplois et le limogeage des responsables locaux exigeant pour ne pas avoir à lutter contre le chômage. Les procureurs ont chargé Belabes avec «entrave à la circulation" et "incitation à un rassemblement" et l'ont condamné le 3 février à un mois de prison et une amende de 50.000 dinars algériens. Enfin il est a noter que ce 24e Rapport mondial annuel résume la situation en matière de droits humains en 2013 dans plus de 90 pays et territoires dans le monde entier. Il est le résultat d'un important travail d'investigation effectué par les chercheurs de Human Rights Watch tout au long de l'année, souvent en étroite coopération avec les organisations locales de défense des droits humains. Dans de nombreux pays, une équation mal posée entre démocratie et désirs présumés d'une majorité a incité les autorités à réprimer le droit à la liberté d'expression des minorités et de certains groupes, notamment en Egypte, a déclaré Human Rights Watch. Cette ONG des droits de l'homme fustige a travers ce nouveau rapport plusieurs pays notamment les puissances mondiales qui se disent être un exemple pour les autres. « Le respect des droits humains se mesure à l'aune des actes, et non à celle des paroles », a souligné Judith Sunderland, chercheuse senior à la Division Europe et Asie centrale de Human Rights Watch. Cette citation est valable pour plusieurs nations notamment les Etats-Unis. Cette dernière figure dans ce rapport de 2014 et à travers l'investigation de HRW nous comprenons de plus en plus les lacunes des USA en matière de droits de l'homme à l'instar de l'immigration qui reste épineux pour ce pays. Les USA fustigés HRW déclare qu'il est essentiel de procéder à une réforme de l'immigration complète. Ceci impliquerait entre autres de favoriser l'obtention d'un statut juridique pour les migrants sans papier, de défendre et respecter les familles, de protéger les immigrants des crimes et des abus dans le milieu du travail, de protéger leur droit à des procédures équitables et d'axer les actions en matière d'exécution des lois sur les véritables menaces à la sécurité. Pour HRW, ce sont typiquement les plus fragiles et les plus vulnérables au sein de la société américaine qui sont victimes d'abus : les immigrants, les minorités raciales et ethniques, les enfants, les personnes âgées, les pauvres et les prisonniers. De tous les pays, ce sont les Etats-Unis qui incarcèrent le plus : des pratiques contraires aux principes des droits humains comme la peine de mort, les condamnations à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle prononcées à l'encontre de mineurs et l'isolement en cellule sont monnaie courante et s'accompagnent souvent de disparités raciales. Un nombre croissant de non-citoyens séjourne dans des centres de détention de l'immigration bien que beaucoup d'entre eux ne présentent ni dangerosité ni risque de fuite. Le gouvernement fédéral sous la présidence de Barack Obama continue d'appliquer des politiques abusives de lutte contre le terrorisme, notamment des détentions sans chef d'accusation dans la prison militaire de Guantanamo Bay et des simulacres de procès devant des commissions militaires profondément entachées de vices. Concernant les droits des travailleurs l'administration américaine est loin derrière des pays qu'elle considère comme étant sous- développés d'autant plus des centaines de milliers d'enfants travaillent dans des exploitations agricoles aux Etats-Unis. La « Fair Labor Standards Act » de 1938 (loi sur les normes de travail équitables) dispense les enfants travailleurs agricoles d'avoir atteint un âge minimum et les exempte des exigences horaires maximales applicables à tous les autres enfants qui travaillent. Cela les expose au risque de travailler beaucoup plus jeunes, pendant de plus longues heures et dans des conditions beaucoup plus risquées. Par conséquent, les enfants travailleurs agricoles, en grande majorité d'origine latino-américaine, travaillent souvent dix heures par jour ou plus et risquent l'empoisonnement par les pesticides, les maladies liées à la chaleur, les blessures, le handicap permanent et la mort. Parmi les mineurs de moins de seize ans qui ont succombé suite à des blessures professionnelles ayant entraîné la mort en 2010, soixante-quinze pour cent travaillaient dans les cultures agricoles. Des milliers d'autres sont blessés chaque année. Lorsqu'elles existent, les protections fédérales ne sont bien souvent pas appliquées. Le rapport examine également les révélations d'Edward Snowden sur les programmes de surveillance des Etats-Unis et leurs répercussions à l'échelle mondiale. Les documents confidentiels mis au jour en 2013 par Edward Snowden, l'ancien consultant de la NSA, agence nationale de sécurité américaine, ont révélé que les Etats-Unis se sont secrètement servi de leurs pouvoirs de surveillance pour capturer de façon systématique des flux de données considérables auprès de sociétés et à partir de nœuds de communications à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger, tout cela avec une surveillance minimale des tribunaux et du Congrès. Le calvaire des Palestiniens et des Sahraouis perdure Quant aux autres questions d'actualité internationale HRW se penche bien entendu sur le cas de la répression que subit quotidiennement les peuples palestinien et sahraoui. Concernant le Maroc, la déclaration de Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW est très explicite «Quand il s'agit des droits humains, le Maroc ressemble à un vaste chantier où les autorités annoncent à grand bruit de vastes projets, mais retardent ensuite la finition des fondations». Ainsi une fois de plus une ONG internationale exprime fortement cette hégémonie colonialiste que vit le peuple sahraoui depuis déjà plusieurs années. Les autorités marocaines en 2013 ont promis plus d'améliorations des droits humains qu'elles n'en ont réalisées, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui dans son Rapport mondial 2014. Les tribunaux ont condamné des dissidents à des peines de prison à la suite de procès inéquitables, la police a fait un usage excessif de la force pour disperser des manifestations pacifiques et dans le territoire contesté du Sahara occidental, les autorités ont réprimé les partisans de l'autodétermination. Pour HRW le Roi Mohammed VI devrait tenir les promesses qu'il a faites en 2013 de soutenir la cessation des procès militaires de civils et la réforme du système d'examen des demandes d'asile. Les autorités devraient également s'assurer que des lois soient adoptées pour donner force légale aux droits constitutionnels. Cela comprend l'article 133 de la Constitution, qui accorde le droit à toute personne comparaissant devant un tribunal marocain de contester la constitutionnalité des lois que les autorités appliquent dans leur affaire. A travers ce rapport de 2014 nous constatons que concernant le peuple palestinien les données restent les mêmes et les sionistes jouissent d'une impunité internationale depuis déjà quelques années. Et pour cause HRW a constaté que les forces israéliennes ont tué au moins 15 civils palestiniens dont 3 enfants en Cisjordanie. Les autorités israéliennes ont détruit des habitations et d'autres biens par des pratiques discriminatoires, le déplacement forcé des centaines de résidents palestiniens dans les zones de Cisjordanie sous contrôle israélien. Restrictions des libertés en Algérie Enfin concernant l'Algérie, il est malheureusement à constater que HRW pouvait aisément photocopier le rapport de 2013 vu que la situation n'a pas grandement changé. Et pour cause, HRW déclare que malgré la levée de l'état d'urgence en avril 2011 et l'adoption de nouvelles lois sur l'association, les médias et les partis politiques, l'Algérie a fait peu de progrès sur la protection des droits de l'homme. Les autorités ont continué à restreindre la liberté de réunion et d'association, l'interdiction des réunions et des manifestations. Ils ont réprimé les droits syndicaux, souvent recourir à des arrestations et poursuites de dirigeants et militants syndicaux. HRW notera, concernant les libertés de réunion, en déclarant que les autorités algériennes continuent de restreindre cette liberté de réunion en s'appuyant sur les techniques préventives, notamment en bloquant l'accès aux sites de manifestations prévues et arrêter les organisateurs à l'avance pour empêcher les manifestations publiques de même de commencer. Lors de manifestations pacifiques dans le sud du pays, organisées par les associations de chômeurs, la police a arrêté des manifestants. Les tribunaux ont plus tard condamné plusieurs d'entre eux à des amendes ou peines d'emprisonnement avec sursis. La police a arrêté Taher Belabes, un coordonnateur pour le Comité national pour la défense des droits des chômeurs, dans la ville méridionale de Ouargla, le 2 janvier, la police a dispersé des manifestants pacifiques réclamant des emplois et le limogeage des responsables locaux exigeant pour ne pas avoir à lutter contre le chômage. Les procureurs ont chargé Belabes avec «entrave à la circulation" et "incitation à un rassemblement" et l'ont condamné le 3 février à un mois de prison et une amende de 50.000 dinars algériens. Enfin il est a noter que ce 24e Rapport mondial annuel résume la situation en matière de droits humains en 2013 dans plus de 90 pays et territoires dans le monde entier. Il est le résultat d'un important travail d'investigation effectué par les chercheurs de Human Rights Watch tout au long de l'année, souvent en étroite coopération avec les organisations locales de défense des droits humains.