La France a rendu hommage jeudi à Alger aux journalistes algériens assassinés par le terrorisme durant les années 90, affirmant à travers son ambassadeur en Algérie, que la lutte contre ce fléau nécessitait un "combat commun" et "sans frontière". La France a rendu hommage jeudi à Alger aux journalistes algériens assassinés par le terrorisme durant les années 90, affirmant à travers son ambassadeur en Algérie, que la lutte contre ce fléau nécessitait un "combat commun" et "sans frontière". "Je souhaite que nous ayons ce soir une pensée pour les 120 journalistes algériens assassinés pendant les années noires par l'idéologie barbare (...) Ils sont parmi les premiers journalistes à avoir payé de leur vie leur opposition au terrorisme, parmi les plus nombreux martyrs de la liberté d'expression", a indiqué l'ambassadeur de France en Algérie, Bernad Emié, lors d'une cérémonie organisée en l'honneur des participants au programme de formation des journalistes Tahar-Djaout. Dans une allocution de bienvenue, M. Emié, a également rendu hommage aux intellectuels et aux artistes algériens qui ont été victimes de la violence terroriste, citant dans ce contexte le chanteur Matoub Lounès. L'ambassadeur de France a, toutefois, reconnu que son pays n'avait "sans doute pas alors (durant les années 90) pleinement pris conscience de ce qu'était la violence terroriste", ajoutant que "ce n'est que progressivement que nous avions compris qu'il s'agissait d'un combat commun, un combat sans frontières contre la barbarie et pour la liberté". "Le temps du repli et de l'ignorance est terminé. La solidarité internationale qui s'est manifestée à la suite des attentats de Paris (contre le journal français Charlie Hebdo) l'a montré", a-t-il affirmé, estimant que "s'en prendre à un journaliste, à un dessinateur, quel que soit son pays, sa religion, ses cro yances, c'est s'attaquer à la liberté et aux valeurs les plus précieuses de l'humanité". M. Emié a, dans ce contexte, indiqué que l'éducation, la culture et la formation étaient "les meilleures armes" pour lutter contre le terrorisme et pour défendre la liberté d'expression. Le diplomate français a, par ailleurs, salué l '"extrême mobilisation" des autorités algériennes ayant conduit à la neutralisation de plusieurs membres du groupe terroriste, qui a assassiné (fin septembre 2014 en Algérie) le ressortissant français, Hervé Gourdel, et la découverte de la dépouille de ce dernier (15 janvier 2015). "Je souhaite que nous ayons ce soir une pensée pour les 120 journalistes algériens assassinés pendant les années noires par l'idéologie barbare (...) Ils sont parmi les premiers journalistes à avoir payé de leur vie leur opposition au terrorisme, parmi les plus nombreux martyrs de la liberté d'expression", a indiqué l'ambassadeur de France en Algérie, Bernad Emié, lors d'une cérémonie organisée en l'honneur des participants au programme de formation des journalistes Tahar-Djaout. Dans une allocution de bienvenue, M. Emié, a également rendu hommage aux intellectuels et aux artistes algériens qui ont été victimes de la violence terroriste, citant dans ce contexte le chanteur Matoub Lounès. L'ambassadeur de France a, toutefois, reconnu que son pays n'avait "sans doute pas alors (durant les années 90) pleinement pris conscience de ce qu'était la violence terroriste", ajoutant que "ce n'est que progressivement que nous avions compris qu'il s'agissait d'un combat commun, un combat sans frontières contre la barbarie et pour la liberté". "Le temps du repli et de l'ignorance est terminé. La solidarité internationale qui s'est manifestée à la suite des attentats de Paris (contre le journal français Charlie Hebdo) l'a montré", a-t-il affirmé, estimant que "s'en prendre à un journaliste, à un dessinateur, quel que soit son pays, sa religion, ses cro yances, c'est s'attaquer à la liberté et aux valeurs les plus précieuses de l'humanité". M. Emié a, dans ce contexte, indiqué que l'éducation, la culture et la formation étaient "les meilleures armes" pour lutter contre le terrorisme et pour défendre la liberté d'expression. Le diplomate français a, par ailleurs, salué l '"extrême mobilisation" des autorités algériennes ayant conduit à la neutralisation de plusieurs membres du groupe terroriste, qui a assassiné (fin septembre 2014 en Algérie) le ressortissant français, Hervé Gourdel, et la découverte de la dépouille de ce dernier (15 janvier 2015).